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mercredi 19 janvier 2011

NBA: Olé Calderon !


BILAN DE LA NUIT: 81e NUIT

Atlanta - Houston: 106-112
Charlotte - New Orleans: 81-88
Washington - Toronto: 98-95
Detroit - Sacramento: 110-106
Chicago - Miami: 99-96
Memphis - Dallas: 89-70
Minnesota - Orlando: 99-108
Denver - Cleveland: 127-99
Portland - New Jersey: 96-89

Calderon

AU TOP
1. JOSE CALDERON (Toronto): on a retrouvé, l'espace d'un voyage à Washington, le maestro, le matador, l'âme de l'équipe d'Espagne championne du monde en 2006. Passé à un petit rebond d'un triple double, le gars José a formidablement contrôlé son équipe et ses vis à vis. Il a ainsi jugulé successivement en défense le prodige John Wall (8 PTS) puis l'expérimenté Kirk Hinrich (2 PTS). Cela n'a pourtant pas suffi, malgré la nouvelle perf' individuelle d'un "compatriote" européen, l'Italien Bargnani (25 PTS). Mais si Calderon peut rester à ce niveau, les Raptors vont se repasser à table.
STATS: 21 PTS (10/16), 9 RBD, 15 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO

2. DERRICK ROSE (Chicago): la dimension qu'il est en train de prendre tend au surnaturel ! Sans Noah, avec un Booz' tout juste passable (12 PTS 10 RBD), Rose a battu pratiquement à lui seul le Heat. Même si LeBron James n'était pas là, et si Bosh n'a pas fini le match à cause d'une entorse, cela reste exceptionnel, car Dwayne Wade, lui, n'a jamais abdiqué (33 PTS). Incontestablement, Rose est en passe de doubler tous les autres meneurs de NBA ce qui, à tout juste 22 ans, est proprement bluffant. On va finir par ne plus savoir quoi écrire sur son compte.
STATS: 34 PTS (12/27), 4 RBD, 18 AST, 3 BLK, 2 TO

3. AL HORFORD (Atlanta): face à des Rockets réarmés (24 PTS 10 AST pour Brooke, 16 PTS 8 RBD pour Hill, 20 PTS pour Scola...), il fallait pouvoir compter sur tout le monde côté hawk pour l'emporter, mais aussi sur une performance sortant de l'ordinaire pour l'un d'entre eux. C'est le pivot qui s'est chargé de tout, frôlant du coup le triple double. Une prestation hors du commun à ajouter à celles, déjà formidables, des deux Jo, Joe Johnson (30 PTS) et Josh Smith (21 PTS 12 RBD). Attention à eux, quand même, lors des playoffs...
STATS: 24 PTS (11/16), 10 RBD, 8 AST, 1 STL

4. ZACH RANDOLPH (Memphis): tombeurs d'un Dallas affaibli (Nowitzki est sorti après deux fautes techniques), les Grizzlies ont pu compter sur leur gros nounours, toujours aussi effrayant. Rudy Gay n'a même pas eu à s'employer (16 PTS) pour garantir la victoire de Memphis, porté par l'abattage de Randolph, qui fait décidément tout pour connaître sa 2e sélection pour le All Star Game de suite... ça ne sera peut-être pas suffisant, mais il n'aura, en tout cas, rien à se reprocher: ce mois ci, il affiche 25 PTS et 14 RBD par match... Abominable. Pour l'adversaire...
STATS: 23 PTS (9/18), 20 RBD, 2 AST, 3 TO

5. BROOKE LOPEZ (New Jersey): c'est vraiment le seul argument pour ne pas désespérer des Nets, en attendant qu'ils déménagent à Brooklyn. Ce jeune pivot "old school", bien plus en réussite que son jumeau Robin un peu coincé chez les Suns, doit se sentir souvent très seul dans cette équipe faiblarde, pour ne pas dire risible. A Portland, ça a été criant une fois encore tant le reste de l'équipe est passé à côté de son match, en tout cas les cadres supposés. Encore heureux que les Blazers aient une infirmerie plus remplie que leur banc de touche (Oden, Roy...) !
STATS: 32 PTS (12/19), 3 RBD, 3 AST, 1 BLK, 4 TO

LE FLOP
JASON KIDD (Dallas): pour une fois, le Kidd a fait son âge (37 ans) face à Memphis... Évidemment, intrinsèquement, il y a eu pire lors de ce match, l'arrière des Grizzlies OJ Mayo terminant sur un formidable 10% de réussite (2 PTS). Une performance sans doute altérée par les rumeurs qui circulent autour d'un possible transfert de Mayo, aux Bulls notamment. Mais Kidd, lui, a la conscience tranquille et, surtout, le métier pour gérer les coups durs. A le voir ramer autant au shoot que dans son rôle d'organisateur, il faut simplement en conclure que c'était simplement un jour sans. Avoir toute son expérience, ça sert aussi à relativiser...
STATS: 3 PTS (1/6), 4 RBD, 4 AST, 1 TO

LA SURPRISE
IAN MAHINMI (Dallas): allez, on se fait un petit plaisir. Oui, voir Mahinmi rentrer ses shoots sans accroc et être aussi utile a été une heureuse surprise. Mais tout de même pas au point de terminer meilleur marqueur de son équipe alors que Dirk Nowitzki faisait sa rentrée ! Certes, l'Allemand n'a joué qu'une partie du match, sanctionné pour deux fautes techniques, mais après tout, il n'avait qu'à maîtriser ses nerfs. Le Rouennais a eu le mérite de garder la tête froide alors qu'une chance se présentait enfin à lui. Il l'a saisie, et de belle manière, contrairement à son compatriote Ajinça.
STATS: 17 PTS (6/6), 6 RBD

L'ACTION
La spéciale pour commencer: D-Wade monte la balle, se retrouve face à Luol Deng, brusque changement de direction avec un crossover pour partir main droite afin de prendre l'Anglais de vitesse, et dunk main droite avec une amplitude exceptionnelle. Bang !



Lors de Detroit - Sacramento, il reste moins de 10 secondes à jouer, possession pour les Kings qui comptent 3 points de retard. Tyreke Evans, roi des rookies la saison passée, prend ses responsabilités : il traverse le terrain en trombe, dribble dans le dos pour tromper la défense des Pistons et part au lay up quand Will Bynum se détend tel un ressort pour chasser l'essai d'Evans. Sacramento ne marque pas. Detroit a gagné.



Le panier le plus spectaculaire de la soirée, et peut-être du mois voire de la saison, c'est Nicolas Batum qui l'a inscrit en balançant un bras roulé incroyable depuis la touche, non loin du milieu de terrain. Malheureusement pour le Français, son tir est parti juste après le buzzer. Tristesse...

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