BILAN DE LA NUIT NBA: 49e NUIT
RÉSULTATS
Miami - New Orleans: 96-84
Chicago - Indiana: 92-73
Memphis - Portland: 86-73
Dallas - Milwaukee: 99-103
Utah - Golden State: 108-95
AU TOP
1. ZACH RANDOLPH (Memphis): le Big Z commence à prendre ses aises sur la plus haute marche du podium! Plus sérieux que d'ordinaire, l'intérieur mastoc se concentre désormais sur son jeu, et c'est une bien mauvaise nouvelle pour la concurrence... Face à Portland, en dépit d'un pourcentage anormalement bas (40%), Randolph a passé la soirée à torturer ce pauvre Camby, décidément bien soft, surtout en attaque. Il a profité de son avantage de poids (+10 kg) et surtout d'impact (plus petit, il est plus compact) pour s'imposer, comme il le fait depuis le début de saison, et plus particulièrement depuis début décembre vu l'apathie de Marc Gasol. Mauvaise nouvelle, les gars: il devrait encore monter en puissance dans les semaines à venir...
STATS: 25 PTS (8/20), 20 RBD, 2 AST, 3 STL
2. CARLOS BOOZER (Chicago): il n'a pas mis longtemps à se sentir chez lui dans la raquette des Bulls, quitte à rogner sur les prérogatives des autres (hein Joakim !). Normal: star du recrutement de l'été, l'ancien intérieur des Jazz devait permettre à Chicago de trouver le bon tempo, celui des meilleurs. C'est ce qui est en train de se produire. Avec Noah, Boozer constitue une des pairs d'intérieurs les plus complètes de toute la NBA, rentable en défense comme en attaque. Devant Indiana et sa raquette trouée, Boozer a étalé sa panoplie offensive et même endossé le rôle de leader que Rose, diminué et préoccupé par son physique malgré des stats toujours aussi solides (17 PTS 12 AST), lui a délégué. On vous le répète: il est comme à la maison, le Carlos...
STATS: 22 PTS (10/21), 18 RBD, 4 AST, 1 STL, 2 TO
3. DERON WILLIAMS (Utah): déjà intenable d'ordinaire, D-Will s'est repu de la liberté offerte par l'absence de Stephen Curry, le meneur de Golden State, hier soir. Son remplaçant Monta Ellis est un as offensivement, mais un boulet défensivement, et ça s'est vu ! Williams a pu cornaquer paisiblement le Jazz, et contrôler le tempo du match à sa guise, sans être déranger le moins du monde ! Il a multiplié les pénétrations sous le nez de Warriors totalement impuissants, insuffisamment rapides ou denses dans la raquette pour le stopper au départ ou à l'arrivée. Vous avez dit supersonique ?
STATS: 30 PTS (8/16), 6 RBD, 10 AST, 1 STL, 3 TO
4. DAVID WEST (New Orleans): déjà la saison passée, c'est lui qui avait colmaté les fuites lorsque Chris Paul était absent. Hier, face à Miami, c'est encore lui qui a écopé alors que CP3 disparaissait sous la ligne de flottaison (30 % de réussite, seulement 5 AST). Mais malgré son talent, son impact et son abnégation, il était seul face aux trois mastodontes du Heat, et c'était beaucoup trop, même pour un gaillard comme lui. Il n'a pourtant jamais reculé, et est même allé régulièrement porter secours à Okafor dans la raquette noyée des Hornets. Irréprochable, comme souvent ces derniers jours, malgré la baisse de tension de l'équipe.
STATS: 26 PTS (8/17), 12 RBD, 2 AST, 1 STL, 3 TO
5. ANDREW BOGUT (Milwaukee): le principal artisan de l'exploit des Bucks sur le terrain de Dallas, c'est lui. L'inspirateur et l'âme de Milwaukee a ouvert la route à ses coéquipiers en pilonnant la raquette des Mavs, et qu'importe pendant ce temps là que Nowitzki aligne les paniers (30 PTS au total). L'australien repartait de plus belle, relayé par le fidèle Jennings (23 PTS 10 AST) et un banc en fusion (54 PTS pour les remplaçants !). Un poil timoré en début de saison, la machine de guerre des Bucks semble avoir atteint sa cadence de combat: il a aligné hier son 5e double double en autant de matches.
STATS: 21 PTS (10/12), 14 RBD, 2 AST, 1 STL, 2 BLK, 2 TO
LE FLOP
BRANDON ROY (Portland): blessé le mois dernier au genou, la merveille des Blazers est-elle vraiment rétablie ? Discret sur le sujet, le staff de Portland doit également s'interroger tant l'arrière All Star connaît un énorme passage à vide. Il n'a dépassé la barre des 10 PTS qu'une seule fois lors des 4 dernières rencontres. Déjà gêné par des blessures la saison passée, Roy inquiète inévitablement, presque autant que son shoot (18%), d'autant que son équipe ne sait pas gagner sans lui. Alors, c'est grave, docteur ?
STATS: 7 PTS (3/16), 5 RBD, 5 AST, 2 STL, 1 BLK, 1 TO
(mention spéciale à son coéquipier Rudy Fernandez, aussi dramatique face à Memphis: 4 PTS à 1/7, 3 RBD, 0 AST, 1 TO)
LA SURPRISE
Pour une fois, ce n'est pas un inconnu que l'on a choisi de mettre en exergue, mais une star. DERRICK ROSE, le génial meneur des Bulls. Le voir réussir un match plein face à Indiana n'est certes pas une surprise. Ce sont les conditions dans lesquelles il a réussi cet exploit qui en constituent une. Devant les Pacers, Rose a joué blessé. Handicapé par sa cheville depuis plusieurs jours, il n'a pas voulu se reposer et s'est donné à corps perdu... au point de se fouler le poignet et de sortir, meurtri mais vainqueur, tel un gladiateur des temps modernes. Respect, monsieur Rose.
STATS: 17 PTS (6/18), 6 RBD, 12 AST, 1 STL, 3 TO
L'ACTION
Il y en a deux, œuvres d'une superstar et d'un inconnu.
Honneur donc à la star, mister LeBron himself, auteur d'un tour de magie face à New Orleans. Parti en drive, James s'emmêle dans ses dribbles et perd presque le ballon qu'il récupère tout de même juste avant qu'il ne sorte. La suite est incroyable: il se retourne à 180° tout en sautant et, en suspension derrière le panier, il trouve un angle pour faire passer son tir au dessus du panneau puis dans le cercle. Tout simplement magique.
La suite est moins poétique. Face à Golden State, le meneur remplaçant d'Utah Earl Watson amorce un alley-oop, sa passe lobée est récupérée par le rookie Jeremy Evans au dessus de Radmanovic, pour un dunk à deux mains plutôt rugueux, Evans finissant sur l'épaule de l'ancien Laker...
RÉSULTATS
Miami - New Orleans: 96-84
Chicago - Indiana: 92-73
Memphis - Portland: 86-73
Dallas - Milwaukee: 99-103
Utah - Golden State: 108-95
AU TOP
1. ZACH RANDOLPH (Memphis): le Big Z commence à prendre ses aises sur la plus haute marche du podium! Plus sérieux que d'ordinaire, l'intérieur mastoc se concentre désormais sur son jeu, et c'est une bien mauvaise nouvelle pour la concurrence... Face à Portland, en dépit d'un pourcentage anormalement bas (40%), Randolph a passé la soirée à torturer ce pauvre Camby, décidément bien soft, surtout en attaque. Il a profité de son avantage de poids (+10 kg) et surtout d'impact (plus petit, il est plus compact) pour s'imposer, comme il le fait depuis le début de saison, et plus particulièrement depuis début décembre vu l'apathie de Marc Gasol. Mauvaise nouvelle, les gars: il devrait encore monter en puissance dans les semaines à venir...
STATS: 25 PTS (8/20), 20 RBD, 2 AST, 3 STL
2. CARLOS BOOZER (Chicago): il n'a pas mis longtemps à se sentir chez lui dans la raquette des Bulls, quitte à rogner sur les prérogatives des autres (hein Joakim !). Normal: star du recrutement de l'été, l'ancien intérieur des Jazz devait permettre à Chicago de trouver le bon tempo, celui des meilleurs. C'est ce qui est en train de se produire. Avec Noah, Boozer constitue une des pairs d'intérieurs les plus complètes de toute la NBA, rentable en défense comme en attaque. Devant Indiana et sa raquette trouée, Boozer a étalé sa panoplie offensive et même endossé le rôle de leader que Rose, diminué et préoccupé par son physique malgré des stats toujours aussi solides (17 PTS 12 AST), lui a délégué. On vous le répète: il est comme à la maison, le Carlos...
STATS: 22 PTS (10/21), 18 RBD, 4 AST, 1 STL, 2 TO
3. DERON WILLIAMS (Utah): déjà intenable d'ordinaire, D-Will s'est repu de la liberté offerte par l'absence de Stephen Curry, le meneur de Golden State, hier soir. Son remplaçant Monta Ellis est un as offensivement, mais un boulet défensivement, et ça s'est vu ! Williams a pu cornaquer paisiblement le Jazz, et contrôler le tempo du match à sa guise, sans être déranger le moins du monde ! Il a multiplié les pénétrations sous le nez de Warriors totalement impuissants, insuffisamment rapides ou denses dans la raquette pour le stopper au départ ou à l'arrivée. Vous avez dit supersonique ?
STATS: 30 PTS (8/16), 6 RBD, 10 AST, 1 STL, 3 TO
4. DAVID WEST (New Orleans): déjà la saison passée, c'est lui qui avait colmaté les fuites lorsque Chris Paul était absent. Hier, face à Miami, c'est encore lui qui a écopé alors que CP3 disparaissait sous la ligne de flottaison (30 % de réussite, seulement 5 AST). Mais malgré son talent, son impact et son abnégation, il était seul face aux trois mastodontes du Heat, et c'était beaucoup trop, même pour un gaillard comme lui. Il n'a pourtant jamais reculé, et est même allé régulièrement porter secours à Okafor dans la raquette noyée des Hornets. Irréprochable, comme souvent ces derniers jours, malgré la baisse de tension de l'équipe.
STATS: 26 PTS (8/17), 12 RBD, 2 AST, 1 STL, 3 TO
5. ANDREW BOGUT (Milwaukee): le principal artisan de l'exploit des Bucks sur le terrain de Dallas, c'est lui. L'inspirateur et l'âme de Milwaukee a ouvert la route à ses coéquipiers en pilonnant la raquette des Mavs, et qu'importe pendant ce temps là que Nowitzki aligne les paniers (30 PTS au total). L'australien repartait de plus belle, relayé par le fidèle Jennings (23 PTS 10 AST) et un banc en fusion (54 PTS pour les remplaçants !). Un poil timoré en début de saison, la machine de guerre des Bucks semble avoir atteint sa cadence de combat: il a aligné hier son 5e double double en autant de matches.
STATS: 21 PTS (10/12), 14 RBD, 2 AST, 1 STL, 2 BLK, 2 TO
LE FLOP
BRANDON ROY (Portland): blessé le mois dernier au genou, la merveille des Blazers est-elle vraiment rétablie ? Discret sur le sujet, le staff de Portland doit également s'interroger tant l'arrière All Star connaît un énorme passage à vide. Il n'a dépassé la barre des 10 PTS qu'une seule fois lors des 4 dernières rencontres. Déjà gêné par des blessures la saison passée, Roy inquiète inévitablement, presque autant que son shoot (18%), d'autant que son équipe ne sait pas gagner sans lui. Alors, c'est grave, docteur ?
STATS: 7 PTS (3/16), 5 RBD, 5 AST, 2 STL, 1 BLK, 1 TO
(mention spéciale à son coéquipier Rudy Fernandez, aussi dramatique face à Memphis: 4 PTS à 1/7, 3 RBD, 0 AST, 1 TO)
LA SURPRISE
Pour une fois, ce n'est pas un inconnu que l'on a choisi de mettre en exergue, mais une star. DERRICK ROSE, le génial meneur des Bulls. Le voir réussir un match plein face à Indiana n'est certes pas une surprise. Ce sont les conditions dans lesquelles il a réussi cet exploit qui en constituent une. Devant les Pacers, Rose a joué blessé. Handicapé par sa cheville depuis plusieurs jours, il n'a pas voulu se reposer et s'est donné à corps perdu... au point de se fouler le poignet et de sortir, meurtri mais vainqueur, tel un gladiateur des temps modernes. Respect, monsieur Rose.
STATS: 17 PTS (6/18), 6 RBD, 12 AST, 1 STL, 3 TO
L'ACTION
Il y en a deux, œuvres d'une superstar et d'un inconnu.
Honneur donc à la star, mister LeBron himself, auteur d'un tour de magie face à New Orleans. Parti en drive, James s'emmêle dans ses dribbles et perd presque le ballon qu'il récupère tout de même juste avant qu'il ne sorte. La suite est incroyable: il se retourne à 180° tout en sautant et, en suspension derrière le panier, il trouve un angle pour faire passer son tir au dessus du panneau puis dans le cercle. Tout simplement magique.
La suite est moins poétique. Face à Golden State, le meneur remplaçant d'Utah Earl Watson amorce un alley-oop, sa passe lobée est récupérée par le rookie Jeremy Evans au dessus de Radmanovic, pour un dunk à deux mains plutôt rugueux, Evans finissant sur l'épaule de l'ancien Laker...
2 commentaires:
Je dirais que le panier de Lebron... est stratosphérique :)
Je suis bien d'accord... C'est ça quand on est le "chosen one" !
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