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mardi 18 janvier 2011

NBA: Bargnani, mama mia!


LE BILAN DE LA NUIT NBA: 80e NUIT (de vendredi à samedi)

BargnaniIndiana - Chicago: 86-99
Philadelphie - Milwaukee: 95-94
Toronto - Detroit: 95-101
Boston - Charlotte: 99-94
New York - Sacramento: 83-93
San Antonio - Dallas: 101-89
Houston - New Orleans: 105-110 a.p.
Utah - Cleveland: 121-99
Phoenix - Portland: 115-111
Golden State - L.A. Clippers: 122-112
L.A. Lakers - New Jersey: 100-88

AU TOP
1. ANDREA BARGNANI (Toronto): à lui seul, il a presque failli réussir l'impossible, à savoir faire oublier que les Raptors marchent sur une patte en l'absence de la plupart de ses cadres (Weems, Barbosa, Evans, Stojakovic...). Toujours aussi vénéneux sous le panneau, il a réussi un nouveau festival offensif, tout en contrôlant la raquette en défense. Et si l'équipe canadienne a fini par s'incliner, c'est en raison des trop nombreux trous dans son effectif, absolument pas à cause de son pivot, assurément un des meilleurs de la conférence est. Comme Love, Griffin et d'autres (mais dans un autre genre), il n'est simplement pas dans la bonne équipe...
STATS: 31 PTS (12/25), 9 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 BLK

2. EMEKA OKAFOR (New Orleans): pour une fois, l'artisan de la victoire des Hornets - face à Houston - n'a pas été son meneur supersonique mais son pivot parfois léthargique, ce n'est pas Chris Paul mais bien Emeka Okafor qui a réglé leur compte aux Rockets. Pourtant, avec le temps, les Hornets ont appris, souvent à leurs dépens, que le pivot d'origine nigériane n'était pas un adepte de l'orgie offensive. Mais, quelques fois, comme vendredi, le géant se réveille, et là, mieux vaut se pousser. Même Luis Scola, pourtant méritant (14 PTS 11 RBD) n'a rien pu faire. C'est dire...
STATS: 17 PTS (7/8), 15 RBD, 1 AST, 1 BLK, 1 TO

3. STEVE NASH (Phoenix): O Canada, tu peux rendre hommage à ton plus flamboyant représentant ! Toujours fringant, l'homme de Colombie Britannique a encore été flamboyant face à Portland. Passé une fois encore non loin du triple double, l'architecte des Suns n'avait pas été aussi performant depuis... quatre ans ! Pas étonnant alors que son nom circule aux quatre côtés de la NBA pour un éventuel trade. Même à 37 ans (il les aura dans trois semaines), Nash n'a rien perdu de sa séduction auprès des entraîneurs, conscients qu'il peut encore mener une équipe au titre. Forcément, ça attire les convoitises...
STATS: 23 PTS (8/14), 6 RBD, 13 AST, 1 STL, 3 TO

4. DERRICK ROSE (Chicago): pour vous, il est le 2e meilleur meneur de toute la NBA derrière Rajon Rondo. A seulement 22 ans, il continue logiquement de progresser. Il a ainsi décidé de prendre encore plus de responsabilités offensives et a amélioré sa moyenne de points marqués (plus de 24 PTS/match). Ses pénétrations sont restées des énigmes pour la défense des Pacers, dépassée, et qu'il a, du coup, battu presque à lui seul, cette bonne Booz' connaissant un soir sans (14 PTS 6 RBD). Le pauvre Darren Collison en est encore transis de peur (10 PTS à 25%) lorsqu'on prononce devant lui le nom de Rose...
STATS: 29 PTS (11/21), 10 RBD, 5 AST, 2 BLK, 3 TO

5. RAJON RONDO (Boston): bien sûr, le Shaq a pris toute la lumière avec sa performance XXXXXL (voir plus bas), mais il ne faut pas oublier que, dans l'ombre, œuvre un meneur de génie, un organisateur hors pair, Rajon Rondo. En son absence, Boston a eu un grave coup de mou. Depuis son retour, tout va beaucoup mieux. Évidemment. Ce gars sait toujours faire, et même plus. Il est la pierre angulaire de l'architecture du jeu des Celtics. Avec lui, le triple double n'est jamais très loin. C'est dire s'il maîtrise ce qui est véritablement devenu un art sous sa coupe. La très grande classe.
STATS: 18 PTS (7/11), 6 RBD, 13 AST, 1 STL, 1 BLK, 2 TO

LE FLOP
C'est une œuvre collective. Une entreprise de destruction massive. Une association de malfaiteurs. Ou de maladroits, plus tôt. Honneur donc à DERRICK FAVORS, STEPHEN GRAHAM et DEVIN HARRIS, auteurs à eux trois d'un joli sabotage (2/18 au total!!). Certes, face aux Lakers, les Nets n'auraient peut-être pas gagné s'ils s'étaient montrés à peine plus adroits. Mais là, franchement, Brooke Lopez, auteur d'un des meilleurs matches de sa carrière (35 PTS 6 RBD 4 AST) a dû maudire ses coéquipiers si peu adroits. Une sorte de cauchemar, quoi...

LA SURPRISE
JARETT JACK (New Orleans): titulaire à Toronto, où il a débuté l'année, Jack a perdu ce statut avec son trade en cours de saison aux Hornets, et une partie de ses statistiques. Mais il sait au moins ce que la victoire signifie, désormais, et il peut encore rendre des services, comme ce vendredi soir face à Houston. Moins saignant que d'ordinaire, Chris Paul a été bienheureux de recevoir son renfort, qui a incontestablement permis aux Hornets de s'imposer. Une bonne acquisition pour la Nouvelle Orléans, donc...
STATS: 23 PTS (8/14), 3 RBD, 7 AST, 1 TO

L'ACTION
Symbole de la facilité des Spurs face aux Mavs, cette action résume le match: Parker pénètre dans la raquette et temporise avant de donner le ballon dans la course à Duncan, lancé, qui place un dunk "statue de la liberté" terrifiant.



Tout aussi affolant, celui de David West, le swingman des Hornets face à Houston: à la lutte avec Jeffries, West s'engouffre dans la raquette et statufie le pauvre Jeffries avec un tomahawk surpuissant.



Allez, encore un dunk, perpétré par les chenapans de Toronto: Amir Johnson sert DeMar DeRozan ligne de fond, pour un autre tomahawk tout aussi spectaculaire. Aïe, pas sur la tête...



Il y a eu aussi, lors d'Utah - Cleveland, une contribution intéressante de CJ Miles, qui ne s'est pas gêné pour écrabouiller le pauvre JJ Hickson d'un bon vieux tomar main gauche à en trembler la nuit.



Mais l'action cinq étoiles, dans ce match et dans cette nuit, nous la devons à Price, Watson et Kirilenko. Price intercepte une passe des Cavs, fonce vers le panier, sert Watson, lequel passe dans le dos pour Kirilenko, qui passe lui aussi dans le dos pour Price dont le lay up parachève ce chef d'œuvre.

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