LA NUIT DES FRENCHIES
Courte nuit de mardi pour les représentants du basket français en NBA. Finalement, le moment fort de la journée avait été quelques heures plus tôt la confirmation de l'arrivée aux Raptors de Toronto d'ALEXIS AJINCA, sous utilisé à Dallas, mis à part deux titularisations de suite il y a une dizaine de jours. Avec le recul, c'est à se demander si c'est vraiment Rick Carlisle qui avait choisi de le promouvoir ainsi ou si les ordres venaient d'en haut, histoire de mettre en vitrine le Français pour convaincre les Raptors de le recruter...
Ajinça était donc déjà parti lorsque le coup d'envoi de la rencontre des Mavs face aux Clippers a été donné. Et comme RODRIGUE BEAUBOIS n'a toujours pas obtenu le feu vert pour retrouver les parquets, IAN MAHINMI s'est senti un peu seul, d'autant que son passage n'a rien eu de fulgurant. Chargé d'offrir des fautes à son équipe, il a rempli son devoir (trois fautes en huit minutes !). Le problème, c'est qu'il a ajouté 3 pertes de balle qui, elles, n'étaient pas franchement prévues. Voilà qui ne risque pas de lui faire une bonne publicité...
KEVIN SERAPHIN est un peu dans le même cas. Sur-protégé par le staff de Washington, l'ancien Choletais perd son temps sur le banc des Wizards. C'est jour de fête lorsqu'il dépasse les 5 minutes de présence en match. Dans ces cas là, il ne doit surtout pas se rater, et c'est un peu ce qui s'est passé face à Denver. Ses deux tirs manqués sont autant d'épines dans ses grands pieds, car Flip Saunders veut des joueurs rapidement opérationnels, son équipe ressemblant plutôt à une garderie. Mais à force de le laisser moisir sur le banc, Saunders enlève toute sa spontanéité à Séraphin et le place au pied du mur dès qu'il fait appel à lui. Pour rester sur le parquet, le rookie frenchy doit être immédiatement rentable, ce qui, sorti de Griffin et de quelques extraterrestres, est tout de même délicat. Même son coéquipier, le surdoué John Wall, a besoin de s'installer pour se sentir bien. Séraphin doit garder foi en ses immenses qualités et son heure viendra. Sûrement. Mais sans doute pas cette saison...
Dernier tricolore, BORIS DIAW n'a pas tiré sur la machine face à Sacramento. Comme d'habitude, il a laissé le jeu venir à lui et s'est contenté de ce qui venait. A l'arrivée, une polyvalence bienvenue, beaucoup d'aides et d'apport invisible mais rien de mirobolant côté feuille de stats. Certes, il est indispensable, mais en attendant, c'est toujours Wallace et Jackson (respectivement 19 et 21 points) qui brillent... en partie grâce à lui. Bobo s'en contente, et c'est bien dommage!
STATS
SERAPHIN (8'44): 0 PT (0/2), 1 RBD, 1 TO
BEAUBOIS: DNP
MAHINMI (9'16): 0 PT (0/1), 1 RBD, 1 STL, 3 TO
DIAW (23'21): 6 PTS (2/5), 5 RBD, 2 AST, 1 STL, 2 TO
FRENCHY DE LA NUIT: Boris Diaw
Courte nuit de mardi pour les représentants du basket français en NBA. Finalement, le moment fort de la journée avait été quelques heures plus tôt la confirmation de l'arrivée aux Raptors de Toronto d'ALEXIS AJINCA, sous utilisé à Dallas, mis à part deux titularisations de suite il y a une dizaine de jours. Avec le recul, c'est à se demander si c'est vraiment Rick Carlisle qui avait choisi de le promouvoir ainsi ou si les ordres venaient d'en haut, histoire de mettre en vitrine le Français pour convaincre les Raptors de le recruter...
Ajinça était donc déjà parti lorsque le coup d'envoi de la rencontre des Mavs face aux Clippers a été donné. Et comme RODRIGUE BEAUBOIS n'a toujours pas obtenu le feu vert pour retrouver les parquets, IAN MAHINMI s'est senti un peu seul, d'autant que son passage n'a rien eu de fulgurant. Chargé d'offrir des fautes à son équipe, il a rempli son devoir (trois fautes en huit minutes !). Le problème, c'est qu'il a ajouté 3 pertes de balle qui, elles, n'étaient pas franchement prévues. Voilà qui ne risque pas de lui faire une bonne publicité...
KEVIN SERAPHIN est un peu dans le même cas. Sur-protégé par le staff de Washington, l'ancien Choletais perd son temps sur le banc des Wizards. C'est jour de fête lorsqu'il dépasse les 5 minutes de présence en match. Dans ces cas là, il ne doit surtout pas se rater, et c'est un peu ce qui s'est passé face à Denver. Ses deux tirs manqués sont autant d'épines dans ses grands pieds, car Flip Saunders veut des joueurs rapidement opérationnels, son équipe ressemblant plutôt à une garderie. Mais à force de le laisser moisir sur le banc, Saunders enlève toute sa spontanéité à Séraphin et le place au pied du mur dès qu'il fait appel à lui. Pour rester sur le parquet, le rookie frenchy doit être immédiatement rentable, ce qui, sorti de Griffin et de quelques extraterrestres, est tout de même délicat. Même son coéquipier, le surdoué John Wall, a besoin de s'installer pour se sentir bien. Séraphin doit garder foi en ses immenses qualités et son heure viendra. Sûrement. Mais sans doute pas cette saison...
Dernier tricolore, BORIS DIAW n'a pas tiré sur la machine face à Sacramento. Comme d'habitude, il a laissé le jeu venir à lui et s'est contenté de ce qui venait. A l'arrivée, une polyvalence bienvenue, beaucoup d'aides et d'apport invisible mais rien de mirobolant côté feuille de stats. Certes, il est indispensable, mais en attendant, c'est toujours Wallace et Jackson (respectivement 19 et 21 points) qui brillent... en partie grâce à lui. Bobo s'en contente, et c'est bien dommage!
STATS
SERAPHIN (8'44): 0 PT (0/2), 1 RBD, 1 TO
BEAUBOIS: DNP
MAHINMI (9'16): 0 PT (0/1), 1 RBD, 1 STL, 3 TO
DIAW (23'21): 6 PTS (2/5), 5 RBD, 2 AST, 1 STL, 2 TO
FRENCHY DE LA NUIT: Boris Diaw
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