BILAN DE LA NUIT NBA: 36e NUIT (de mardi à mercredi)
RÉSULTATS
Cleveland - Boston: 87-106
Orlando - Detroit: 90-79
Philadelphie - Portland: 88-79
New York - New Jersey: 111-100
Memphis - L.A. Lakers: 98-96
Sacramento - Indiana: 98-107
Golden State - San Antonio: 98-118
AU TOP
1. TIM DUNCAN (San Antonio): aussi incroyable que ça puisse paraître, face aux Warriors, Duncan a réussi "seulement" le 3e triple double de sa carrière. Mais il en a commis 4 autres en playoff, la preuve que l'ailier-fort des Spurs sait hausser son niveau de jeu lorsque c'est nécessaire. ça l'était face à Golden State au vu de la méforme de Parker et de la résistance de Stephen Curry, du coup, Monsieur Fondamentaux a sorti la caisse à outil et prouvé à tous que l'heure de la dégénérescence était loin d'avoir sonné. Il faudra encore compter avec lui lorsque les choses deviendront sérieuses...
STATS: 15 PTS (6/15), 18 RBD, 11 AST, 2 BLK, 2 TO
2. DANNY GRANGER (Indiana): d'accord, Sacramento est en perdition et a connu face aux Pacers sa 11e défaite en 12 rencontres. Il suffit de dire que le meilleur des Kings a été Beno Udrih (24 PTS) pour comprendre la faiblesse de l'adversité. N'empêche, Granger s'est montré sacrément solide, même s'il s'est montré un peu distrait parfois (4 ballons perdus). C'est la quatrième fois de la saison qu'il dépasse les 30 points, même si ses statistiques sont en léger recul par rapport à la saison dernière (22,2 PTS/m. contre 24 la saison passée). On appelle ça une valeur sûre.
STATS: 37 PTS (12/19), 7 RBD, 2 AST, 2 STL, 2 BLK, 4 TO
3. RAJON RONDO (Boston): quoique diminué physiquement, le meneur des Celtics a rayonné lors de la facile victoire de Boston face à Cleveland. Toujours aussi complet, il a dirigé avec maestria l'armada celtic, forte de Garnett (11 PTS, 10 RBD), Daniels (16 PTS) ou du surprenant Glen Davis (voir plus loin), à l'adresse diabolique (Boston a shooté à 50% !). Rondo a alterné pénétrations et passes dans la peinture pour pilonner la raquette des Cavs. Une tactique payant puisque 60 des points Celtics ont été inscrits sous le panier adverse. Quel sens tactique...!
STATS: 23 PTS (11/17), 5 RBD, 12 AST, 5 TO
4. RAYMOND FELTON (New York): si Amar'e Stoudemire a été le soliste idéal lors du derby face aux voisins des Nets (35 PTS, 9 RBD), c'est bien Felton qui a construit la victoire des Knicks. D'abord par son apport offensif, mais aussi par son leadership et son sens de l'organisation. A New York, Felton joue le meilleur basket de sa vie, et de très loin (18 PTS, 4 RBD, 8 AST). Il s'est imposé comme le vrai patron des Knicks, et a acquis une vraie dimension. S'il n'y avait pas ce coquin de Kevin Love, il aurait pu prétendre au titre de MIP (joueur ayant le plus progressé) !
STATS: 21 PTS (10/15), 7 RBD, 10 AST, 3 STL, 1 BLK, 5 TO
LE FLOP
EVAN TURNER (Philadelphie): ça ne s'arrange pas pour le numéro 2 de la dernière draft ! Certes, coincé à Philadelphie, une franchise sans grand avenir, il a de quoi choper le bourdon. Mais de là à renoncer, à produire des statistiques de soutiers NBA, il y a un précipice que Turner a franchi allègrement. Encore une fois désespérant face à Portland, le jeune homme confirme ce qu'il avait laisser apercevoir lors des camps d'été: il est très très soft et ne sait pas se faire violence. Bien sûr, ça peut s'arranger avec le temps. Mais on dirait qu'il lui en faudra beaucoup avant d'être prêt...
STATS: 1 PTS (0/4), 2 RBD, 3 AST, 2 STL
LA SURPRISE
GLEN DAVIS (Boston): le clone dodu du Shaq a relayé l'ancêtre de la plus belle des façons face à Cleveland. Sorti du banc, le pivot cubique a été le fer de lance et le symbole de la tactique des Celtics, articulée autour d'un axe fort: insister sur les attaques de près, au cœur de la défense des Cavs. Ce qui explique le pourcentage d'adresse de Davis, le même que son équipe (50% au tir, à comparer aux 39% des Cavs). En attendant le retour de Perkins et Jermaine O'Neal, Davis a prouvé qu'on pouvait compter sur lui. Les adversaires de Boston peuvent aller pleurer dans leur coin...
STATS: 17 PTS (7/14), 11 RBD, 4 AST, 1 BLK
L'ACTION
Allez, pour s'excuser du retard (pour cause de problème technique), on vous a sélectionné trois morceaux de bravoure.
D'abord, un spécial Vince Carter. Howard rate son shoot à 3 mètres décalé sur la gauche mais "Vinsanity" a anticipé, contrairement à Jason Maxiel qui bâille aux corneilles, et réussit une claquette dunk à deux mains dont il a le secret. Waoooohhh.
Ensuite, même battus, les Lakers font toujours le spectacle. Lamar Odom prend le rebond sur une action des Grizzlies, traverse le terrain sans être gêné et termine son coast to coast avec un dunk à une main en suspension qui laisse Rudy Gay pantois.
Enfin, autre dunk à une main, celui de McRoberts, l'intérieur d'Indiana, en conclusion d'un contre mené avec TJ Ford. Servi par McRoberts, Ford lui redonne le ballon au dessus de la tête de Head (ça ne s'invente pas) et McRoberts martyrise le cercle. Effrayant...!
RÉSULTATS
Cleveland - Boston: 87-106
Orlando - Detroit: 90-79
Philadelphie - Portland: 88-79
New York - New Jersey: 111-100
Memphis - L.A. Lakers: 98-96
Sacramento - Indiana: 98-107
Golden State - San Antonio: 98-118
AU TOP
1. TIM DUNCAN (San Antonio): aussi incroyable que ça puisse paraître, face aux Warriors, Duncan a réussi "seulement" le 3e triple double de sa carrière. Mais il en a commis 4 autres en playoff, la preuve que l'ailier-fort des Spurs sait hausser son niveau de jeu lorsque c'est nécessaire. ça l'était face à Golden State au vu de la méforme de Parker et de la résistance de Stephen Curry, du coup, Monsieur Fondamentaux a sorti la caisse à outil et prouvé à tous que l'heure de la dégénérescence était loin d'avoir sonné. Il faudra encore compter avec lui lorsque les choses deviendront sérieuses...
STATS: 15 PTS (6/15), 18 RBD, 11 AST, 2 BLK, 2 TO
2. DANNY GRANGER (Indiana): d'accord, Sacramento est en perdition et a connu face aux Pacers sa 11e défaite en 12 rencontres. Il suffit de dire que le meilleur des Kings a été Beno Udrih (24 PTS) pour comprendre la faiblesse de l'adversité. N'empêche, Granger s'est montré sacrément solide, même s'il s'est montré un peu distrait parfois (4 ballons perdus). C'est la quatrième fois de la saison qu'il dépasse les 30 points, même si ses statistiques sont en léger recul par rapport à la saison dernière (22,2 PTS/m. contre 24 la saison passée). On appelle ça une valeur sûre.
STATS: 37 PTS (12/19), 7 RBD, 2 AST, 2 STL, 2 BLK, 4 TO
3. RAJON RONDO (Boston): quoique diminué physiquement, le meneur des Celtics a rayonné lors de la facile victoire de Boston face à Cleveland. Toujours aussi complet, il a dirigé avec maestria l'armada celtic, forte de Garnett (11 PTS, 10 RBD), Daniels (16 PTS) ou du surprenant Glen Davis (voir plus loin), à l'adresse diabolique (Boston a shooté à 50% !). Rondo a alterné pénétrations et passes dans la peinture pour pilonner la raquette des Cavs. Une tactique payant puisque 60 des points Celtics ont été inscrits sous le panier adverse. Quel sens tactique...!
STATS: 23 PTS (11/17), 5 RBD, 12 AST, 5 TO
4. RAYMOND FELTON (New York): si Amar'e Stoudemire a été le soliste idéal lors du derby face aux voisins des Nets (35 PTS, 9 RBD), c'est bien Felton qui a construit la victoire des Knicks. D'abord par son apport offensif, mais aussi par son leadership et son sens de l'organisation. A New York, Felton joue le meilleur basket de sa vie, et de très loin (18 PTS, 4 RBD, 8 AST). Il s'est imposé comme le vrai patron des Knicks, et a acquis une vraie dimension. S'il n'y avait pas ce coquin de Kevin Love, il aurait pu prétendre au titre de MIP (joueur ayant le plus progressé) !
STATS: 21 PTS (10/15), 7 RBD, 10 AST, 3 STL, 1 BLK, 5 TO
LE FLOP
EVAN TURNER (Philadelphie): ça ne s'arrange pas pour le numéro 2 de la dernière draft ! Certes, coincé à Philadelphie, une franchise sans grand avenir, il a de quoi choper le bourdon. Mais de là à renoncer, à produire des statistiques de soutiers NBA, il y a un précipice que Turner a franchi allègrement. Encore une fois désespérant face à Portland, le jeune homme confirme ce qu'il avait laisser apercevoir lors des camps d'été: il est très très soft et ne sait pas se faire violence. Bien sûr, ça peut s'arranger avec le temps. Mais on dirait qu'il lui en faudra beaucoup avant d'être prêt...
STATS: 1 PTS (0/4), 2 RBD, 3 AST, 2 STL
LA SURPRISE
GLEN DAVIS (Boston): le clone dodu du Shaq a relayé l'ancêtre de la plus belle des façons face à Cleveland. Sorti du banc, le pivot cubique a été le fer de lance et le symbole de la tactique des Celtics, articulée autour d'un axe fort: insister sur les attaques de près, au cœur de la défense des Cavs. Ce qui explique le pourcentage d'adresse de Davis, le même que son équipe (50% au tir, à comparer aux 39% des Cavs). En attendant le retour de Perkins et Jermaine O'Neal, Davis a prouvé qu'on pouvait compter sur lui. Les adversaires de Boston peuvent aller pleurer dans leur coin...
STATS: 17 PTS (7/14), 11 RBD, 4 AST, 1 BLK
L'ACTION
Allez, pour s'excuser du retard (pour cause de problème technique), on vous a sélectionné trois morceaux de bravoure.
D'abord, un spécial Vince Carter. Howard rate son shoot à 3 mètres décalé sur la gauche mais "Vinsanity" a anticipé, contrairement à Jason Maxiel qui bâille aux corneilles, et réussit une claquette dunk à deux mains dont il a le secret. Waoooohhh.
Ensuite, même battus, les Lakers font toujours le spectacle. Lamar Odom prend le rebond sur une action des Grizzlies, traverse le terrain sans être gêné et termine son coast to coast avec un dunk à une main en suspension qui laisse Rudy Gay pantois.
Enfin, autre dunk à une main, celui de McRoberts, l'intérieur d'Indiana, en conclusion d'un contre mené avec TJ Ford. Servi par McRoberts, Ford lui redonne le ballon au dessus de la tête de Head (ça ne s'invente pas) et McRoberts martyrise le cercle. Effrayant...!
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