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samedi 11 décembre 2010

NBA: Howard aux mains d'argent


BILAN DE LA NUIT NBA: 45e NUIT

RESULTATS
Philadelphie - Boston: 101-102
Dallas - New Jersey: 102-89
Portland - Orlando: 97-83

Howard
AU TOP
1. DWIGHT HOWARD (Orlando): il a été le seul à éviter la noyade, à ne pas perdre l'équilibre sur la crête de la vague de Blazers déchaînés. Alors que ses Magics étaient démontés, la tête dans un siphon comme Vince Carter (6 PTS à... 16%!!), Superman surfait sur son talent pour éviter à son équipe de boire complètement la tasse. Mais même ses superpouvoirs n'ont pas suffi face à la furia blazer et Howard a fini certes par s'incliner, mais la cape à la main. ça, c'est un héros!
STATS: 39 PTS (13/20), 15 RBD, 1 STL, 3 BLK, 4 TO

2. RAJON RONDO (Boston): chahuté par les garnements de Phila, fatigué de devoir rattraper les bétises des mômes de son gang (Garnett et Pierce, 24 PTS à eux deux !), le magicien avait pourtant gardé un tour dans sa boîte à malice. Un dernier truc d'illusionniste qui a marché, une fois encore, et permis aux Celtics de se tirer d'un sac de noeuds. Pour le reste, rien que du classique: 9e victoire de rang de Boston et un Rondo plus étourdissant que jamais...!
STATS: 19 PTS (9/14), 5 RBD, 14 AST, 3 STL, 3 TO

3. DIRK NOWITZKI (Dallas): aucune surprise sur le podium de l'excellence. Troisième crack pour une nuit propice au talent. L'Allemand, toujours aussi complet, a été relayé par un Marion à l'efficacité retrouvée (18 PTS à 80%). Plus que quiconque, le Wunderkid sait mettre ses coéquipiers en confiance, de par son jeu et sa personnalité. Il bonifie son équipe et ça, ça n'a aucun prix. C'est inestimable, comme lui...
STATS: 21 PTS (8/10), 10 RBD, 1 AST, 1 STL, 2 TO
LE FLOP
VINCE CARTER (Orlando): OK, il lui arrive encore parfois de s'envoler pour quelques arabesques dont il a le secret. Mais, quelques fois, comme jeudi soir à Portland, il finit le nez sur le tarmac, en bout de piste, en bout de vie de basketteur, ce qui le guette définitivement à bientôt 34 ans. S'il ne mise plus systématiquement sur son physique, comme à la grande époque de Toronto, il a transformé son jeu grâce à son shoot. Mais quand il devient maladroit, c'est la fin. S'il lui arrive encore de griffer, l'ancien Raptor ne croque plus personne. Surtout quand il est contenu par un chasseur de la trempe de Batum...
STATS: 6 PTS (2/12), 7 RBD, 2 AST

LA SURPRISE
THADDEUS YOUNG (Philadelphie): promis, c'est la dernière fois. A force de surprendre, ce n'est plus une surprise. Le gamin (22 ans) continue à aligner les cartons comme à la foire, et il va bientôt décrocher le pompon. Car va inévitablement se poser la question de sa titularisation. Coach Collins a déjà tranché le cas Evan Turner (numéro 2 de la draft, numéro 1 des drames absolus), il ne va pas tarder à se pencher sur celui de Spencer Hawes, l'inefficace pivot. Elton Brand peut être décalé à sa place, et Young entrer dans le 5 majeur. Et ça, ça ne serait pas une surprise...
STATS: 16 PTS (7/11), 7 RBD, 1 AST, 2 TO

L'ACTION
On en a recensé trois. Accrochez vous à votre PC, ça va aller en s'accélérant.

D'abord, le coup tactique du soir, réussi par les Celtics, donc par Doc Rivers. Phila possède 1 PT d'avance sur Boston, mais il reste 6,6 secondes, ballon aux Celtics. Rondo contrôle, Garnett embrouille la défense des 76ers qui ne parvient pas à switcher à temps sur le marquage, et KG se retrouve avec un avantage de taille conséquent sur le petit Holiday, meneur de son état. Mismatch imparable (on appelle "mismatch" quand, sur une offensive, un joueur bénéficie d'un avantage de poids ou de taille sur son adversaire direct). Rondo délivre une passe lobée au-dessus de Holiday, attrapée en l'air par Garnett, pour un lay-up tout confort et une victoire qui l'a été beaucoup moins...



Ensuite, sortez les enfants, bandez les yeux des grands parents, Dédé la tabasse rôde dans les parages. Suite à une shoot raté de Brand, Iguodala arrive lancé et fracasse l'arceau avec une claquette dunk à une main absolument terrifiante. Brrrrrrrrr....



Enfin, autre classique de l'effroi, l'écran d'Howard bloque Roy et Cunningham, permettant à Vince Carter de filer sous le panier et de planter un dunk reverse main droite sous le pif, qu'il a maousse, du sieur Marcus Camby. Si vous grelottez, c'est pas l'hiver, c'est Vinsanity !




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