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vendredi 14 janvier 2011

NBA: forever Young...


BILAN DE LA NUIT: 77e NUIT (de mardi à mercredi)

RÉSULTATS
Philadelphie - Indiana: 103-111
Washington - Sacramento: 136-133 a.p.
Minnesota - San Antonio: 96-107
Denver - Phoenix: 132-98
Portland - New York: 86-100
L.A. Lakers - Cleveland: 112-57

Nick Young

AU TOP
1. NICK YOUNG (Washington): depuis le début de saison, toute la NBA a les yeux rivés sur le numéro 1 de la draft, John Wall, et c'est vrai que le môme vaut le coup d'œil. Il l'a encore démontré face à Sacramento (22 PTS 9 AST). Mais la vraie révélation côté Wizards se nomme Nick Young. En début de saison, après quelques cartons (20 PTS contre Phila, Boston et Toronto), nous l'avions évoqué dans la catégorie "surprise" tant son avènement n'avait été prévu par personne. Mais il a depuis démontré sa constance à ce niveau, au point même d'entrer dans une autre dimension face aux Kings et de franchir pour la première fois de sa carrière la barrière des 40 PTS. Shooteur unidimensionnel, il ne pouvait espérer que le banc vu ses stats modestes auparavant. Mais maintenant qu'il se montre irrésistible, il est sur le point de devenir le leader offensif d'une équipe des Wizards qui se découvre.
STATS: 43 PTS (14/22), 4 RBD, 3 AST, 3 TO

2. KEVIN LOVE (Minnesota): la livraison habituelle. Face aux Spurs, qui avaient certainement paramétré le problème, l'ailier très très fort a livré sa prestation standard, sur des bases quand même très très élevée. Assurément, les Spurs avaient pour consigner de le laisser faire son show sans trop chercher à le ralentir, ou alors juste un peu (son adresse a chuté à 30%), et de se concentrer sur les autres. Pari gagné, et énième démonstration que Love doit se sentir désespérément seul dans cette équipe. Ridnour et Webster n'ont pas été trop gênants (18 PTS chacun), et Beasley a été étouffé (7 PTS). Les Wolves se sont inclinés paisiblement, malgré un nouveau match d'anthologie de leur leader. Il doit trouver le temps long, le pauvre...
STATS: 20 PTS (7/20), 20 RBD, 2 AST, 2 STL, 1 TO

3. AARON AFFLALO (Denver): le lieutenant de Carmelo Anthony (28 PTS 10 RBD) a, cette fois, tenu la vedette face à Phoenix. Plutôt régulier, il connaît parfois quelques montées de température, et c'est ce qui s'est produit face aux Suns, avec une insolente réussite et un match presque parfait de l'arrière, d'ordinaire plutôt dévolu aux tâches défensives. Il faut croire que la proximité de Melo l'inspire, car il a acquis une vraie dimension offensive depuis son arrivée aux Nuggets. A Detroit, il était très rare de le voir ainsi artiller. Ils doivent d'ailleurs s'en mordre les doigts de pied, les Pistons. Ils sont passés à côté d'un vrai talent!
STATS: 31 PTS (11/14), 9 RBD, 2 AST, 2 BLK

4. DARREN COLLISON (Indiana): ce n'est plus une surprise, c'est une confirmation. La saison passée, il avait remplacé sans trembler Chris Paul à New Orleans lors de sa blessure. Cette fois, c'est lui le taulier aux Pacers, et mis à part une blessure en début de saison, cela se passe pour le mieux. Les 76ers peuvent en témoigner, étourdis par le tempo instauré par le jeune homme, bien aidé par ses comparses Granger (27 PTS) et Dunleavy (20 PTS, une folie...). Ultra adroits (51% au shoot, 50% à 3 PTS, 100% aux lancers), les Pacers et Collison sont certes moins spectaculaires que leurs adversaires du soir. Mais question efficacité, il n'y a pas photo...
STATS: 21 PTS (8/15), 1 RBD, 13 AST, 3 STL, 1 TO

5. RONNY TURIAF (New York): gloire au Potatipi, éblouissant face à Portland! Appliqué en défense devant Aldridge, moins prolifique qu'à l'accoutumée avec ce drôle de garde du corps sur le râble, le Français s'est également montré en attaque, et a apporté son écot en plus des habituels Stoudemire (23 PTS), Felton (17 PTS 14 AST) et Chandler (17 PTS). Un apport inattendu et bienvenu puisque Turiaf est considéré avant tout comme un "enforcer", un type qui apporte énergie et dissuasion dans la raquette, limite une brute. Mais, face aux Blazers, Turiaf a démontré qu'il était autre chose qu'un bucheron. Tant mieux !
STATS: 19 PTS (8/9), 10 RBD, 3 AST, 3 STL, 2 BLK, 1 TO

LE FLOP
SAMARDO SAMUELS (Cleveland): avec cette prestation, l'intérieur jamaïcain a démontré pourquoi personne n'avait cru en lui à sa sortie de Fac, au printemps dernier. Il était pourtant le meilleur joueur du programme de Louisville, mais nul n'a misé sur lui et il a été obligé de passer par la Summer League pour se faire remarquer. Il en a profité pour convaincre les Cavs, qui l'ont signé pour pas cher. Vu ses premières prestations, c'est quand même trop pour un joueur qui n'a foulé le parquet qu'à sept reprises, et n'a jamais marqué plus de 7 points. Le summum a été atteint contre les Lakers, où Samuels s'est entêté à shooter n'importe comment. Byron Scott doit être dans une sacrée mouise pour donner autant de ticket de shoot à un débutant aussi maladroit. Pauvres Cavs!
STATS: 3 PTS (1/12), 6 RBD, 1 STL, 1 BLK, 4 TO

LA SURPRISE
FRANCISCO GARCIA (Sacramento): le Dominicain ne sera jamais une star, mais il peut rendre des services, comme face à Washington, où il a terminé meilleur scoreur de son équipe, à égalité avec Udrih. Arrière funambule, il est capable de surprendre lorsque son shoot répond présent comme ce fut le cas au Verizon Center où, décalé à un poste d'ailier qui n'est pas le sien habituellement, il devait gêner un maximum Rashard Lewis. Si le résultat n'a pas été complètement probant (Lewis a bien failli réaliser un triple double), cela a permis à Garcia de se montrer offensivement, et aux Kings de pousser les Wizards à la prolongation. Coach Westphal pourrait du coup être inspiré de retenter l'expérience à l'avenir.
STATS: 26 PTS (9/17), 4 RBD, 1 AST, 2 BLK

L'ACTION
Les Lakers ont fait flotter un parfum d'exhibition lors du triomphe face à Cleveland: interception de Gasol, passe pour Bryant, seul, qui fait rebondir le ballon sur le plexiglas pour le dunk viril d'Andrew Bynum. "Harlem Globe Trotters" style...



A Portland aussi les Knicks ont assuré le spectacle. Rebond de Turiaf pour Felton qui trouve Stoudemire lancé. Son tomahawk main droite d'une grande amplitude résonne encore dans tout l'Oregon...



Showtime également pour Philadelphie qui, quoique battu par Indiana, assure toujours au niveau des highlights. D'abord grâce à Jrue Holiday, dont la feinte de passe sur transition suivie d'un lay up a quelque chose de subtile dans un monde de barbares.



Et puis il y a l'interception d'Iguodala pour Meeks, qui retrouve Iguodala déjà en l'air dans la raquette mais, au lieu de tenter sa chance, "Dédé" délivre d'un coup de poignet une passe aveugle arrière pour Marreese Speights et son tomahawk main droite retentissant.



Enfin, le dunk de la soirée (il y a aussi celui de Martin sur Childress lors de Denver - Phoenix) est pour Cousins qui délivre un dunk renversé main droite de toute beauté. Manque de chance, c'est sur la bouille de notre pauvre Kévin Séraphin. Le métier qui rentre, quoi...

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