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mardi 1 février 2011

NBA :Bryant, comme son nom l'indique


BILAN DE LA NUIT NBA: 96e NUIT (de dimanche à lundi)

RÉSULTATS
Oklahoma - Miami: 103-108
L.A. Lakers - Boston: 96-109
Orlando - Cleveland: 103-87
Philadephie - Denver: 110-99
New York - Detroit: 124-106
Phoenix - New Orleans: 104-102
Golden State - Utah: 96-81

Kobe Bryant

AU TOP
1. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): bien sûr, les Lakers ont fini par s'incliner, victime autant de la force collective des Celtics (32 PTS pour Pierce, 21 pour Allen, 10 PTS 16 AST pour Rondo) que de sa "Kobe" dépendance. Car pour ces retrouvailles entre finalistes de la dernière saison NBA, le soliste magnifique n'a pu compter que sur lui même pour défendre les chances des Lakers. Les autres leaders n'étaient pas au niveau (12 PTS pour Gasol, 11 pour Bynum... et 3 pour Artest, décidément à la ramasse). Bryant a donc pris le destin des siens à son compte, réalisant un véritable festival. Il en a même profité pour dépasser la barrière des 27 000 points en carrière. En vain. Mais il a au moins lancé un message: il faudra lui passer sur le corps pour éliminer les Lakers en playoffs !
STATS: 41 PTS (16/29), 3 RBD, 2 TO

2. DWIGHT HOWARD (Orlando): soirée bien plus tranquille pour Superman, que la visite des Cavs a à peine dérangé. Dominateur sous les panneaux, le surpuissant pivot floridien a étalé sa supériorité physique mais aussi sa toute nouvelle aisance technique, travaillée l'été dernier. Beaucoup plus à l'aise, désormais, en attaque, Howard a reçu en plus le renfort de Ryan Anderson, lors de ce match, ce qui lui a permis d'éviter quelques prises à deux vu le chantier que mettait Anderson, laissé libre dans la raquette (23 PTS 16 RBD !). Howard n'est jamais aussi dangereux que lorsqu'il peut compter sur la présence d'un autre fort intérieur à ses côtés...
STATS: 20 PTS (9/13), 20 RBD, 2 ASR, 1 STL, 2 BLK, 1 TO

3. KEVIN DURANT (Oklahoma): comme Bryant, son époustouflante performance n'a pas suffi pour gagner. Mais la comparaison s'arrête là. Car le meilleur scoreur de toute la NBA a pu, lui, compter sur l'apport confortable de ses lieutenants Westbrook (21 PTS 7 RBD 10 AST) et Green (23 PTS 11 RBD). Malheureusement, le retour de Chris Bosh après 4 matches (entorse) a fait la différence. L'ancien intérieur des Raptors a apporté non seulement des points en attaque (20 PTS), mais aussi une force de dissuasion à l'intérieur, où n'ont pu pénétrer comme ils le voulaient les trois du Thunder. Dommage pour Durant, une fois encore époustouflant, quoique plus maladroit que d'ordinaire.
STATS: 33 PTS (7/20), 10 RBD, 1 AST, 4 STL, 3 TO

4. MARCIN GORTAT (Phoenix): voilà pourquoi les Suns le voulaient absolument. Dans l'échange XXL monté il y a quelques semaines avec Washington et Orlando, Gortat était certainement celui qui a posé le plus de problème tant le Magic rechignait à s'en séparer alors que Phoenix en avait fait une priorité. Finalement, il est bien venu en Arizona, où personne ne s'en plaint. Le Polonais a été bluffant face à New Orleans, frôlant la perfection tant offensivement que défensivement. Doté d'excellentes mains, et d'un corps tanké, il a tout pour devenir un des meilleurs intérieurs de NBA.
STATS: 25 PTS (9/10), 11 RBD, 2 BLK

5. ANDRE IGUODALA (Philadelphie): d'accord, son QI basket est loin d'être le plus développé de la planète. Mais avec lui, on est sûr de deux choses: le spectacle est assuré, et dans un bon soir, il peut battre à peu près n'importe qui à lui seul. C'est ce qui s'est passé dimanche face à Denver. Présent offensivement, Dédé a surtout défendu comme un damné sur Melo Anthony. Résultat, la gâchette s'est enrayée (seulement 12 PTS à 25%) et est sortie de son match alors qu'Iguodala assurait la victoire aux siens. Défenseur d'exception, doté de qualités physiques ébourriffantes, Iguadola a tout pour être un grand. Sauf le sens du jeu. Pas de chance, c'est ce qui fait la différence à long terme...
STATS: 24 PTS (8/12), 3 RBD, 7 AST, STL

LE FLOP
MONTA ELLIS (Golden State): son passage à vide n'a pas été trop préjudiciable à son équipe, vainqueur tout de même de Jazz en perdition (7e défaite d'affilée... même si Deron Williams, affaibli par une tendinite au poignet, n'était pas là, ça fait mal aux dents, quand même!). A l'évidence, il a été victime de l'absence de Williams, remplacé par Raja Bell, superbe défenseur (il ne sait rien faire d'autres !) qui a empêché le soliste des Warriors d'évoluer à son niveau habituel. Gêné par la mobilité de Bell, lui qui se sert d'ordinaire de cette arme pour pénétrer et trouver des ouvertures, Ellis n'a jamais trouvé la solution. Une alerte qui n'a pas porté à conséquence.
STATS; 2 PTS (1/9), 4 RBD, 5 AST, 2 STL, 1 BLK, 2 TO
(à signaler un nouveau grand match de Ron Artest avec les Lakers face à Boston: 3 PTS à 1/10, 4 RBD, 1 AST... c'est Kobe qui va être content!!!)

LA SURPRISE
TIMOFEY MOZGOV (New York): le triomphe face à Detroit a prouvé ce qu'on subodorait depuis un moment: lorsqu'il sera grand, Mozgov sera grand. En d'autres termes, quand il aura assimiler toutes les facettes du jeu NBA et que son jeu atteindra la maturité, il fera très mal. Face aux Pistons, et sans doute pour la première fois dans son année rookie, le Russe s'est fâché, et les intérieurs adverses, pas très doués il est vrai, ont mangé sévère. Rassurant tant, jusqu'à présent, le gamin s'était montré mollasson. Mais s'il se réveille, voilà une bien mauvaise nouvelle pour le gars Turiaf...
STATS: 23 PTS, 14 RBD, 1 AST, 2 TO

L'ACTION
Oklahoma - Miami. On va voir si James et sa clique sont les seuls à pouvoir assurer le spectacle. Westbrook part en drive, mystifie Ilgauskas avec un crossover et une accélération avant de planter un tomahawk main droite sous la barbe de Chris Bosh. Ah, cette jeunesse, aucun respect...!!



New York - Detroit. Interception de Ben Gordon, crossover devant Ray Felton et passe à terre pour T-Prince. Le dunk main gauche du dégingandé du Michigan traumatise le pauvre Mozgov, pourtant brillant lors de cette rencontre.

Phoenix - New Orleans. Deux points d'avance pour Phoenix, une poignée de secondes à jouer. Remise en jeu de Ariza pour West, qui s'infiltre et, sous le panneau, en plein trafic, passe à Thornton dont le lay up et contré in extremis par Grant Hill. Les Hornets réclameront longtemps une faute du vétéran. En vain.

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