LA NUIT DES FRENCHIES (de vendredi à samedi)
Honneur tout d'abord à JOAKIM NOAH et ses Bulls, tombeurs des Lakers dans un match aux relents de playoff. Tout d'abord tétanisés par l'adversité, à l'image du Français totalement dépassé par Pau Gasol dans le premier quart temps, Chicago est parvenu à se ressaisir et à revenir dans le match jusqu'à la mi-temps. Sans briller, le pivot tricolore trouvait petit à petit la clé pour verrouiller l'intérieur espagnol. Concentré sur la défense, aidé par un Boozer à peine plus efficace (10 PTS, 11 RBD), Noah lâchait du lest au troisième quart temps. Comme par hasard, L.A. reprenait ses distances, mais Chicago rééditait son exploit de la première mi-temps, reprenait son hôte pour finalement l'emporter (88-84) grâce à l'omniprésence de sa star Derrick Rose, définitivement hors norme (29 PTS, 9 AST) à seulement 21 ans. Depuis l'intégration de Boozer, les Bulls semblent capables de battre n'importe qui, même si c'est au détriment des statistiques et de l'influence de Noah, ce qui ne perturbe pas le Français. Du moins tant qu'il gagne...
TONY PARKER n'a pas ce problème. San Antonio est toujours la meilleure équipe de NBA, et le meneur tricolore a retrouvé toute son influence dans le collectif texan, après un léger décrochage. Face à Atlanta, TP a été le taulier le plus présent, Ginobili et Duncan laissant la vedette à l'obscur mais indispensable soutier Dejuan Blair, auteur d'un coquet double double (16 PTS, 12 RBD). Suffisant pour juguler la furia Horford (19 PTS, 9 RBD). Bref, tout roule pour TP et ses Spurs.
On ne peut pas en dire autant de BORIS DIAW. Ses Bobcats ont encore perdu, à Indiana cette fois (100-92), et sa prestation a été des plus banales. Parti sans laisser d'adresse (6 PTS à 30% au tir), Bobo a tenté de se montrer utile dans les autres secteurs du jeu, sans totalement y parvenir. Du coup, Gerald Wallace, quoique admirable, s'est senti bien seul (26 PTS, 13 RBD) face au collectif des Pacers emmené par le toujours précieux et très complet Roy Hibbert (13 PTS, 14 RBD, 6 AST, 3 BLK).
Pour RONNY TURIAF, le souci n'est pas collectif. Sur les ailes d'un Amar'e Stoudemire céleste (36 PTS, 10 RBD), les Knicks planent sur la NBA, comme Washington a pu s'en apercevoir à domicile (95-101). Mais le Français n'y est pas pour grand chose, et aligne les contre-performances. Il y a peu, assez cruellement, le coach Mike D'Antoni avait dit à son sujet: "J'aimerais beaucoup vous dire que Ronny nous est indispensable mais je dois avouer que, pour le moment, c'est loin d'être le cas!" Outch... ça fait mal !
NICOLAS BATUM ferait bien de se méfier s'il ne veut pas entendre Nate McMillan déclarer la même chose sur son compte. Rien ne va plus pour le Normand ! Après avoir été remplacé dans le 5 majeur par Wesley Matthews, il semblait avoir digéré cette décision après quelques jours de doute. Sa prestation face à Orlando (15 PTS, 10 RBD) ressemblait à un déclic. Le lendemain, c'est une claque que prenait Batum, et en pleine figure. Incapable de se régler et de trouver un rythme, Bat-Batum n'avait plus rien d'un superhéros face à Phoenix, ce qui n'empêchait pas les Blazers de l'emporter (94-101), ce qui est presque un facteur aggravant. Gare à ne pas se retrouver dans la bat-cave...
STATS
DIAW (38'29): 6 PTS (3/10), 7 RBD, 1 STL, 1 BLK, 3 TO
TURIAF (14'53): 0 PT (0/1), 2 RBD, 1 BLK, 1 TO
NOAH (40'25): 9 PTS (3/10), 9 RBD, 2 AST, 2 TO
SY: DNP
PARKER (33'59): 17 PTS (8/14), 2 RBD, 6 AST, 1 STL
BATUM (20'11): 0 PT (0/7), 1 RBD
PIETRUS: DNP
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
Honneur tout d'abord à JOAKIM NOAH et ses Bulls, tombeurs des Lakers dans un match aux relents de playoff. Tout d'abord tétanisés par l'adversité, à l'image du Français totalement dépassé par Pau Gasol dans le premier quart temps, Chicago est parvenu à se ressaisir et à revenir dans le match jusqu'à la mi-temps. Sans briller, le pivot tricolore trouvait petit à petit la clé pour verrouiller l'intérieur espagnol. Concentré sur la défense, aidé par un Boozer à peine plus efficace (10 PTS, 11 RBD), Noah lâchait du lest au troisième quart temps. Comme par hasard, L.A. reprenait ses distances, mais Chicago rééditait son exploit de la première mi-temps, reprenait son hôte pour finalement l'emporter (88-84) grâce à l'omniprésence de sa star Derrick Rose, définitivement hors norme (29 PTS, 9 AST) à seulement 21 ans. Depuis l'intégration de Boozer, les Bulls semblent capables de battre n'importe qui, même si c'est au détriment des statistiques et de l'influence de Noah, ce qui ne perturbe pas le Français. Du moins tant qu'il gagne...
TONY PARKER n'a pas ce problème. San Antonio est toujours la meilleure équipe de NBA, et le meneur tricolore a retrouvé toute son influence dans le collectif texan, après un léger décrochage. Face à Atlanta, TP a été le taulier le plus présent, Ginobili et Duncan laissant la vedette à l'obscur mais indispensable soutier Dejuan Blair, auteur d'un coquet double double (16 PTS, 12 RBD). Suffisant pour juguler la furia Horford (19 PTS, 9 RBD). Bref, tout roule pour TP et ses Spurs.
On ne peut pas en dire autant de BORIS DIAW. Ses Bobcats ont encore perdu, à Indiana cette fois (100-92), et sa prestation a été des plus banales. Parti sans laisser d'adresse (6 PTS à 30% au tir), Bobo a tenté de se montrer utile dans les autres secteurs du jeu, sans totalement y parvenir. Du coup, Gerald Wallace, quoique admirable, s'est senti bien seul (26 PTS, 13 RBD) face au collectif des Pacers emmené par le toujours précieux et très complet Roy Hibbert (13 PTS, 14 RBD, 6 AST, 3 BLK).
Pour RONNY TURIAF, le souci n'est pas collectif. Sur les ailes d'un Amar'e Stoudemire céleste (36 PTS, 10 RBD), les Knicks planent sur la NBA, comme Washington a pu s'en apercevoir à domicile (95-101). Mais le Français n'y est pas pour grand chose, et aligne les contre-performances. Il y a peu, assez cruellement, le coach Mike D'Antoni avait dit à son sujet: "J'aimerais beaucoup vous dire que Ronny nous est indispensable mais je dois avouer que, pour le moment, c'est loin d'être le cas!" Outch... ça fait mal !
NICOLAS BATUM ferait bien de se méfier s'il ne veut pas entendre Nate McMillan déclarer la même chose sur son compte. Rien ne va plus pour le Normand ! Après avoir été remplacé dans le 5 majeur par Wesley Matthews, il semblait avoir digéré cette décision après quelques jours de doute. Sa prestation face à Orlando (15 PTS, 10 RBD) ressemblait à un déclic. Le lendemain, c'est une claque que prenait Batum, et en pleine figure. Incapable de se régler et de trouver un rythme, Bat-Batum n'avait plus rien d'un superhéros face à Phoenix, ce qui n'empêchait pas les Blazers de l'emporter (94-101), ce qui est presque un facteur aggravant. Gare à ne pas se retrouver dans la bat-cave...
STATS
DIAW (38'29): 6 PTS (3/10), 7 RBD, 1 STL, 1 BLK, 3 TO
TURIAF (14'53): 0 PT (0/1), 2 RBD, 1 BLK, 1 TO
NOAH (40'25): 9 PTS (3/10), 9 RBD, 2 AST, 2 TO
SY: DNP
PARKER (33'59): 17 PTS (8/14), 2 RBD, 6 AST, 1 STL
BATUM (20'11): 0 PT (0/7), 1 RBD
PIETRUS: DNP
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
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