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dimanche 28 novembre 2010

Miami: à vaincre sans péril...


LA SAGA HEAT: épisode 16
Miami - Philadelphie: 99-90


George Eddy n'est pas toujours charitable. Au fin fond de la nuit de vendredi à samedi, à l'heure où Dutronc aime à croire que Paris s'éveille, vers cinq du mat', le commentateur franco-américain a ricané à l'antenne en apprenant en direct la victoire des Heats à Philadelphie (90-99): "Ah bon, ils ont gagné un match, eux ?" Le tacle vachard, les deux pieds décollés du sol et même pas dans le dos de l'arbitre, résumé à lui seul le sentiment ambiant qui entoure cette équipe de Miami: c'était un cri du coeur, mi amusé mi désabusé, une façon de souligner la déception qu'est le début de saison de LeBron et son orchestre.

Et encore, l'ami George a eu la délicatesse de ne pas relever la faiblesse de l'opposition, une équipe de Philadelphie médiocre, pour rester poli, qui ne doit - pour l'instant - qu'à l'insigne faiblesse des Clippers de ne pas disposer du plus faible bilan de toute la ligue (3 victoires pour 13 défaites)! Mais si le rookie prodige Blake Griffin continue sur cette voie, les Clippers passeront bientôt les 76ers, ce qui ne changera rien à la victoire de Miami qui n'a d'autre mérite que celui de la logique. A vaincre sans péril...

Mais Miami en est là. A gagner pour se rassurer, quitte à ce que ce soit sur un Playground face à des mômes de 8 ans! On exagère à peine tant le désarroi a été grand dans leur rang et même dans celui des observateurs, bien en peine pour expliquer la mouise dans laquelle le Heat s'est retrouvée (8 victoires pour 7 défaites avant ce match). Au moins la passivité des 76ers a permis à Wade de se retrouver (23 PTS, 6 RBD, 8 AST) et à Bosh d'exister (18 PTS, 9 RBD). LeBron James, lui, continue d'être solide et utile à défaut de se montrer irrésistible (20 PTS, 8 RBD, 6 AST), mais face au seul Dédé Iguodala (20 PT, 9 RBD), épaulé de façon incompréhensible par Jodie Meeks, stocké à la cave jusque là. Face à une telle équipe, la victoire était le minimum vital requis. ça ne signifie pas que Miami est guéri...

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