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vendredi 31 décembre 2010

NBA: Wade et Wright avaient tout bon


BILAN DE LA NUIT NBA: 64e NUIT

RÉSULTATS
Atlanta - Golden State: 103-93
Charlotte - Cleveland: 101-92
Washington - Indiana: 104-90
Detroit - Boston: 104-92
Minnesota - Denver: 113-119
New Orleans - L.A. Lakers: 88-103
Oklahoma - New Jersey: 114-93
Houston - Miami: 119-125
Phoenix - Philadelphie: 110-123
Sacramento - Memphis: 100-98
L.A. Clippers - Utah: 95-103

DORELL WRIGHT

AU TOP
1. DWAYNE WADE (Miami): c'est un peu "à toi à moi" entre King James et lui, une manière de ne pas froisser les égos. Manière aussi de trouver des solutions à cette équation à multiples inconnues que constitue le Heat. Quand James est moins bien, c'est Wade qui prend le destin de l'équipe en main. Et inversement. Depuis quelques jours, c'est clairement D-Wade qui régale, et se régale, avec une symphonie en guise de partition face à des Rockets incapables de le réduire au silence. Vu le récital, c'eut été dommage...
STATS: 45 PTS (17/24), 7 RBD, 1 AST, 2 STL, 6 TO

2. ZACH RANDOLPH (Memphis): le maousse costaud des Grizzlies a encore joué les chefs de meute face à Sacramento. Si ça n'a pas permis à Memphis de s'imposer, c'est parce qu'il était seul face à Udrih (24 PTS), Evans (21 PTS) et Cousins (21 PTS aussi). Mais si les Grizzlies ont tenu aussi longtemps, c'est bien parce qu'il s'est démultiplié, au point de compenser les errements de son leader (Gay, 17 PTS à 35%) et des siens. Il a notamment détruit à lui seul Dalembert, Thompson, Landry et Greene. Seul Cousins a pu se sortir de ses grosses papattes de Grizzly, une des raisons qui expliquent la défaite sur le fil des hommes du Tennessee.
STATS: 35 PTS (15/27), 17 RBD, 3 AST, 2 STL

3. DORELL WRIGHT (Golden State): face à des Hawks qui reprennent de l'altitude (4e victoire en 5 matches), l'ailier des Warriors a fait ce qu'il a pu pour faire oublier le mauvais soir de son leader, le serial scoreur Monta Ellis, affreusement maladroit ce mercredi soir (seulement 12 PTS à 30% de réussite). Auteur d'une progression fulgurante cette saison (il a doublé toutes ses statistiques) en passant de Miami à Golden State, Wright a d'ailleurs battu face à Atlanta son record de points en carrière. Reste maintenant à... battre des adversaires !
STATS: 32 PTS (13/21), 11 RBD, 2 STL, 3 TO

4. STEPHEN JACKSON (Charlotte): on l'annonce aux Bulls, où il serait, paraît-il, le plus beau des compléments à Derrick Rose. Pour faire sa promotion, et se sortir du marasme bobcats, ce flingueur patenté n'a pas changé sa méthode: artiller le plus possible, dans n'importe quelle position. Quelques fois, ça rate. Souvent, ça rentre. Face à Cleveland, c'est rentré encore et encore, de loin, en pénétration, en transition, sur attaque placée... Apparemment, l'arrivée de Paul Silas lui a redonné un coup de fouet, comme à son coéquipier Augustin d'ailleurs (28 PTS). Si ça pouvait aussi être le cas pour Bobo Diaw...
STATS: 38 PTS (11/24), 6 RBD, 4 AST, 2 STL, 2 TO

5. PAUL PIERCE (Boston): Rondo absent, Garnett blessé (il a ressenti une gêne musculaire après 10 minutes de jeu), Allen fâché avec son shoot (12 PTS), Pierce a donc été forcé de se bouger à Detroit. Pas suffisamment pour repousser un Tracy McGrady retrouvé et titulaire (21 PTS 8 AST) et un Prince solide (18 PTS), mais assez pour rappeler que si Rondo est l'indispensable maître à jouer, si Garnett est le général en chef, le vrai leader technique des Celtics, c'est lui. Absolument capable de tout faire sur un terrain, Pierce est vraiment un joueur d'exception, sans doute pas salué comme il devrait l'être. Un monsieur.
STATS: 33 PTS (11/16), 5 RBD, 8 AST, 4 STL, 5 TO

LE FLOP
MARCUS THORNTON (New Orleans): l'année dernière, pour ses débuts en NBA, ce petit gabarit avait surpris tout le monde par son culot et sa dextérité. Pour être aimable, on va écrire que cette saison n'est pas celle de la confirmation. Avec des statistiques en baisse, et une influence sur l'équipe qui s'en trouve logiquement diminuée, Thornton n'a passé la barre des 15 PTS à 4 reprises seulement cette année. Et, face aux Lakers, il a proprement coulé à pic, à l'image de ce qu'il réalise - ou plutôt qu'il ne réalise pas - depuis la mi-décembre. Il n'a réussi que 8 tirs sur 30 lors des 3 derniers matches. Allez, ça va s'arranger avec la nouvelle année!
STATS: 5 PTS (2/11), 1 TO

LA SURPRISE
Personne ne s'est réellement signalé.

L'ACTION
On commence calmement avec la jolie passe volleyée de Marvin Williams face à Golden State pour le dunk du pivot d'Atlanta Al Horford.

On poursuit avec un autre dunk, lors de Charlotte-Cleveland. Démarrage côté droit de Ramon Sessions qui profite de l'écran de Jamison pour éliminer d'un crossover Augustin, le meneur de Charlotte, avant de claquer un dunk mamouthéen (néologisme estampillé Jacques Monclar) sur le museau fumant de Nasr Mohamed, le grand tout mou des Bobcats...



Ensuite on peut souligner le pick and roll d'école récité par les Lakers Derek Fisher et Pau Gasol, trouvé sous le panneau par une passe aveugle du premier nommé et auteur d'un smash devant ce brave bûcheron d'Okafor.



Spéciale dédicace pour l'avant-dernière action: le plus Poncherello des C.H.I.P.S du 31 décembre appréciera ces deux contres successifs: d'abord celui subit par le prodige des Clippers Blake Griffin de la part du peu tolérant Paul Millsap, puis la réponse de l'autre côté du parquet de Randy Foye sur la tentative de Ronnie Price. Égalité un partout, balle au centre...



Et puis il y a l'action de la soirée, du côté de Sacramento. OJ Mayo vient de rentrer un shoot très difficile en reculant à 5 secondes de la fin du match entre les Kings et Memphis. Alors qu'il reste 1,2 seconde à jouer et aucune possibilité de temps mort, la balle repart du panier des Kings, pour Tyreke Evans qui fait deux pas et balance de sa moitié de terrain un shoot ave maria qui traverse tout le parquet et rentre alors que retentit la sirène. Bluffant !

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