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mercredi 5 janvier 2011

NBA: Bryant parmi les grands


BILAN DE LA NUIT NBA: 70e NUIT

Kobe Bryant

RÉSULTATS
Miami - Milwaukee: 101-89
New York - San Antonio: 128-115
Chicago - Toronto: 111-91
Memphis - Oklahoma: 110-105
Dallas - Portland: 84-81
Sacramento - Atlanta: 102-108
L.A. Lakers - Detroit: 108-83

AU TOP
1. ZACH RANDOLPH (Memphis): qui peut l'arrêter ? A l'image d'un Griffin (L.A. Clippers) ou d'un Love (Minnesota), Randolph représente la nouvelle vague d'intérieur qui déferle sur la NBA et que nul ne peut arrêter. A la notable nuance que si les deux autres sont des gamins, lui n'est plus un débutant à 29 ans. Mais, jusque là, le Grizzly jouait plutôt les gros nounours sur le terrain et les ours mal léché en dehors. Irascible, incontrôlable, il a semblé souvent sur la mauvaise pente, jusqu'à se ressaisir la saison dernière, où son embellie a été récompensée par une sélection au All Star Game. Logiquement, il devrait en connaître une autre tant sa constance dans l'excellence est remarquable, dans le sens "digne d'être remarquée", donc saluée par un voyage à L.A. le mois prochain...
STATS: 31 PTS (11/20), 16 RBD, 2 STL, 1 TO

2. WILSON CHANDLER (New York): plutôt que de réinstaller Amar'e Stoudemire une énième fois dans ce "hall of fame" du jour, et en dépit du nouveau carton de l'intérieur des Knicks face aux Spurs (28 PTS 9 RBD), place à son acolyte des lignes arrières new yorkaises, Wilson Chandler. Bien aidé par Felton (28 PTS), ce shooteur invétéré a trouvé le bon réglage face à l'apathie inédite de Ginobili, au point de secouer assez fort la maison Spurs pour qu'elle s'écroule. Pas un mince exploit, à mettre notamment au crédit de ce combo capable d'évoluer à trois postes. Apparemment, devant les Texans, il a trouvé sa place (ailier) et franchi un palier... et la barre des 30 PTS qui se refusait à lui depuis le début de saison.
STATS: 31 PTS (13/19), 9 RBD, 4 AST, 1 STL, 2 TO

3. JAMAL CRAWFORD (Atlanta): tiens, revoilà le meilleur 6e homme de la saison passée. Anobli par cette récompense, le remplaçant de luxe des Hawks s'était peut-être endormi sur ce succès, ou avait eu du mal à le digérer à tout le moins. La menace Terry (Dallas) se faisant plus pressante, il semble que cela ait réveillé Crawford. Malgré quelques sautes de concentration encore préjudiciables (5 PTS face à Golden State, 2 face à Detroit) durant la 2e quinzaine du mois dernier, il semble redevenu lui-même depuis un bon mois, et vient même d'aligner trois performances de choix, qui lui permettent de rester sur la coquette moyenne de 27 PTS/m. durant cette période. Dernières victimes, les Kings n'ont rien pu faire.
STATS: 31 PTS (10/17), 2 RBD, 7 AST, 1 STL, 3 TO

4. TYREKE EVANS (Sacramento): bizarre. Alors que son club a annoncé récemment qu'Evans pourrait stopper sa saison à cause d'un problème à la voûte plantaire, le rookie of the year de la saison dernière semble n'avoir jamais été aussi fort cette saison. Ce qui n'est pas très difficile, cela dit, tant il a déçu pendant un bon mois et demi. Mais, depuis décembre, il faut reconnaître qu'il a su redevenir la menace extérieure qu'il constituait la saison dernière, et si cela n'a pas permis aux si faibles Kings de régner, cela rend leurs défaites moins ridicules. Face à Atlanta, aidé par le débutant DeMarcus Cousins (24 PTS 7 RBD), lui aussi talentueux (il en est à 22 PTS/m. lors des 4 dernières sorties de Sacramento), Evans a tout tenté pour renverser le destin du match. Insuffisant, mais prometteur... à moins que sa supposée blessure ne s'aggrave.
STATS: 29 PTS (11/19), 4 RBD, 8 AST, 5 STL, 2 BLK, 1 TO

5. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): cette citation vaut autant pour le match qu'a réalisé sa majesté à Detroit (une fois encore, le triple double n'était pas loin!) que pour l'ensemble de son œuvre. Grâce à un lay-up durant la rencontre, Bryant est devenu le 10e meilleur marqueur NBA de tous les temps en lieu et place de Dominique Wilkins ! Sous les yeux de David Beckham et de Tom Hanks, Kobe est donc entré dans le saint des saints des scoreurs et affiche désormais 26 671 points au compteur. Il ne devrait d'ailleurs pas tarder à passer en 9e position, le légendaire Oscar Robertson ne le devançant que de... 39 points. ça sera peut-être un peu juste pour ce soir face à Phoenix, mais, sauf accident (qu'on ne lui souhaite pas), ce devrait être pour la visite de New Orleans vendredi soir.
STATS: 17 PTS (6/18), 7 RBD, 8 AST, 1 STL, 1 TO

LE FLOP
CARLOS ARROYO (Miami): oh le joli dérapage que voilà ! Chargé de remonter la balle quand LeBron et Dwayne, seigneurs des lieux, ne souhaitent pas s'en charger, le meneur portoricain a un peu dépassé le cadre de ses compétences (et des consignes de coach Spoelstra ?) face à Milwaukee. Manque de chance (et de clairvoyance), il a pratiquement tout mis à côté ! Rien de grave face à des Bucks devenus espèce en voie de disparition, mais mieux vaut ne pas imaginer pareil gabegie face à des Spurs, des Mavs ou des Celtics bien moins intentionnés. Allez, que ça lui serve de leçon!
STATS: 2 PTS (1/7), 4 RBD, 2 AST, 1 STL, 1 BLK, 2 TO

LA SURPRISE
TAJ GIBSON (Chicago): quelques fois utilisé comme titulaire en début de saison, le sophomore a trouvé sa place dans la rotation des Bulls et rentre pour offrir une solution supplémentaire en attaque (il avait passé 9 fois la barre des 10 PTS lors des 12 premières journées) comme en défense (sacré flair au rebond). L'arrivée de Boozer lui a sans doute bouché le passage pour un moment, mais il sait rendre service, comme face à Toronto. Et c'est tout ce qu'on lui demande.
STATS: 16 PTS (8/11), 14 RBD

L'ACTION
La défense était à l'honneur cette nuit. Mis à part quelques dunks plutôt classiques (il y a bien la claquette-dunk de Wade sur le râble d'Ilyasova, spectaculaire mais déjà-vu), rien de bien émouvant du côté des attaquants. Alors on a retenu un contre, survenu lors de Chicago - Toronto. Carlos Boozer sert Taj Gibson dans la raquette, lequel monte au dunk mais, bien placé, Amir Johnson ne plie pas et contre impeccablement la tentative du remplaçant des Bulls. Du travail de soutier, mais du travail d'orfèvre.

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