Subscribe Twitter Facebook

dimanche 16 janvier 2011

NBA: Howard aux mains d'argent


BILAN DE LA NUIT: 78e NUIT

RÉSULTATS
L.A. Clippers - Miami: 111-105
Golden State - L.A. Lakers: 110-115
Utah - New York: 131-125
Phoenix - New Jersey: 118-109 a.p.
Houston - Oklahoma: 112-118
New Orleans - Orlando: 92-89 a.p.
Milwaukee - San Antonio: 84-91
Detroit - Memphis: 99-107
Boston - Sacramento: 119-95
Toronto - Atlanta: 101-104
Indiana - Dallas: 102-89
Charlotte - Chicago: 96-91

DWIGHT HOWARD

AU TOP
1. ZACH RANDOLPH (Memphis): sans maîtrise, la puissance n'est rien ! Ce n'est pas parce qu'il a un petit pneu autour de la taille que Randolph peut se voir attribuer la devise de Pirelli, mais parce qu'elle résume formidablement la progression de l'intérieur des Grizzlies. Avant, c'était à se demander s'il ne sabotait pas ses chances de réussir avec un comportement incohérent, voire franchement débile. Depuis deux ans, concentrés sur le terrain, il s'est hissé au niveau des meilleurs intérieurs de NBA. Récompensé par une sélection au All Star Game, il ne devrait pas connaître cet honneur cette année. Mais c'est simplement dû à la densité à son poste, pas à ses prestations, aussi impressionnante que son gabarit.
STATS: 34 PTS (10/17), 17 RBD, 2 AST, 2 STL, 1 BLK, 2 TO

2. DWIGHT HOWARD (Orlando): si le Magic doit à Turkoglu d'avoir arraché in extremis la prolongation sur un 3 points en toute fin de match, il doit le reste de sa victoire à son leader et pivot, beaucoup trop puissant pour les intérieurs freluquets des Hornets. C'est lui qui a maintenu Orlando hors de l'eau, et il n'a trouvé que Richardson (21 PTS) pour l'aider dans sa tâche, les autres pouvant être taxés de ce même mot (tâches!). Redick (5 PTS), Nelson (2 PTS) et Turk (8 PTS) ont laissé le colosse se débrouiller. Au moins, avec autant de place, Superman a pu évoluer à sa guise et a produit de très gros dégâts dans la raquette de la Nouvelle Orléans. Faut pas le chercher, le surhomme !
STATS: 29 PTS (13/19), 20 RBD, 1 STL, 2 BLK, 3 TO

3. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): le duel que Monta Ellis (38 PTS) et lui se sont livrés a été somptueux. Force est resté au Champion, mais sa majesté a été obligée de s'employer, et ses lieutenants ont dû peser très fort dans la raquette (24 PTS 11 RBD pour Gasol, 20 PTS 9 RBD pour Odom, 11 PTS 14 RBD pour Bynum). Au moins a-t-il démontré qu'il était revenu à son top physique et qu'il était déjà prêt pour les choses sérieuses, en playoff. Après l'avoir tancé d'avoir joué sa carte individuelle les jours passés, le coach Jackson l'avait cette fois invité à secouer les troupes en tentant un maximum sa chance. Et cette fois, ça a fonctionné. Comme quoi tout est une question de timing...
STATS: 39 PTS (13/21), 6 RBD, 4 AST, 3 STL, 6 TO

4. JAMAL CRAWFORD (Atlanta): le meilleur 6e homme en titre a encore frappé! Après une mise en route plutôt délicate, il a retrouvé toute sa fougue. Sur les 6 derniers matches, Crawford tourne en effet à 23,5 PTS/m. Comme par hasard, les Hawks ont remporté 5 de ces 6 rencontres, preuve qu'il est indispensable à son équipe. Contre Toronto, il a incontestablement été le facteur X côté Georgien, celui qui a fait pencher la balance, les cadres des deux équipes se neutralisant. Il a intérêt à réitérer ce genre de performance s'il veut conserver son titre de "super sub": avec le retard qu'il a pris en début de saison, il semble bien loin d'un John Terry, le swingman de luxe des Mavs. Pour l'instant...
STATS: 36 PTS (12/23), 3 RBD, 2 AST

5. STEVE NASH (Phoenix): les rumeurs le prétendent au cœur d'un échange grandeur nature, et pas comme monnaie d'échange de complément. Non, à 36 ans, le meneur des Suns attire encore l'intérêt de nombreuses franchises, preuve de son incroyable longévité. Et ce n'est pas sa prestation sur le parquet des Nets qui a dû doucher ses prétendants. Une fois encore, le Canadien a montré une maîtrise rare de son poste et de son basket. Toujours aussi complet, il s'est surtout montré lorsque tout s'est décidé, en prolongation, lors de laquelle il a inscrit 10 points. C'est certain: Nash n'a pas d'âge et est indestructible.
STATS: 23 PTS (6/17), 7 RBD, 16 AST, 1 STL, 3 TO

LE FLOP
RICHARD JEFFERSON (San Antonio): depuis le début de saison, tout le monde vante l'allant retrouvé de l'ancien Piston, enfin opérationnel après une année à s'adapter au jeu des Spurs. Mouais. C'est pas encore tout à fait ça ! Toujours fâché avec son shoot, l'ailier tente de se montrer utile dans les autres compartiments du jeu, mais a surtout la chance d'appartenir à une équipe tellement forte que ses errements, encore fréquents, ne porte pas trop préjudices au collectif. Mais à mesure que le printemps va arriver, il lui faudra retrouver son niveau de début de saison. Sinon, les Spurs auront un sacré problème...
STATS: 0 PT (0/5), 6 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 TO

LA SURPRISE
Elle porte deux noms inconnus, ou presque, ceux de SHAWNE WILLIAMS et BILL WALKER. Ces deux ailiers remplaçants ont leurs habitudes en bout de banc des Knicks et sont habitués, d'ordinaire, à y rester. Mais à Utah, ils ont pesé suffisamment sur le match au point de manquer de peu d'offrir ce match à des New Yorkais pourtant ballottés par le Jazz. Très précis, les deux habituels soutiers se sont tranformés en shooteurs d'élite, au point d'inscrire chacun plus de points qu'Amar'e Stoudemire (22 PTS pour le leader des Knicks). Jusqu'à présent, Williams n'avait jamais dépassé les 15 PTS, et Walker, les 10. ça ressemble quand même sacrément à un coup de chance...
WILLIAMS: 25 PTS (8/12), 2 RBD, 1 STL
WALKER: 23 PTS (8/11), 1 RBD, 3 TO

L'ACTION
Allez, encore un petit mouvement à la Harlem Globe Trotters pour commencer. Il vient du meneur remplaçant des Suns, Dragic, sur transition, il pénètre dans la raquette et délivre une passe entre ses jambes et avec rebond pour Robin Lopez. Charmant.



Une rareté, ensuite, Tim Duncan à la ramasse: le minuscule Earl Boykins, coincé côté droit, affole le géant avec son dribble et ses feintes avant de sauter pour finir avec un shoot à la cuiller.



Même finition, mais amorcée différemment, pour Rajon Rondo: le chrono affiche seulement 5,6 secondes avant la mi-temps. Le meneur des Celtics traverse tout le terrain en drive main droite et, excentré à droite, balance lui aussi à la cuiller un shoot à la cuiller sans effort, dans la continuité. Lorsque la sirène retentit, le ballon passe dans l'arceau. Quelle maîtrise...



Enfin, un shoot pour la gagne, celui à 3 points plein axe de Mike Bibby, servi par une remise en jeu de Crawford. Là, il faut en avoir... du sang froid, pour l'inscrire, celui-là!

Aucun commentaire: