MEDIAS
Les aficionados que nous sommes en rêvait, Canal + l'a fait ! Louée soit la bonne âme qui a donné l'aval pour la création d'une émission entièrement destinée à la NBA. On imagine en effet que George Eddy et ses sbires réclamaient depuis des années l'aménagement d'un espace pour le basket ricain que n'était pas "American Dream", le magazine des sports américains où la balle orange devait partager son temps d'antenne avec ses cousines ovales, cousues ou aplanies (en clair, avec le foot américain, le baseball et le hockey). Ils ont finalement obtenu gain de cause, tant à l'usure que par intérêt, car on sent comme un frétillement pour le basket d'outre-atlantique dans notre pays.
C'est une heureuse initiative, disons-le tout net. Après deux numéros, la formule est déjà gagnante, même si elle mérite encore quelques aménagements. Vincent Radureau est, comme souvent, parfait dans le rôle du candide face aux deux sages George Eddy et Jacques Monclar. Inutile de répéter une fois encore notre amour pour ce dernier (un amour entièrement platonique, faut-il le préciser), assurément le meilleur consultant tout sport confondu et toutes époques mélangées, formidable puit de science et de pédagogie. L'instauration majeure - n'ayons pas peur des mots - de cette émission, la trouvaille ultime, étant la palette 3D, grâce à laquelle l'ancien coach d'Antibes dissèque les actions et la tactique. Un régal absolu, doux aux oreilles comme du Chopin, long en bouche comme un bon vieux Bordeaux. Plus encore que celle de l'ami doudouce au football, la palette à Jacques est un régal pour tout amateur de basket et mérite à elle seule le coup d'oeil...
Pour le reste, rien que du classique, mais de belle facture. Le duel entre Monclar et Eddy est très intéressant (débat sur un sujet où chacun défend sa position, et dieu sait qu'il faut qu'Eddy soit bon pour résister au master M.), les petites news rafraîchissantes, le grand format sur un match toujours bienvenu, sans oublier l'inévitable - mais obligatoire - Top 10 et quelques autres gourmandises.
Petit bémol pour le reportage "made in américa" de Xavier Vaution, qu'on aime beaucoup en temps normal. S'il est un commentateur valable et dégage une sympathie immédiate, il n'est pas sûr que le reportage soit son point fort. Si celui sur Tony Parker la semaine dernière dépassait à peine la moyenne, le focus sur Kevin Durant était cette fois complètement raté, et pas seulement parce que la star du Thunder n'a pas voulu répondre. La couleur locale, c'est sympa, mais si ça se limite à une bête carte postale, ça n'a pas grand intérêt. Allez, comme on l'aime bien, on va dire que le gars Xavier était en rôdage, et que cette légère faiblesse ne pèse en rien sur la légéreté de ton et le classieux de Canal NBA. Pour une fois qu'une émission entière rebondit sur le parquet, il serait bêta de s'en priver, non ?
Canal NBA, sur Canal + Sport, tous les lundi soir.
C'est une heureuse initiative, disons-le tout net. Après deux numéros, la formule est déjà gagnante, même si elle mérite encore quelques aménagements. Vincent Radureau est, comme souvent, parfait dans le rôle du candide face aux deux sages George Eddy et Jacques Monclar. Inutile de répéter une fois encore notre amour pour ce dernier (un amour entièrement platonique, faut-il le préciser), assurément le meilleur consultant tout sport confondu et toutes époques mélangées, formidable puit de science et de pédagogie. L'instauration majeure - n'ayons pas peur des mots - de cette émission, la trouvaille ultime, étant la palette 3D, grâce à laquelle l'ancien coach d'Antibes dissèque les actions et la tactique. Un régal absolu, doux aux oreilles comme du Chopin, long en bouche comme un bon vieux Bordeaux. Plus encore que celle de l'ami doudouce au football, la palette à Jacques est un régal pour tout amateur de basket et mérite à elle seule le coup d'oeil...
Pour le reste, rien que du classique, mais de belle facture. Le duel entre Monclar et Eddy est très intéressant (débat sur un sujet où chacun défend sa position, et dieu sait qu'il faut qu'Eddy soit bon pour résister au master M.), les petites news rafraîchissantes, le grand format sur un match toujours bienvenu, sans oublier l'inévitable - mais obligatoire - Top 10 et quelques autres gourmandises.
Petit bémol pour le reportage "made in américa" de Xavier Vaution, qu'on aime beaucoup en temps normal. S'il est un commentateur valable et dégage une sympathie immédiate, il n'est pas sûr que le reportage soit son point fort. Si celui sur Tony Parker la semaine dernière dépassait à peine la moyenne, le focus sur Kevin Durant était cette fois complètement raté, et pas seulement parce que la star du Thunder n'a pas voulu répondre. La couleur locale, c'est sympa, mais si ça se limite à une bête carte postale, ça n'a pas grand intérêt. Allez, comme on l'aime bien, on va dire que le gars Xavier était en rôdage, et que cette légère faiblesse ne pèse en rien sur la légéreté de ton et le classieux de Canal NBA. Pour une fois qu'une émission entière rebondit sur le parquet, il serait bêta de s'en priver, non ?
Canal NBA, sur Canal + Sport, tous les lundi soir.
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