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mardi 14 décembre 2010

Heat: si fort avec les faibles...


LA SAGA HEAT: épisodes 24, 25 et 26 (histoire de ne plus avoir de retard !!)
Golden State - Miami: 84-106 (vendredi)
Sacramento - Miami: 83-104 (samedi)
Miami - New Orleans: 96-84 (lundi)
Bilan: 18 victoires, 8 défaites

Wade Miami

Le week-end a été prolifique pour le Heat, intouchable lors de ses trois dernières sorties. Il aurait pu difficilement l'être, tant l'adversité avançait à découvert, désarmé, le poitrail en avant, cible presque consentante. Aucun de ses adversaires n'appartient en effet à son monde.

D'abord, Golden State. Les Warriors, qui n'existaient jusque là qu'à travers leur duo d'arrières Ellis - Curry, n'ont même pas pu profiter de la guérison de l'intérieur David Lee pour voir si l'équipe s'en trouvait rééquilibrée: Stephen Curry entrait dans le même temps à l'infirmerie, touché à la cheville. Sans réel meneur remplaçant, coach Keith Smart était forcé de décaler Ellis à son poste, ce qui privait le meilleur scoreur des Warriors de la liberté qui lui avait permis jusque là de vivre quelques soirées festives (46 PTS contre Houston, 40 contre New-York, 38 face à Phoenix). Du coup, Dwayne Wade profitait des largesses des arrières locaux (Ellis est un piètre défenseur et le sophomore Reggie Williams manque d'expérience) pour réaliser un festival (34 PTS, 9 RBD, 7 AST !) et Chris Bosh (16 PTS 7 RBD) n'avait pas besoin de trop transpirer pour maîtriser la raquette des Warriors, pas encore réglées.

Même promenade le lendemain à Sacramento, l'un des cancres les plus désespérants de toute la NBA (seuls les Clippers présentent un bilan plus catastrophique que celui des Kings, défaits 16 fois pour 5 victoires seulement). Dwayne Wade poursuivait sur sa lancée (36 PTS 6 RBD 6 AST) devant l'insigne faiblesse de la ligne arrière des Kings (Udrih est incapable de stopper quiconque en NBA, et le rookie of the year 2010 Tyreke Evans a du mal à digérer son titre), son comparse LeBron James laissant venir les - nombreuses - opportunités (25 PTS 10 RBD) que lui laissait l'adversaire. Quant à Chris Bosh, ce ne sont pas les intérieurs californiens (le rookie Cousins, et les faibles Green et Thompson) qui risquaient de le tourmenter (14 PTS 17 RBD pour l'intérieur floridien) !

Enfin, cette nuit, vint le tour de New Orleans. A priori, un gibier plus récalcitrant. En réalité, un stand de tir de fête foraine. Après un début de saison euphorique, les Hornets ne piquent plus personne depuis quelques semaines, et n'ont pas rapporté grand chose à la ruche ces derniers temps (7 défaites lors des 10 derniers matches). Chris Paul lui même est tout pâlot (11 PTS à 30%), au point de laisser David West se démener seul face aux trois amis-amis. Insuffisant, évidemment, malgré le talent du All Star (26 PTS 12 RBD). Du coup, la soirée a été guillerette pour les méga-stars floridiennes, particulièrement pour Wade (32 PTS) et Bosh (23 PTS 11 RBD).

En réalité, ces trois victoires aisées confirment plusieurs choses: d'abord que les 3 stars suffisent à elles seules pour vaincre des équipes de moindre calibre, ce qui n'est pas le cas face à l'élite de la NBA; ensuite, que LeBron James laisse clairement le leadership à Wade (plus de 30 PTS de moyenne lors de ces trois matches) face à ce genre d'opposition, alors que devant les autres cadors NBA, il entend être celui qui emmène le Heat à la victoire, ce qui malmène alors l'équilibre offensif de l'équipe; enfin, Chris Bosh a trouvé plus ou moins sa place dans le collectif, il prend ce que le jeu lui offre (et ce que les deux autres lui laissent, surtout !), sans forcer.

Reste à voir désormais ce qui se passera face aux équipes mieux apprêtés sous le cercle. Comme par exemple face aux Knicks d'Amar'e Stoudemire, chez qui Miami et ses stars se déplacent vendredi soir. Un rendez-vous sérieux, après toutes ces récréations...

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