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jeudi 13 janvier 2011

NBA: James, King à mi-temps


BILAN DE LA NUIT NBA: 75e NUIT

RÉSULTATS
Toronto - Sacramento: 118-112
L.A. Clippers - Golden State: 105-91
San Antonio - Minnesota: 94-91
Phoenix - Cleveland: 108-100
Denver - New Orleans: 87-96
Portland - Miami: 100-107 a.p.
L.A. Lakers - New York: 109-87

LeBron James

AU TOP
1. LEBRON JAMES (Miami): dire que Nicolas Batum est parvenu à le frustrer en 1ère période ! Sans cela, le King aurait terminé la rencontre avec une feuille de stats dantesque. A moins que ce ne soit justement la frustration d'être contré (au propre comme au figuré, voir "l'action") qui l'ait "enragé", comme le pense Nate McMillan, le coach des Blazers. En tout cas, même si Wade a lui aussi brillé (34 PTS 8 RBD), James a prouvé une fois encore qu'il était la mèche à allumer pour tout faire exploser, le détonateur d'une équipe parfois victime de retard à l'allumage, voire de grosse panne pour le banc (11 PTS pour l'ensemble des remplaçants...!). Et qu'il était rien de moins que l'un des (le ?) plus grands basketteurs de la planète.
STATS: 44 PTS (17/26), 13 RBD, 6 AST, 2 STL, 6 TO

2. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): la maxime a valeur d'évidence sportive, mais c'est vrai qu'il faut être deux pour faire un grand match. Si LeBron James et Miami ont été si grands, dimanche soir, c'est parce que Aldridge et Portland l'ont été aussi. Complètement maître de son art et de son équipe, en l'absence prolongée de Brandon Roy, l'ailier des Blazers a lutté pied à pied face aux stars du Heat, sans jamais renoncé ni baisser les yeux. Secondé par un Batum possédé (22 PTS et une grosse défense sur James une bonne partie du match, on l'a dit) et un Camby aussi précieux en défense (14 RBD) qu'inutile en attaque (2 PTS !!), Aldridge a prouvé qu'il avait bien franchi un cap cette saison et qu'il appartenait désormais à l'élite de son sport. Alors, All Star ?
STATS: 31 PTS (12/23), 14 RBD, 7 AST, 2 STL, 1 BLK, 3 TO

3. STEVE NASH (Phoenix): mais en qui est-il fait, ce bougre de Canadien ? A 36 ans, il continue sur la même cadence survoltée à mener son équipe des Suns, à surprendre adversaires et observateurs et à faire gagner des matches, ce qui n'est pas rien avec une équipe aussi mal fichue. Nash respecte infiniment le basket, et ça se voit dans ses prestations, comme face à Cleveland, certes affaibli (Varejao, Parker...), mais toujours compétitif (Harris 27 PTS, Jamison 23, plus Hickson, voir plus bas). Le stratège des Suns a échoué à un poil du triple double qu'il méritait pour sa prestation sublime devant les Cavs. C'est beau, le basket, avec Steve Nash...
STATS: 20 PTS (6/12), 7 RBD, 17 AST, 3 STL, 6 TO

4. PAU GASOL (L.A. Lakers): Gasol semble avoir retrouvé un peu d'essence (ah ah ah!) et fatalement le moteur des Lakers arrête de toussoter. Un peu las, pas vraiment là, l'Espagnol se faisait discret depuis le retour de blessure de Bynum, comme s'il voulait dire "allez, vas y vieux, chacun son tour d'aller au mastic". Est-ce la soufflante passée par Bryant (27 PTS 10 RBD, au passage...) ? En tout cas, face à New York, on a retrouvé un Ibère rigoureux et énergique, volontiers batailleur avec la star d'en face, Amar'e Stoudemire (23 PTS 10 RBD 6 BLK, quand même...). Et comme par hasard, Los Angeles se remet à gagner. Non, on plaisante, c'est tout sauf un hasard...
STATS: 20 PTS (5/13), 14 RBD, 4 AST, 2 STL, 4 BLK, 4 TO

5. JJ HICKSON (Cleveland): face à Phoenix, c'était le grand désert dans la raquette des Cavs. Les absences et les méformes (Varejao, Powe, Graham, Hollis, Samuels) ont laissé seul ce brave JJ, seulement soulagé par les quelques fulgurances de Jamison (23 PTS). Du coup, le gamin (22 ans) s'est régalé, au shoot (23 tentatives !) comme au rebond (17 prises). Certes, les Suns se sont imposés, mais les progrès de Hickson sont évidents. La greffe avec Byron Scott, un coach porté sur la formation des jeunes, commence à porter ses fruits. On se console comme on peut, du côté de l'Ohio...
STATS: 23 PTS (8/23), 17 RBD, 3 AST, 2 STL, 1 BLK

LE FLOP
STEPHEN CURRY (Golden State): ça aurait pu être un prix collectif. Ellis s'en sort uniquement parce qu'il a inscrit plus de 10 PTS (13 au total... mais avec un pourcentage hideux). Pour le reste, la traction arrière n'avance plus du côté des Warriors. Encore heureux que Wright ait pu s'exprimer (27 PTS) sinon la fessée se transformait en déroute. Face aux Clippers ultra-moderne, les deux poids plume de L.A. ont disparu dans les nuages, laissant à Griffin et son orchestre le soin de divertir la foule. A eux deux, Ellis et Curry ont cumulé un joyeux... 0/11 à 3 points. Et comme, vu leurs gabarits, ils se doivent de rentrer les tirs extérieurs pour distendre les défenses adverses et leur rentrer dedans ensuite. Face aux Clippers, le plan n'a pas été une réussite.
STATS: 8 PTS (2/13), 5 RBD, 4 AST, 1 STL, 2 TO

LA SURPRISE
JASON THOMPSON (Sacramento): tous les mois, à peu près, il réalise un bon match, avant de repartir se lover en bout de banc des Kings. Mais, en janvier, il en a aligné deux puisqu'avant ce double double devant Toronto, le Texan d'adoption avait déjà compilé 17 PTS face à Denver, une réelle performance pour lui. Repoussé en fond de rotation par l'arrivée du rookie Cousins, Thompson affiche des statistiques en net recul cette saison, même au rebond, sa spécialité. Est-ce le signe du réveil ?
STATS: 19 PTS (6/12), 11 RBD, 3 AST, 2 STL, 1 BLK

L'ACTION
Même si Curry et lui ont raté leur soirée, Monta Ellis est tout de même parvenu à réussir de jolies choses, comme par exemple cette action explosive: en tête de raquette, il échappe à Baron Davis grâce à l'écran de Lee et plante un dunk main droite frigorifiant !!



Autre chef d'œuvre, l'inspiration géniale d'un homme génial, Steve Nash. Servi par Carter, Nash s'engouffre dans la défense des Cavs, fait mine de tenter un lay up mais délivre une passe dans le dos pour Lopez, qui dunke à deux mains.



Enfin, cocorico, du bleu, du blanc et du rouge dans tous les highlights du jour avec ce contre sensationnel de Nicolas Batum sur le lay up de LeBron James, parti en drive main droite. Une sorte d'exploit vu la domination du King. Congratulations, mister Bat-Batum...

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