LA SAGA HEAT: épisode 9
Miami - Boston: 107-112
Défait pour la quatrième fois, Miami ne battra pas le record des Bulls en saison régulière (72 victoires, 10 défaites en 1994-95). La bande à Wade devrait même en être très loin en fin de saison, surtout si elle ne parvient pas à trouver une unité. Coach Spoelstra n'est en effet pas parvenu à faire de cet amoncèlement de stars une équipe, tout le contraire de ce qui avait constitué la force de ces Bulls mythiques. Mais Erick Spoelstra n'est pas le Zen Master Phil Jackson, et c'est bien ce qui pourrait le pousser vers la sortie, au profit de Pat Riley, dit "l'élégant", qui n'attend que ça pour récupérer le bébé.
On lui souhaite bien du courage car en dépit du talent indéniable qui suinte de cette équipe, il y a bien du travail pour en dégager un collectif. On l'avait senti, Chris Bosh se sent mal à l'aise et peine à trouver sa place au côté des deux gloutons que sont Dwayne Wade et LeBron James. Et contrairement à ce que tout le monde pensait, cette équipe vit et meurt par l'offensive et ne s'est intéressée à la défense que par intermittence. Du coup, lorsqu'un des deux snipers est vaseux, comme Wade cette nuit (2/12 au shoot !!), la maison s'écroule, malgré le coup de main toujours bienvenu de l'indispensable et mésestimé Udonis Haslem (21 PTS à 9/10, 10 RBD !).
Pour le moment, seul le "chosen one" James s'est montré irréprochable (presque un triple double cette nuit), mais la place qu'il prend dans cette équipe a l'air de gêner les deux autres superstars. Le Heat a pourtant vu de près la route à emprunter puisqu'ils ont croisé cette nuit les Celtics de Boston, autre constellation de vedettes qui, elles, ont trouvé un équilibre pour le bien de l'équipe. Le retour du Big Shamrock Shaquille O'Neal n'a ainsi aucunement perturbé Boston, bien au contraire: plutôt qu'une contrainte, le collectif l'a pris comme une arme supplémentaire. Résultat, chacun a pu faire son numéro dans le cadre donné par le coach Doc Rivers (Allen 35 PTS; Rondo 16 AST, Pierce 25 PTS, Garnett 16 PTS, 13 RBD...). Mais Spoelstra n'est pas Rivers, et c'est bien là la première différence, et sans doute la plus béante. Miami n'a désormais plus le choix: s'il veut relever la tête, il lui faudra sans doute passer par un changement sur le banc. Pat Riley a déjà géré des stars, leurs égos et leurs appétits. Il est peut-être le seul à pouvoir faire de ces formidables individualités une vraie équipe. On a dit peut-être...
Miami - Boston: 107-112
Défait pour la quatrième fois, Miami ne battra pas le record des Bulls en saison régulière (72 victoires, 10 défaites en 1994-95). La bande à Wade devrait même en être très loin en fin de saison, surtout si elle ne parvient pas à trouver une unité. Coach Spoelstra n'est en effet pas parvenu à faire de cet amoncèlement de stars une équipe, tout le contraire de ce qui avait constitué la force de ces Bulls mythiques. Mais Erick Spoelstra n'est pas le Zen Master Phil Jackson, et c'est bien ce qui pourrait le pousser vers la sortie, au profit de Pat Riley, dit "l'élégant", qui n'attend que ça pour récupérer le bébé.
On lui souhaite bien du courage car en dépit du talent indéniable qui suinte de cette équipe, il y a bien du travail pour en dégager un collectif. On l'avait senti, Chris Bosh se sent mal à l'aise et peine à trouver sa place au côté des deux gloutons que sont Dwayne Wade et LeBron James. Et contrairement à ce que tout le monde pensait, cette équipe vit et meurt par l'offensive et ne s'est intéressée à la défense que par intermittence. Du coup, lorsqu'un des deux snipers est vaseux, comme Wade cette nuit (2/12 au shoot !!), la maison s'écroule, malgré le coup de main toujours bienvenu de l'indispensable et mésestimé Udonis Haslem (21 PTS à 9/10, 10 RBD !).
Pour le moment, seul le "chosen one" James s'est montré irréprochable (presque un triple double cette nuit), mais la place qu'il prend dans cette équipe a l'air de gêner les deux autres superstars. Le Heat a pourtant vu de près la route à emprunter puisqu'ils ont croisé cette nuit les Celtics de Boston, autre constellation de vedettes qui, elles, ont trouvé un équilibre pour le bien de l'équipe. Le retour du Big Shamrock Shaquille O'Neal n'a ainsi aucunement perturbé Boston, bien au contraire: plutôt qu'une contrainte, le collectif l'a pris comme une arme supplémentaire. Résultat, chacun a pu faire son numéro dans le cadre donné par le coach Doc Rivers (Allen 35 PTS; Rondo 16 AST, Pierce 25 PTS, Garnett 16 PTS, 13 RBD...). Mais Spoelstra n'est pas Rivers, et c'est bien là la première différence, et sans doute la plus béante. Miami n'a désormais plus le choix: s'il veut relever la tête, il lui faudra sans doute passer par un changement sur le banc. Pat Riley a déjà géré des stars, leurs égos et leurs appétits. Il est peut-être le seul à pouvoir faire de ces formidables individualités une vraie équipe. On a dit peut-être...
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