LA SAGA HEAT: épisode 17
Dallas - Miami: 106-95
En deux soirs, les Mavericks ont réussi deux gros coups. Quoique. Si la victoire face à San Antonio, invaincu depuis douze matches successifs, peut être qualifié d'exploit, celle récoltée à domicile face à une équipe de Miami en perdition mérite-t-elle le même qualificatif ? Oui car les individualités floridiennes restent tout de même dangereuses (23 PTS pour James, 22 pour Bosh et Wade). Non car il y a bien longtemps que le Heat est redevenue une équipe ordinaire. Elle vient ainsi de compiler sa 4e défaite... lors des 5 derniers matches. Pas vraiment une cadence de Champions, plutôt un rythme de vacanciers du printemps, de ceux qui regardent les playoffs à la télé.
Miami n'en est pas là, mais si la maison ne brûle pas, les jerricanes attendent à l'entrée de l'American Airlines Arena et la lettre de renvoi de Spoelstra, "le coach fantôme" comme dit Radureau dans Canal NBA, est à la signature. Pat Riley ne va pas tarder à récupérer la place et, franchement, cela ne peut pas être une mauvaise idée. Rien n'est vraiment clair pour le moment chez les Heats, sans hiérarchie, sans idée directrice en attaque, sans fil d'Ariane en défense, et, pire que tout, sans collectif. Il a fallu la blessure d'Udonis Haslem, une simple absence pour une grave blessure (ligaments croisés), pour que le beau rêve floridien devienne cauchemar.
Sans certitudes, sans élan, Miami était une proie trop docile pour une équipe de chasseurs comme celle de Dallas. Dirk Nowitzki aime le goût du sang et ne s'est pas retenu de jouer les vampires (22 PTS), assisté de ses rabateurs préférés : 13 AST pour Kidd, 14 PTS 17 RBD pour Chandler, 23 PTS pour Butler, qui a sonné l'hallali dans le troisième quart durant lequel il a inscrit 12 points sans que le Heat mette le moindre panier !
Une action en début de rencontre résume à elle seule la situation: seul au rebond, Tyson Chandler se retrouve à la lutte avec les trois mégastars du Heat, James, Bosh et Wade, et parvient pourtant à arracher le ballon pour marquer. Comme un symbole...
Dallas - Miami: 106-95
En deux soirs, les Mavericks ont réussi deux gros coups. Quoique. Si la victoire face à San Antonio, invaincu depuis douze matches successifs, peut être qualifié d'exploit, celle récoltée à domicile face à une équipe de Miami en perdition mérite-t-elle le même qualificatif ? Oui car les individualités floridiennes restent tout de même dangereuses (23 PTS pour James, 22 pour Bosh et Wade). Non car il y a bien longtemps que le Heat est redevenue une équipe ordinaire. Elle vient ainsi de compiler sa 4e défaite... lors des 5 derniers matches. Pas vraiment une cadence de Champions, plutôt un rythme de vacanciers du printemps, de ceux qui regardent les playoffs à la télé.
Miami n'en est pas là, mais si la maison ne brûle pas, les jerricanes attendent à l'entrée de l'American Airlines Arena et la lettre de renvoi de Spoelstra, "le coach fantôme" comme dit Radureau dans Canal NBA, est à la signature. Pat Riley ne va pas tarder à récupérer la place et, franchement, cela ne peut pas être une mauvaise idée. Rien n'est vraiment clair pour le moment chez les Heats, sans hiérarchie, sans idée directrice en attaque, sans fil d'Ariane en défense, et, pire que tout, sans collectif. Il a fallu la blessure d'Udonis Haslem, une simple absence pour une grave blessure (ligaments croisés), pour que le beau rêve floridien devienne cauchemar.
Sans certitudes, sans élan, Miami était une proie trop docile pour une équipe de chasseurs comme celle de Dallas. Dirk Nowitzki aime le goût du sang et ne s'est pas retenu de jouer les vampires (22 PTS), assisté de ses rabateurs préférés : 13 AST pour Kidd, 14 PTS 17 RBD pour Chandler, 23 PTS pour Butler, qui a sonné l'hallali dans le troisième quart durant lequel il a inscrit 12 points sans que le Heat mette le moindre panier !
Une action en début de rencontre résume à elle seule la situation: seul au rebond, Tyson Chandler se retrouve à la lutte avec les trois mégastars du Heat, James, Bosh et Wade, et parvient pourtant à arracher le ballon pour marquer. Comme un symbole...
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