Subscribe Twitter Facebook

mercredi 24 novembre 2010

NBA: Nowitzki über alles


BILAN DE LA NUIT NBA: 29e NUIT (mardi à mercredi)

RÉSULTATS
Indiana - Cleveland: 100-89
New Jersey - Atlanta: 107-101 a.p.
Washington - Philadelphie: 116-114 a.p.
New York - Charlotte: 110-107
Dallas - Detroit: 88-84
L.A. Lakers - Chicago: 98-91

DIRK NOWITZKI

AU TOP
1. DIRK NOWITZKI (Dallas): face à une équipe de Detroit pourtant peu fringante, le Wunderkid a été obligé de s'employer bien plus qu'il ne l'aurait dû pour permettre aux Texans de s'imposer. Dans un sport collectif, et notamment dans le basket, il est rare voire impossible de voir un joueur seul gagner un match. Il faut croire qu'impossible n'est pas allemand car c'est bien ce qu'a réalisé l'ailier super fort des Mavericks, cerné par une bande de maladroits incommensurables (si on ne le prend pas en compte, Dallas a shooté à... 31% de réussite). Même Jason Terry, venu du banc lui apporter un semblant d'aide, était déréglé (7/17), mais au moins a-t-il assisté comme il a pu l'Allemand: les deux hommes ont ainsi inscrit 24 des 25 derniers points de leur équipe.
STATS: 42 PTS (13/23), 12 RBD, 1 AST, 2 BLK, 1 TO

2. ANDRE IGUODALA (Philadelphie): à peine remis de sa tendinite, le 76er n'a pas réussi à peser suffisamment sur la rencontre pour l'emporter face à Washington. Il a pourtant tout tenté, en attaque comme en défense, manquant d'un rien du tout (deux petites passes décisives) le triple double. Le petit Turner, numéro deux de la draft, étant loin d'être prêt, c'est encore à lui de tenir la baraque, et ce même si les mômes Speights (16 PTS, 9 RBD) et Holiday (10 PTS) ont bien du talent. Cette équipe a de l'avenir, c'est certain, mais en attendant, elle est tenue à bout de bras par l'ami Dédé...
STATS: 23 PTS (6/18), 11 RBD, 8 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO

3. DERRICK ROSE (Chicago): plombé par son banc, Chicago a pourtant longtemps résisté aux Lakers, et c'est plus qu'un signe que Derrick Rose termine meilleur marqueur d'un tel match, face à un tel adversaire: il appartient bien à la race des grands en dépit de son tout jeune âge (le phénomène n'a que 21 ans !). Artest et Fisher s'y sont cassés les dents (voir plus loin), harassés de courir partout pour tenter vainement d'attraper le moustique. Si cela n'a pas suffi malgré l'apport de Noah (19 PTS, 12 RBD), il semble bien que les Bulls et leur meneur chéri aient pris rendez-vous pour l'avenir. Dernier et récurrent écueil pour y laisser une trace: une adresse à améliorer.
STATS: 30 PTS (11/25), 5 RBD, 8 AST, 1 STL, 1 BLK, 3 TO

4. JAVALE MCGEE (Washington): ce type est une terreur. Un buldozzer monté sur pneumatique. Un tank à ressorts. Bref, un phénomène physique. L'alliage parfait entre la puissance et la tonicité. Philadelphie s'en est aperçu mardi soir, stoppé net par ce mur de 2m13. Elton Brand, surtout, qui n'a pas hésité à employer les grands moyens: une ruade ignoble alors que le gamin était parti pour dunker. Eh bien McGee est tellement compact que, s'il a fini roulé en boule sur le sol après cet attentat crapuleux, il avait tout de même réussi à terminer son geste et à dunker ! C'est dire s'il est inarrêtable...
STATS: 24 PTS (9/15), 18 RBD, 2 AST, 2 STL, 4 BLK, 2 TO

5. BROOKE LOPEZ (New Jersey): ce jeune homme n'est pas vraiment de son temps. Il ressemble à ces pivots d'une autre époque, pas du tout aérien, les deux pieds boulonnés au sol. Peu importe, après tout, puisque cela convient aux Nets, ravis de construire leur équipe autour de ce gamin au geste assuré. Face à l'escadrille des Hawks, il a ainsi régné dans les airs et régulé le trafic, laissant peu de passages à Smith (20 PTS), Horford (14 PTS, 10 RBD) et compagnie, habitués à plus de liberté d'ordinaire. C'est évidemment la clé de la victoire des Nets.
STATS: 32 PTS (12/19), 9 RBD, 2 AST, 1 TO

LE FLOP
Pour une fois, c'est une œuvre collective, attribuée à deux arroseurs des Lakers: RON ARTEST et DEREK FISHER. Pour le premier, on peut même parler d'arroseur arrosé puisque d'ordinaire, c'est lui qui fait de la soirée de son adversaire un enfer. Avec lui, shooter devient un calvaire. Cette fois, face aux Bulls, c'était son tour de dérailler, et sévèrement. Même s'il n'a jamais été un grand attaquant, Artest parvient souvent à se limiter lorsqu'il est dans un mauvais soir. On a dit "souvent". Ce mardi soir, c'était un de ces soirs où il a continué à s'enferrer et aurait pu causer la perte de son équipe, tout comme son meneur, pourtant bien plus appliqué en temps normal. Lui aussi a été mauvais, au point de ne délivrer aucune passe décisive, un comble pour un meneur ! On veut bien qu'il s'économise durant la saison régulière, mais pas au point de saloper le boulot !
STATS: ARTEST (L.A. Lakers): 2 PTS (1/8), 3 RBD, 1 STL, 1 BLK, 1 TO; FISHER (L.A. Lakers): 4 PTS (0/6), 2 RBD, 2 STL, 1 TO.

LA SURPRISE
Elle porte un nom, YOUNG, deux prénoms, Thaddeus et Nick, et deux maillots différents, Philadelphie et Washington. Mardi soir, les deux homonymes (ils n'ont aucun lien de parenté) s'affrontaient et aucun n'était titulaire. Mais chacun s'est démené au point de sortir du banc et du lot, une habitude puisque chacun d'eux a déjà figuré dans cette rubrique. Il faut dire que chacun mérite mieux qu'une place en milieu de banc: Thaddeus pour son envergure et sa malice dans la raquette, Nick pour son adresse et son mental. Bref, les deux gagnent à être connus, quoi...
STATS: T. YOUNG (Philadelphie): 15 PTS (7/8), 4 RBD, 1 AST, 2 TO; N. YOUNG (Washington): 19 PTS (7/15), 3 RBD, 1 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO

L'ACTION
Bientôt la fin du premier quart temps entre Indiana et Cleveland. Comme trop souvent par la suite, Cleveland tente mollement d'attaquer le panier, la tentative rate et le ballon arrive dans les mains du Pacer Brandon Rush. Il ne reste que trois secondes. Rush drive, dépasse la ligne médiane, part sur sa droite et à deux-trois mètres de la ligne à trois points, prend son appel à un pied, s'élève et déclenche son tir n'importe comment, à une main. Panier. Rideau.

Aucun commentaire: