LA NUIT DES FRENCHIES
Difficile de suivre le raisonnement de Flip Saunders (qui a ajouté "s'il en a un" ?). Sa gestion du rookie français KEVIN SERAPHIN a de quoi désarçonner le gamin. La nuit dernière, le coach de Washington a sciemment oublié le petit Frenchy sur le banc, ne lui offrant que quelques minutes, que l'ancien Choletais a d'ailleurs plutôt correctement utilisées. Le gamin restait pourtant sur une probante démonstration de ses qualités défensives deux jours plus tôt, face à une petite équipe nommée Lakers, pas vraiment manchote en la matière. Et là, alors que l'adversaire, New Jersey, est bien moins armé, et que ses options habituelles sont soit absentes (Yi Jianlian et Andrew Blatche) soit ailleurs (McGee, 2 PTS 5 RBD... pouahhh), Saunders a usé et abusé du limité Trevor Booker (11 PTS 9 RBD) sans jamais le relever. Il semble pourtant que Séraphin aurait pu le soulager et apporter sa dureté à une équipe qui en manque tant. Cela dit, ce n'est pas JOHAN PETRO qui a appuyé là où ça blesse dans la raquette des Wizards: le pivot tricolore, une fois de plus, n'a pas servi à grand chose le temps de montrer son numéro 27 sur le parquet. Et comme en plus il a été particulièrement maladroit (25% de réussite), Petro n'a pas franchement été pour grand chose dans la domination démesurée de son équipe au rebond (52 au total, contre 37 seulement pour Washington) et, fatalement, dans la victoire de son équipe. Visionnaire, coach Saunders...!
Comme PAPE SY continue de sécher dans un placard d'Atlanta comme un lycéen devant une épreuve de philo du bac, le seul meneur tricolore en activité cette nuit était donc TONY PARKER, une fois encore impressionnant aux commandes des Spurs. Si ce match a été celui de Tim Duncan (28 PTS 16 RBD !), si c'est Manu Ginobili qui a emballé le tout d'un shoot victorieux au buzzer, le frenchy a été prépondérant dans cette victoire à Denver (112-113). Chauncey Billups étant toujours absent, TP a profité de son avantage de vitesse sur Ty Lawson pour visiter chaque recoin de la raquette des Nuggets, jusqu'aux paniers qu'il connaît désormais... par cœur. Il y a quelques semaines, coach Pop' disait que Parker jouait le meilleur basket de sa vie. Une fois encore, il avait raison.
STATS
SERAPHIN (4'22): 2 PTS (1/1), 2 RBD, 1 STL, 1 TO
PETRO (8'13): 2 PTS (1/4), 3 RBD, 1 STL, 1 BLK, 1 TO
SY: DNP
PARKER (37'16): 24 PTS (9/19), 2 RBD, 9 AST, 1 STL, 2 TO
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
Difficile de suivre le raisonnement de Flip Saunders (qui a ajouté "s'il en a un" ?). Sa gestion du rookie français KEVIN SERAPHIN a de quoi désarçonner le gamin. La nuit dernière, le coach de Washington a sciemment oublié le petit Frenchy sur le banc, ne lui offrant que quelques minutes, que l'ancien Choletais a d'ailleurs plutôt correctement utilisées. Le gamin restait pourtant sur une probante démonstration de ses qualités défensives deux jours plus tôt, face à une petite équipe nommée Lakers, pas vraiment manchote en la matière. Et là, alors que l'adversaire, New Jersey, est bien moins armé, et que ses options habituelles sont soit absentes (Yi Jianlian et Andrew Blatche) soit ailleurs (McGee, 2 PTS 5 RBD... pouahhh), Saunders a usé et abusé du limité Trevor Booker (11 PTS 9 RBD) sans jamais le relever. Il semble pourtant que Séraphin aurait pu le soulager et apporter sa dureté à une équipe qui en manque tant. Cela dit, ce n'est pas JOHAN PETRO qui a appuyé là où ça blesse dans la raquette des Wizards: le pivot tricolore, une fois de plus, n'a pas servi à grand chose le temps de montrer son numéro 27 sur le parquet. Et comme en plus il a été particulièrement maladroit (25% de réussite), Petro n'a pas franchement été pour grand chose dans la domination démesurée de son équipe au rebond (52 au total, contre 37 seulement pour Washington) et, fatalement, dans la victoire de son équipe. Visionnaire, coach Saunders...!
Comme PAPE SY continue de sécher dans un placard d'Atlanta comme un lycéen devant une épreuve de philo du bac, le seul meneur tricolore en activité cette nuit était donc TONY PARKER, une fois encore impressionnant aux commandes des Spurs. Si ce match a été celui de Tim Duncan (28 PTS 16 RBD !), si c'est Manu Ginobili qui a emballé le tout d'un shoot victorieux au buzzer, le frenchy a été prépondérant dans cette victoire à Denver (112-113). Chauncey Billups étant toujours absent, TP a profité de son avantage de vitesse sur Ty Lawson pour visiter chaque recoin de la raquette des Nuggets, jusqu'aux paniers qu'il connaît désormais... par cœur. Il y a quelques semaines, coach Pop' disait que Parker jouait le meilleur basket de sa vie. Une fois encore, il avait raison.
STATS
SERAPHIN (4'22): 2 PTS (1/1), 2 RBD, 1 STL, 1 TO
PETRO (8'13): 2 PTS (1/4), 3 RBD, 1 STL, 1 BLK, 1 TO
SY: DNP
PARKER (37'16): 24 PTS (9/19), 2 RBD, 9 AST, 1 STL, 2 TO
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
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