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lundi 20 décembre 2010

NBA: Pierce, la totale


BILAN DE LA NUIT NBA: 55e NUIT

RÉSULTATS
Boston - Indiana: 99-88
New Jersey - Atlanta: 89-82
Toronto - L.A. Lakers: 110-120
Detroit - New Orleans: 111-108 a.p.
Sacramento - Houston: 93-102
Oklahoma - Phoenix: 110-113

AU TOP
1. PAUL PIERCE (Boston): Rajon Rondo toujours forfait à cause de sa cheville ? Pas de problème, appelez le 34 et dites "Paul Pierce". Dépannage en tous genres, remplacement, intervention rapide, la maison Pierce sait tout faire: scorer, distribuer, défendre. Indiana s'en est aperçu hier soir. Installé dans le rôle de Rondo, PP34 a étalé l'étendue de sa panoplie sous le nez envieux de Pacers dépassés par sa polyvalence inouïe. Limité à un rôle de swingman par Doc Rivers d'ordinaire, Pierce a rappelé qu'il pouvait être un patron. S'il s'agit d'ailleurs de son premier triple double depuis 4 ans, il en avait tout de même réussi 6 auparavant. La preuve de son talent protéiforme.
STATS: 18 PTS (6/8), 10 RBD, 12 AST, 4 STL, 1 BLK, 3 TO

2. TAYSHAUN PRINCE (Detroit): la victoire des Pistons face aux Hornets est avant tout la sienne. Auteur de son premier double double de la saison, pas loin de réussir le triple double, le longiligne ailier a certes reçu le renfort de Gordon (25 PTS) et Villanueva (17 PTS). Mais c'est bien lui qui a maintenu Detroit à flot face aux assauts du tandem Paul-West (55 PTS à eux deux). Parmi ces Pistons grippés, Prince n'a, lui, jamais sombré, et garde les mêmes statistiques qu'à la grande époque du titre il y a six ans. Bref, une valeur sûre.
STATS: 28 PTS (12/16), 12 RBD, 8 AST, 1 STL, 3 BLK, 2 TO

3. GRANT HILL (Phoenix): à Oklahoma, déserté par son échange grandeur nature avec Orlando et pas encore renforcé par ses nouveaux joueurs, Phoenix avait voyagé léger. Il n'y avait pas grand monde dans l'avion ni sur le banc: 9 joueurs seulement, dont 1 plutôt limité (Barron). Alors, Hill s'est sacrifié, dressant son vieux corps sous la mitraille des jeunes du Thunder (Durant 28 PTS, Westbrook 19 PTS 9 AST). Auteur de son meilleur match offensif depuis 10 ans, l'ancien (38 ans) a fait des heures supplémentaires et montré qu'il pouvait encore retrouvé l'énergie de sa jeunesse. Le passage en défense de zone décidé par coach Gentry et l'apport habituel de l'autre vétéran Steve Nash (20 PTS 10 AST) ont parachevé la victoire des Suns, la victoire du courage et de l'expérience.
STATS: 30 PTS (9/17), 11 RBD, 2 AST, 1 BLK, 2 TO

4. LINAS KLEIZA (Toronto): privée de Bargnani (cheville) et Weems (dos), la raquette des Raptors était déplumée pour la venue des Lakers. Du coup, les Canadiens sont passés par l'extérieur et se sont appuyés sur leur meneur Calderon (20 PTS 12 AST), l'arrière DeRozan (23 PTS, dont 19 dans le 3e quart temps) et surtout Kleiza. Le Lituanien a étalé en un soir tous les progrès qu'il avait fait depuis son premier passage en NBA. Retourné entre temps en Europe, il en est revenu plus mature et complet, avec un mental renforcé par rapport à sa première expérience à Denver. Une fois sa période de réadaptation terminée, il devrait avoir encore plus d'impact. A condition de le responsabiliser comme hier soir...
STATS: 26 PTS (11/21), 10 RBD, 2 AST, 2 TO

LE FLOP
BENO UDRIH (Sacramento): non, ce n'est pas de l'acharnement ! Sincèrement, on n'a rien contre le Slovène, à part le légitime sentiment qu'il est surcôté. Statistiquement, il plafonne, et c'est bien là le problème. Il semble à son maximum, que ce soit dans les chiffres ou dans l'influence sur le jeu. Jamais il ne donne l'impression de pouvoir franchir un palier, marche indispensable pour avoir la responsabilité du contrôle d'une équipe de NBA. En fait, si Udrih ferait un très correct back-up à n'importe quel meneur de la grande ligue, il paraît trop léger, notamment offensivement, pour être titulaire. Et il ne semble pas prêt de changer...
STATS: 6 PTS (0/7), 4 RBD, 7 AST, 3 STL

LA SURPRISE
Elle porte un nom, BYNUM, et deux prénoms, WILL et ANDREW. Ils n'ont aucun lien de parenté, mais la soirée d'hier les a réuni dans la performance. Venus du banc, les deux ont été essentiels dans la victoire de leur équipe. Certes, ce n'est pas si étonnant de constater l'impact d'Andrew Bynum, d'ordinaire titulaire aux Lakers. Sauf qu'il revient tout juste d'une grave blessure et que personne, pas même coach Jackson, ne l'attendait si fort si tôt. Quant à son homonyme Will Bynum, l'ancienne vedette du Maccabi Tel Aviv n'a pas si souvent l'occasion de se montrer. ça a été le cas devant New Orleans, d'autant qu'il a inscrit le lay up de la victoire.
A. BYNUM: 16 PTS (4/6), 7 RBD, 1 BLK
W. BYNUM: 21 PTS (8/10), 9 AST, 1 STL, 5 TO

L'ACTION
Histoire de secouer tout le monde d'entrée, on vous a déniché un tremblement de terre made in Shaq: Pierce envoie une passe lobée pour le alley-oop d'O'Neal, qui écrase son dunk sur le naseau du pauvre Jeff Foster. Pas facile tous les jours la vie d'intérieur NBA...



Ensuite, si Wil Bynum a offert la victoire à Detroit face à New Orleans, celle-ci a été sécurisée par Jason Maxiell d'une drôle de manière: il reste une poignée de secondes aux Hornets pour égaliser, la remise en jeu d'Ariza (très mauvais hier) est interceptée par Maxiell qui fonce vers le panier, se fait chiper à son tour le ballon par West, avant de le récupérer et d'enterrer New Orleans d'un dunk à une main bestial.



Et puis, une spécialité maison de sa majesté Kobe: démarrage ligne de fond pour semer DeRozan, impulsion vers le panier enchaînée d'un mouvement "jordanesque" en l'air pour éviter le contre de Julian Wright avant de déposer un lay up renversé d'une réelle subtilité. Un délice.


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