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jeudi 23 décembre 2010

NBA: Howard, superhéros solitaire


BILAN DE LA NUIT NBA: 57e NUIT (de mardi à mercredi)

RÉSULTATS
Charlotte - Oklahoma: 81-99
Orlando - Dallas: 99-105
Chicago - Philadelphie: 121-76
Memphis - New Jersey: 94-101
Sacramento - Golden State: 109-117 a.p.
L.A. Lakers - Milwaukee: 79-98

DWIGHT HOWARD

AU TOP
1. DWIGHT HOWARD (Orlando): C'est Lex Lutor qui doit se frotter les mains. Si Superman Howard n'a rien perdu de ses superpouvoirs (20e double double de la saison), il ne gagne plus jamais. Ou alors très peu, 1 seule fois lors des 8 derniers matches. Les ajustements effectués ces derniers jours avec l'arrivée de 4 nouveaux joueurs n'ayant pour l'instant rien donné, bien au contraire, Howard est seul face à l'ennemi. Sans alliés, on ne peut s'en sortir seul, même quand on est un héros.
STATS: 26 PTS (11/19), 23 RBD, 0 AST, 3 STL, 2 BLK, 3 TO

2. MONTA ELLIS (Golden State): en deux rencontres, l'arrière surdoué des Warriors a inscrit 80 points ! A Sacramento, Ellis s'est régalé jusqu'au bout de la nuit, avec 10 points dans la prolongation pour offrir la victoire à Golden State, une denrée suffisamment rare (c'est seulement la 2e en 11 rencontres) pour être dégustée à sa juste valeur. Paul Westphal, le peu clairvoyant coach des Kings, avaient choisi de ne pas mettre de pression défensive sur le meneur, tout comme son homologue Keith Smart, le bien nommé. Résultat, même Beno Udrih a brillé (34 PTS, record battu), sans penser à ses coéquipiers toutefois (1 seul passe décisive), contrairement à Ellis. Les comparaisons sont cruelles, parfois, mais tellement explicites...
STATS: 36 PTS (12/29), 4 RBD, 7 AST, 4 STL, 1 BLK, 4 TO

3. KEVIN DURANT (Oklahoma): son comparse Russel Westbrook en période de ralentissement (15 PTS 4 AST "seulement"), le meilleur marqueur de la saison NBA a repris le contrôle du Thunder et son rôle d'homme providentiel. C'est lui qui a secoué les siens, menés à l'entame du dernier quart temps par Charlotte... pour terminer avec près de 20 points d'avance. Certes, en face, il n'y avait pas grand monde de concerné par la défense, et seuls Diaw et à un degré moindre Jackson se démenaient vraiment. N'empêche, Durant a une fois encore prouvé qu'il était une gâchette d'exception.
STATS: 32 PTS (8/13), 7 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO

4. DERRICK ROSE (Chicago): c'est la plus belle déculottée de la saison. 45 points dans la musette, ça va piquer un moment les joues des 76ers. Leurs bourreaux sont nombreux, mais le coupable principal est toujours le même côté Bulls, le prodige Rose (21 ans), sensationnel meneur-puncheur. Il a été l'ordonnateur et l'instigateur de ce triomphe aux allures de boucherie face à Philadelphie, charriant sur ses épaules Deng (22 PTS), Boozer (16 PTS 11 RBD) et le reste de l'équipe, jusqu'à l'élémentaire mister Watson (14 PTS), peu habitué à ce genre de festins avec sa condition de meneur remplaçant. C'est là toute la difficulté de vivre dans l'ombre d'un géant comme Rose.
STATS: 22 PTS (7/13), 5 RBD, 12 AST, 1 STL

A SIGNALER: plutôt discret lors de la victoire face à Orlando (17 PTS), Dirk Nowitzki en a tout de même profité pour entrer dans le top 25 des joueurs ayant marqué le plus de points dans toute l'histoire de la NBA. Il déloge le mythique Larry Bird de ce prestigieux classement avec désormais 21 798 points. Respect.

LE FLOP
La récompense est collégiale, et pas franchement bienvenue. Orlando s'est engagé dans des grandes manœuvres pour retrouver dynamisme et allant, bref, pour gagner de nouveau. Les Floridiens ont du coup laissé partir quatre joueurs pour en accueillir autant... pour un résultat aussi triste, en tout cas pour le moment. Face à Dallas, les nouveaux ont plombé l'ambiance et le match. Le parfois déroutant JASON RICHARDSON a montré sa propension à dévisser sévère par moment, le père HEIDO TURKOGLU a confirmé qu'il avait la main moins chaude que lors de son premier passage au Magic, et GILBERT ARENAS a fait du Arenas, c'est à dire n'importe quoi. Au total, un ignoble 7/30 aux tirs. Affreux, affreux, affreux... Finalement, le seul qui a assumé et assuré a été le moins connu des quatre, l'ailier Earl Clark, impeccable (3/3 au tir), lui. Il vaudrait mieux pour le Magic que ce soit la première et dernière fois...

LA SURPRISE
EARL BOYKINS (Milwaukee): il a été l'homme de l'exploit, pas le seul, mais le plus influent, et aussi le plus inattendu. Le lutin (1m65) a d'autant plus surpris qu'il a estoqué les Lakers au moment le moins propice: lorsque le zen master Jackson s'est décidé à grandir son équipe, alignant en même temps sur le parquet ses big men Bynum et Gasol. Trop petit, trop vif, trop malin, Boykins a piqué les colosses comme un moustique et donné de l'urticaire aux Lakers, confirmant au passage les difficultés des Angellinos à ce poste (Fisher et Blake sont en souffrance depuis le début de saison). A 34 ans, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas montré autant à son avantage (il n'avait pas dépassé les 10 PTS depuis le début de saison).
STATS: 22 PTS (8/12), 3 RBD, 2 AST, 2 TO

L'ACTION
Il ne reste que deux secondes à jouer et Sacramento tient enfin une victoire avec 5 défaites de suite. Avec 3 points d'avance, il ne peut pas lui arriver grand chose. Remise en jeu pour les Warriors, ligne de fond. Wright envoie le ballon en dehors de la raquette pour Radmanovic, un bon mètre derrière la ligne à trois points. Darnell Jackson, au marquage, est en retard, le Serbe dégaine et envoie Golden State en prolongation. Groggy, Sacramento ne s'en remettra pas.

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