BILAN DE LA NUIT NBA: 91e NUIT
RÉSULTATS
Washington - Denver: 109-120
Boston - Cleveland: 112-95
Dallas - L.A. Clippers: 112-105
Sacramento - Charlotte: 89-94
L.A. Lakers - Utah: 120-91
AU TOP
1. JASON TERRY (Dallas): au foot, il aurait gagné le surnom de "super sub", super remplaçant. En basket, il est un 6e homme de première main. Peut-être le meilleur dans le rôle. En tout cas, il est candidat au titre, détenu par Jamal Crawford (Atlanta). Face à des Clippers décidément effrontés, il a fallu qu'il jaillisse du banc pour que tout rentre dans l'ordre et que les Mavs s'imposent. Certes, Nowitzki retrouve son adresse (20 PTS) et Chandler poursuit son embellie de la saison (21 PTS), mais c'est bien Terry qui a fait la différence, et même pris franchement les choses en main avec JJ Barea vu le naufrage de Kidd (voir plus bas). Il ne devrait pas être loin de la récompense, quand même, en fin de saison...
STATS: 28 PTS (11/22), 1 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 TO
2. ANDREW BYNUM (L.A. Lakers): pas étonnant que les Lakers aient autant guetté son arrivée. Depuis qu'il est là, si tout n'a pas été forcément rose, Odom et Gasol ont pu souffler (parfois trop, mais c'est un autre débat). L'intérieur de L.A. a en tout cas montré qu'il était en pleine possession de ses capacités face à aux balèzes de la raquette d'Utah: Millsap et Jefferson n'ont pas existé face à lui, preuve que son apport rééquilibre totalement l'équipe et pose des problèmes insolubles aux adversaires. Un peu comme Boston avec Perkins, les Lakers au complet font décidément très peur!
STATS: 19 PTS (6/9), 11 RBD, 1 AST, 3 BLK, 3 TO
3. NENE (Denver): le pivot brésilien enchaîne les festivals comme pour dire à ses dirigeants: "vous inquiétez pas, si Melo s'en va, moi, je peux prendre la franchise sous mon aile". Si l'on doute que cela suffise à faire gagner les Nuggets sans leur artilleur en chef, il est certain que Nene appartient à l'élite des pivots NBA. Il ne fait pas de bruit, n'hésite pas à salir son costume dans des tâches de bûcheron, mais son abattage défensif ne grève en rien ses dons offensifs. Face aux Wizards, il en a fait la démonstration nette, et rendu une copie quasiment sans rature. Encore un qui est sous-coté...
STATS: 21 PTS (8/9), 9 RBD, 1 AST, 1 BLK, 2 TO
4. JJ HICKSON (Cleveland): il n'a bien évidemment pas pu, à lui seul, colmater toutes les brèches, face à une équipe de Boston justement appréciée pour sa capacité à porter le danger de tous les côtés, même en l'absence du gros Shaq (coup au genou). Mais Hickson peut désormais lutter presque à armes égales avec le gratin des intérieurs de la conférence est... et c'est bien le seul dans sa triste équipe ! C'est d'ailleurs dommage que ses indéniables progrès (il a augmenté toutes ses stats de 30% environ) soient cachés (gâchés) par la médiocrité de ses partenaires. Allez, il y aura des jours meilleurs, gamin!
STATS: 12 PTS (6/10), 17 RBD, 5 AST, 4 BLK, 2 TO
LE FLOP
JASON KIDD (Dallas): ce n'est pas la première fois que le meneur des Mavs est pointé ainsi du doigt accusateur de l'échec. Chaque fois, il a su se remobiliser pour se réveiller et réussir un bon match en suivant. Mais il est incontestable que la mécanique grippe de plus en plus, au moins autant que les articulations du vétéran. Face aux Clippers, Kidd a eu l'intelligence de ne pas insister, voyant qu'il était dans un mauvais jour sur le plan offensif. Il s'est donc concentré sur l'organisation et la distribution du jeu, et a laissé JJ Barea briller à sa place et dans son rôle. Une belle leçon de sagesse.
STATS: 1 PT (0/4), 2 RBD, 7 AST, 2 STL, 1 BLK
LA SURPRISE
KWAME BROWN (Charlotte): on ne peut lui enlever ça, Jordan est fidèle. Au moins à ses convictions. A moins, qu'une fois encore, il est envie d'avoir raison contre tout le monde. En tous les cas, après l'avoir pourtant ouspillé du temps où il était directeur des opérations basket à Washington, sa majesté le propriétaire des Bobcats a offert une nouvelle chance à Brown, qu'il avait choisi en 1ère place de la draft il y a... presque dix ans, alors que Brown n'était qu'un lycéen. A l'évidence, il ne sera jamais la superstar dont rêvait MJ, mais, patiemment, il est en train de devenir un honnête intérieur NBA, comme il l'a brillamment montré face à Sacramento (prière de ne pas rire, merci !). Vu par où il est passé, c'est déjà pas si mal...!
STATS: 13 PTS (3/8), 18 RBD, 2 AST, 1 STL, 1 BLK, 2 TO
L'ACTION
Il y en a deux. La plus conventionnelle, un alley oop déclenché, côté droit, par le remplaçant des Mavs Stevenson pour le pivot Chandler, terminé par un ébouriffant dunk à deux mains sur la tête de Foye.
Et puis il y a l'OVNI réussi par Lamar Odom, le remplaçant super luxe des Lakers, à Utah. Serré de près par Elson, Odom drive main droite vers la ligne de fond. Déséquilibré par Elson, il balance un finger roll main gauche longue distance avant de sortir ligne de fond... et ça rentre. Un panier incroyable...
RÉSULTATS
Washington - Denver: 109-120
Boston - Cleveland: 112-95
Dallas - L.A. Clippers: 112-105
Sacramento - Charlotte: 89-94
L.A. Lakers - Utah: 120-91
AU TOP
1. JASON TERRY (Dallas): au foot, il aurait gagné le surnom de "super sub", super remplaçant. En basket, il est un 6e homme de première main. Peut-être le meilleur dans le rôle. En tout cas, il est candidat au titre, détenu par Jamal Crawford (Atlanta). Face à des Clippers décidément effrontés, il a fallu qu'il jaillisse du banc pour que tout rentre dans l'ordre et que les Mavs s'imposent. Certes, Nowitzki retrouve son adresse (20 PTS) et Chandler poursuit son embellie de la saison (21 PTS), mais c'est bien Terry qui a fait la différence, et même pris franchement les choses en main avec JJ Barea vu le naufrage de Kidd (voir plus bas). Il ne devrait pas être loin de la récompense, quand même, en fin de saison...
STATS: 28 PTS (11/22), 1 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 TO
2. ANDREW BYNUM (L.A. Lakers): pas étonnant que les Lakers aient autant guetté son arrivée. Depuis qu'il est là, si tout n'a pas été forcément rose, Odom et Gasol ont pu souffler (parfois trop, mais c'est un autre débat). L'intérieur de L.A. a en tout cas montré qu'il était en pleine possession de ses capacités face à aux balèzes de la raquette d'Utah: Millsap et Jefferson n'ont pas existé face à lui, preuve que son apport rééquilibre totalement l'équipe et pose des problèmes insolubles aux adversaires. Un peu comme Boston avec Perkins, les Lakers au complet font décidément très peur!
STATS: 19 PTS (6/9), 11 RBD, 1 AST, 3 BLK, 3 TO
3. NENE (Denver): le pivot brésilien enchaîne les festivals comme pour dire à ses dirigeants: "vous inquiétez pas, si Melo s'en va, moi, je peux prendre la franchise sous mon aile". Si l'on doute que cela suffise à faire gagner les Nuggets sans leur artilleur en chef, il est certain que Nene appartient à l'élite des pivots NBA. Il ne fait pas de bruit, n'hésite pas à salir son costume dans des tâches de bûcheron, mais son abattage défensif ne grève en rien ses dons offensifs. Face aux Wizards, il en a fait la démonstration nette, et rendu une copie quasiment sans rature. Encore un qui est sous-coté...
STATS: 21 PTS (8/9), 9 RBD, 1 AST, 1 BLK, 2 TO
4. JJ HICKSON (Cleveland): il n'a bien évidemment pas pu, à lui seul, colmater toutes les brèches, face à une équipe de Boston justement appréciée pour sa capacité à porter le danger de tous les côtés, même en l'absence du gros Shaq (coup au genou). Mais Hickson peut désormais lutter presque à armes égales avec le gratin des intérieurs de la conférence est... et c'est bien le seul dans sa triste équipe ! C'est d'ailleurs dommage que ses indéniables progrès (il a augmenté toutes ses stats de 30% environ) soient cachés (gâchés) par la médiocrité de ses partenaires. Allez, il y aura des jours meilleurs, gamin!
STATS: 12 PTS (6/10), 17 RBD, 5 AST, 4 BLK, 2 TO
LE FLOP
JASON KIDD (Dallas): ce n'est pas la première fois que le meneur des Mavs est pointé ainsi du doigt accusateur de l'échec. Chaque fois, il a su se remobiliser pour se réveiller et réussir un bon match en suivant. Mais il est incontestable que la mécanique grippe de plus en plus, au moins autant que les articulations du vétéran. Face aux Clippers, Kidd a eu l'intelligence de ne pas insister, voyant qu'il était dans un mauvais jour sur le plan offensif. Il s'est donc concentré sur l'organisation et la distribution du jeu, et a laissé JJ Barea briller à sa place et dans son rôle. Une belle leçon de sagesse.
STATS: 1 PT (0/4), 2 RBD, 7 AST, 2 STL, 1 BLK
LA SURPRISE
KWAME BROWN (Charlotte): on ne peut lui enlever ça, Jordan est fidèle. Au moins à ses convictions. A moins, qu'une fois encore, il est envie d'avoir raison contre tout le monde. En tous les cas, après l'avoir pourtant ouspillé du temps où il était directeur des opérations basket à Washington, sa majesté le propriétaire des Bobcats a offert une nouvelle chance à Brown, qu'il avait choisi en 1ère place de la draft il y a... presque dix ans, alors que Brown n'était qu'un lycéen. A l'évidence, il ne sera jamais la superstar dont rêvait MJ, mais, patiemment, il est en train de devenir un honnête intérieur NBA, comme il l'a brillamment montré face à Sacramento (prière de ne pas rire, merci !). Vu par où il est passé, c'est déjà pas si mal...!
STATS: 13 PTS (3/8), 18 RBD, 2 AST, 1 STL, 1 BLK, 2 TO
L'ACTION
Il y en a deux. La plus conventionnelle, un alley oop déclenché, côté droit, par le remplaçant des Mavs Stevenson pour le pivot Chandler, terminé par un ébouriffant dunk à deux mains sur la tête de Foye.
Et puis il y a l'OVNI réussi par Lamar Odom, le remplaçant super luxe des Lakers, à Utah. Serré de près par Elson, Odom drive main droite vers la ligne de fond. Déséquilibré par Elson, il balance un finger roll main gauche longue distance avant de sortir ligne de fond... et ça rentre. Un panier incroyable...
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