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vendredi 14 janvier 2011

NBA: Boozer fait peur


BILAN DE LA NUIT NBA: 76e NUIT

RÉSULTATS
Charlotte - Memphis: 96-82
Boston - Houston: 102-108
Chicago - Detroit: 95-82

Carlos Boozer

AU TOP
1. CARLOS BOOZER (Chicago): sans vrai leader (meilleur marqueur de son équipe, Tayshaun Prince a terminé avec 15 PTS !), comment les Pistons pouvaient-ils espérer battre les Bulls, qui en ont deux ? En périphérie règne Derrick Rose, le meneur prodige, affolant d'aisance (voir "l'action"). Et l'intérieur est le royaume du Booz', effrayant de puissance et de mobilité pour un gabarit pareil (2m06, 120 kg, il est pas beau, le bestiau ?), lequel s'est évidemment senti à son aise face à la résistance quasi inexistante des Grizzlies. D'ailleurs, porter un nom pareil pour finalement ressembler à une armée d'oursons en peluche, ça a dû le faire rigoler, le père Boozer...
STATS: 27 PTS (12/17), 11 RBD, 1 AST, 3 TO

2. STEPHEN JACKSON (Charlotte): il est toujours aussi givré, capable des folies les plus destructrices, pour l'adversaire comme pour sa propre équipe, mais il semble régénéré, pour ne pas dire canalisé, depuis l'arrivée sur le banc du vénérable Paul Silas (67 ans). En sept matches sous la coupe de Silas, Jacks' a chaque fois inscrit plus d'une vingtaine de points, preuve d'une constance inconnue jusqu'ici. Face à Memphis, il a emmené ses coéquipiers à la victoire, et endossé ainsi le costume de patron qui semblait bien trop épais pour lui auparavant. Reste à savoir si le doux dingue saura conserver ce leadership quand Mohamed et surtout Wallace reviendront de blessure.
STATS: 27 PTS (11/23), 6 RBD, 4 AST, 4 STL, 1 BLK, 3 TO

3. AARON BROOKS (Houston): pourtant diminués par de nombreuses absences (Martin, Miller, Hayes, Ming...), les Rockets ont réussi l'exploit de cette soirée de lundi, et leur véloce meneur n'y est pas pour rien. De retour de blessure, il a pratiquement gagné son duel avec Rajon Rondo, certes toujours aussi généreux (12 AST), mais peu productif au scoring et dispendieux. Brooks a contrôlé le tempo de son équipe et du match, au côté de Lowry, son remplaçant, positionné à ses côtés pour cette rencontre face aux grands Celtics. Surmotivé, Brooks a aiguillonné Boston sans relâche, jusqu'à ce que l'édifice bostonien ne s'écroule à la surprise générale à cause d'un quasi inconnu. Qui a dit que le basket était une science exacte ?
STATS: 24 PTS (8/15), 1 RBD, 5 AST, 2 TO

LE FLOP
OJ MAYO (Memphis): est-ce le gnon qu'il a pris dans l'avion des Grizzlies lors d'un déplacement de la part d'un coéquipier (Allen pour ne pas le nommer) ? Est-ce son retrait du 5 majeur, décidé par le coach ? Est-ce le temps morose, même aux US ? En tout cas, la mire de son tir est totalement faussée, comme Charlotte a pu s'en apercevoir. Pour un shooteur pur, c'est tout de même ennuyeux puisque le chenapan ne sait pas trop que faire d'autre. Cela dit, qui dans son équipe, à part Randolph (15 PTS 15 RBD), peut se targuer de ne pas avoir sombré ? Personne. Allez, OJ, y'aura des soirs meilleurs...!
STATS: 4 PTS (1/8), 3 RBD, 1 AST, 1 BLK, 3 TO

LA SURPRISE
MARQUIS DANIELS (Boston): dans la rotation "king size" des Celtics, Daniels n'est pas franchement prioritaire, autant l'avouer. Et quand il obtient, parfois, des vivas, c'est pour des bouts de match, des bribes d'action, de fugaces moments de gloire. Mais, devant Houston et au sein d'une équipe apathique et maussade, le Marquis a donné de sa personne pour empêcher les Rockets de réaliser l'exploit... en vain. D'autres que lui n'ont pas eu ce souci et Boston a fini dans le décor, en dépit de son impressionnante armada (Allen, Pierce, les deux O'Neal, Davis...). Comme quoi, sans maîtrise, la puissance n'est rien. Même quand on s'appelle Celtics.
STATS: 19 PTS (7/8), 7 RBD, 1 AST, 2 STL, 1 TO

L'ACTION
Un choc, tout d'abord. Vision irréelle. Rose plane dans le ciel, là-haut. Sur une balle perdue des Pistons, le meneur des Bulls a récupéré le ballon et traversé le terrain. Il transmet à Ronnie Brewer qui lui remet en alley-oop, en l'air et à une main. Rose s'élève alors, et assène un tomahawk main droite à une hauteur stupéfiante... Petit rappel: le jeunot mesure à peine 1m90...



Ensuite, deux instantanés de la défaite des Celtics sur leur parquet devant Houston. On ne pourra pas dire que Big Daddy ne se bat pas. A la lutte avec Patterson sur un ballon qu'il vient d'intercepter, Davis plonge dessus et, au sol, adresse la passe à Von Wafer, qui termine avec un tomar main droite plutôt velu.



Fin du premier quart, toujours les Celtics à l'attaque. Il reste 2,9 secondes, remise en jeu sous les propres panneaux de Boston. Rondo traverse tout le terrain avec Budinger à sa poursuite, conduit son ballon main gauche avant d'envoyer de la main droite une sorte de "floater" qui termine dans le panier alors que la sirène retentit. Tout cela dans la plus grande des décontraction, évidemment...!

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