BILAN DE LA NUIT NBA: 35e NUIT
RÉSULTATS
Miami - Washington: 105-94
Oklahoma - New Orleans: 95-89
Dallas - Houston: 101-91
Utah - Milwaukee: 109-88
AU TOP
1. AL JEFFERSON (Utah): au Jazz, le patron, c'est indubitablement Deron Williams. Mais encore lui faut-il des relais. C'est parfois Paul Millsap. Et c'est souvent Al Jefferson, installé comme chez lui dans la raquette d'Utah, remplaçant zélé de Boozer, parti à Chicago. Moins massif que son prédécesseur, il s'impose en douceur et en finesse en attaque, comme le montre son excellent pourcentage (78% de réussite sur ce match, 50% cette saison et en carrière), et profite de ses longs segments et de son sens du basket pour gober les rebonds (8,7 cette saison et en carrière). Le Jazz ne regrette pas son ancien pivot. Carlos qui, déjà ?
STATS: 22 PTS (11/14), 11 RBD, 4 BLK, 2 TO
2. RUSSEL WESTBROOK (Oklahoma): lorsqu'il a fallu prendre les choses en main alors que New Orleans semblait s'envoler vers la victoire, ce n'est pas Kevin Durant, encore impressionnant (26 PTS 11 RBD) mais Westbrook qui a pris ses responsabilités, emmenant son équipe lors d'un 20-8 décisif. Cela valait bien quelques déchets (8 ballons perdus), rapidement oubliés devant la prestation exceptionnel du génie, qui a même éclipsé Chris Paul, pourtant concerné (17 PTS, 14 AST). Ce gamin a quelque chose de rare, décidément...
STATS: 25 PTS (9/19), 5 RBD, 11 AST, 5 STL, 8 TO
3. DERON WILLIAMS (Utah): même si le meneur des Bucks Brandon Jennings (27 PTS) lui a - un peu - donné du fil à retordre, Williams a tout de même réussi un grand match face à Milwaukee. Un de plus. Maître de son art et du tempo de son équipe, il a su accélérer au bon moment pour porter l'estocade, initiant un 11-0 fatal aux Bucks en début de quatrième quart-temps. Les Jazz ont gagné leur 6 derniers matches, et ils le doivent en grande partie à ce de génie.
STATS: 22 PTS (8/12), 5 RB, 10 AST, 1 STL, 5 TO
4. LEBRON JAMES (Miami): on l'a déjà dit, des trois demi-dieux floridiens, le "chosen one" est celui qui s'en est le mieux sorti depuis le début de saison. Il est bien le seul à essayer d'organiser un semblant d'allant collectif tout en gardant ses réflexes de scoreur, et ne s'est pas troué, contrairement à Wade par moments. Face à des Wizards limités, LeBron a endossé sa panoplie de superhéros et multiplié les actions de bravoure. Il ne devrait pas atterrir tout de suite: mercredi soir, le Heat affrontera les tristes Pistons de Detroit. A moins que Rip Hamilton ne sorte un des matches dont il a le secret...
STATS: 30 PTS (10/18), 6 RBD, 5 AST, 1 STL, 1 BLK, 7 TO
LE FLOP
JOHN SALMONS (Milwaukee): le mauvais Salmons était de sortie, hier soir. Celui qui gâchait son talent à Chicago la saison dernière et que ses coéquipiers voulaient stranguler. Revenu à de bonnes intentions à son arrivée chez les Bucks, "barbichette" retombe parfois dans ses travers, comme face à Utah cette nuit. Complètement déréglé (9% au shoot), pas totalement utile dans les autres secteurs du jeu, il a plombé son équipe qui n'avait pas besoin de ça face à des Jazz bien plus talentueux. Avec une moyenne en chute libre (19,9 PTS/match aux Bucks la saison dernière, 12 cette saison), il ne risque pas de postuler pour le titre de joueur ayant le plus progressé. A 30 ans, est-ce déjà le début de la fin ?
STATS: 6 PTS (1/11), 4 RBD, 4 AST, 1 STL, 1 TO
LA SURPRISE
CHRIS DOUGLAS-ROBERTS: arrivé sans bruit de New Jersey, CDR semble s'acclimater sans souci à Milwaukee. Auteur de belles prestations en pré-saison, régulier autour de la quinzaine de points, il pensait débuter en fanfare la saison... avant de se blesser à l'œil. Revenu pour le match précédent face à Charlotte, il s'était montré, avant de littéralement exploser cette nuit face à Utah. Une bonne nouvelle pour coach Scott Skiles, privé de Bogut, Gooden et Maggette. Un peu de talent en renfort ne peut pas nuire.
STATS: 19 PTS (5/12), 4 RBD, 1 AST, 1 BLK, 2 TO
L'ACTION
Un bon vieux dunk du "chosen one", ça vous dit. Alors, c'est parti !
Collé par Alonzo Gee, arrière remplaçant des Wizards, LeBron profite de l'écran de son partenaire Joël Anthony pour filer vers le panier, décoller et claquer un dunk main droite du plus bel effet à la barbe de la défense du Capitole. Du grand art.
RÉSULTATS
Miami - Washington: 105-94
Oklahoma - New Orleans: 95-89
Dallas - Houston: 101-91
Utah - Milwaukee: 109-88
AU TOP
1. AL JEFFERSON (Utah): au Jazz, le patron, c'est indubitablement Deron Williams. Mais encore lui faut-il des relais. C'est parfois Paul Millsap. Et c'est souvent Al Jefferson, installé comme chez lui dans la raquette d'Utah, remplaçant zélé de Boozer, parti à Chicago. Moins massif que son prédécesseur, il s'impose en douceur et en finesse en attaque, comme le montre son excellent pourcentage (78% de réussite sur ce match, 50% cette saison et en carrière), et profite de ses longs segments et de son sens du basket pour gober les rebonds (8,7 cette saison et en carrière). Le Jazz ne regrette pas son ancien pivot. Carlos qui, déjà ?
STATS: 22 PTS (11/14), 11 RBD, 4 BLK, 2 TO
2. RUSSEL WESTBROOK (Oklahoma): lorsqu'il a fallu prendre les choses en main alors que New Orleans semblait s'envoler vers la victoire, ce n'est pas Kevin Durant, encore impressionnant (26 PTS 11 RBD) mais Westbrook qui a pris ses responsabilités, emmenant son équipe lors d'un 20-8 décisif. Cela valait bien quelques déchets (8 ballons perdus), rapidement oubliés devant la prestation exceptionnel du génie, qui a même éclipsé Chris Paul, pourtant concerné (17 PTS, 14 AST). Ce gamin a quelque chose de rare, décidément...
STATS: 25 PTS (9/19), 5 RBD, 11 AST, 5 STL, 8 TO
3. DERON WILLIAMS (Utah): même si le meneur des Bucks Brandon Jennings (27 PTS) lui a - un peu - donné du fil à retordre, Williams a tout de même réussi un grand match face à Milwaukee. Un de plus. Maître de son art et du tempo de son équipe, il a su accélérer au bon moment pour porter l'estocade, initiant un 11-0 fatal aux Bucks en début de quatrième quart-temps. Les Jazz ont gagné leur 6 derniers matches, et ils le doivent en grande partie à ce de génie.
STATS: 22 PTS (8/12), 5 RB, 10 AST, 1 STL, 5 TO
4. LEBRON JAMES (Miami): on l'a déjà dit, des trois demi-dieux floridiens, le "chosen one" est celui qui s'en est le mieux sorti depuis le début de saison. Il est bien le seul à essayer d'organiser un semblant d'allant collectif tout en gardant ses réflexes de scoreur, et ne s'est pas troué, contrairement à Wade par moments. Face à des Wizards limités, LeBron a endossé sa panoplie de superhéros et multiplié les actions de bravoure. Il ne devrait pas atterrir tout de suite: mercredi soir, le Heat affrontera les tristes Pistons de Detroit. A moins que Rip Hamilton ne sorte un des matches dont il a le secret...
STATS: 30 PTS (10/18), 6 RBD, 5 AST, 1 STL, 1 BLK, 7 TO
LE FLOP
JOHN SALMONS (Milwaukee): le mauvais Salmons était de sortie, hier soir. Celui qui gâchait son talent à Chicago la saison dernière et que ses coéquipiers voulaient stranguler. Revenu à de bonnes intentions à son arrivée chez les Bucks, "barbichette" retombe parfois dans ses travers, comme face à Utah cette nuit. Complètement déréglé (9% au shoot), pas totalement utile dans les autres secteurs du jeu, il a plombé son équipe qui n'avait pas besoin de ça face à des Jazz bien plus talentueux. Avec une moyenne en chute libre (19,9 PTS/match aux Bucks la saison dernière, 12 cette saison), il ne risque pas de postuler pour le titre de joueur ayant le plus progressé. A 30 ans, est-ce déjà le début de la fin ?
STATS: 6 PTS (1/11), 4 RBD, 4 AST, 1 STL, 1 TO
LA SURPRISE
CHRIS DOUGLAS-ROBERTS: arrivé sans bruit de New Jersey, CDR semble s'acclimater sans souci à Milwaukee. Auteur de belles prestations en pré-saison, régulier autour de la quinzaine de points, il pensait débuter en fanfare la saison... avant de se blesser à l'œil. Revenu pour le match précédent face à Charlotte, il s'était montré, avant de littéralement exploser cette nuit face à Utah. Une bonne nouvelle pour coach Scott Skiles, privé de Bogut, Gooden et Maggette. Un peu de talent en renfort ne peut pas nuire.
STATS: 19 PTS (5/12), 4 RBD, 1 AST, 1 BLK, 2 TO
L'ACTION
Un bon vieux dunk du "chosen one", ça vous dit. Alors, c'est parti !
Collé par Alonzo Gee, arrière remplaçant des Wizards, LeBron profite de l'écran de son partenaire Joël Anthony pour filer vers le panier, décoller et claquer un dunk main droite du plus bel effet à la barbe de la défense du Capitole. Du grand art.
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