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jeudi 16 décembre 2010

NBA: Stoudemire et Boozer déjà chez eux


BILAN DE LA NUIT NBA: 51e NUIT


RÉSULTATS
Indiana - L.A. Lakers: 94-109
New York - Boston: 116-118
Philadelphie - L.A. Clippers: 105-91
Toronto - Chicago: 93-110
Miami - Cleveland: 101-95
Memphis - Charlotte: 113-80
New Orleans - Sacramento: 94-91
Oklahoma - Houston: 117-105
San Antonio - Milwaukee: 92-90
Phoenix - Minnesota: 128-122
Dallas - Portland: 103-98

Stoudemire

AU TOP
1. AMAR'E STOUDEMIRE (New York): hier, dans un Madison Square Garden en fusion, sa prestation a touché au sublime. Dans n'importe quel match, et surtout face à n'importe quel adversaire, elle aurait suffi à amener les Knicks à leur 14e victoire en 15 rencontres. Mais devant les Celtics, il fallait en faire encore plus. Était-ce possible ? Pas sûr, tant Stoudemire, désormais chez lui au Garden, s'est multiplié sous la mitraille et dans les tranchées pour réussir finalement à franchir la barre des 30 PTS pour la 9e fois consécutive. Dans les pronostics de début de saison, personne n'a pensé à lui pour le titre de MVP. Grosse erreur.
STATS: 19 PS (15/22), 10 RBD, 3 BLK, 4 TO


2. CARLOS BOOZER (Chicago): c'est comme s'il avait toujours porté le maillot des Bulls. Comme s'il n'était pas venu d'Utah cet été et qu'une blessure avait saboté sa préparation. A Toronto, Boozer s'est encore comporté en patron dans sa nouvelle équipe, qui n'est pas loin d'être sienne d'ailleurs puisque Noah est "out" pour au moins deux mois et que Rose (6 PTS seulement) a quelques fois des hoquets. Le cubique intérieur, lui, n'a pas ces problèmes de régularité et vient d'aligner 4 double double en une dizaine de jours. Trop habile offensivement pour Toronto, d'autant que Bargnani manquait (problème au genou), Boozer a également profité du bon travail défensif de Noah pour s'affirmer au rebond. L'absence du Français pourrait lui être préjudiciable.
STATS: 34 PTS (13/17), 12 RBD, 3 AST, 2 STL, 1 BLK, 1 TO


3. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): si les Blazers ne gagnent plus (3e défaite de rang), ils ont au moins retrouvé le vrai Aldridge à Dallas. L'ailier surdoué était retombé ces derniers temps dans la facilité, son pêcher mignon. Bien trop "soft", il n'alignait plus les cartons offensifs comme par le passé, au point de n'avoir dépassé la barre des 20 PTS qu'à 2 reprises lors des 8 derniers matches. Une hérésie pour une telle gâchette... voire une honte. Mais, contre les Mavs, Aldridge, sans doute excité par le duel avec Dirk Nowitzki, s'est démené, au point de rivaliser avec l'Allemand. Une preuve supplémentaire de son potentiel et du gâchis qui le guette s'il ne se remue pas.
STATS: 35 PTS (14/26), 10 RBD

4. PAUL PIERCE (Boston): la lutte a été sensationnelle, enlevée, haletante, parfois merveilleuse. Et au final, c'est Pierce qui a eu le dernier mot. Fantastique durant toute la rencontre face aux Knicks (OK, on arrête avec les superlatifs!), l'ailier a décidé du destin de ce match formidable (oups, trop tard!) avec un énorme tir à la dernière seconde. Le ruban sur le cadeau qu'a été la performance de Pierce, shooteur d'exception, comme son collègue Allen (26 PTS), et "swingman" de rêve à l'instar du Big Ticket Kevin Garnett (20 PTS 13 RBD). A la clé, un 11e succès consécutif pour les Celtics. Qui peut les arrêter ?
STATS: 32 PTS (10/18), 10 RBD, 4 AST, 2 STL, 2 TO


5. CHRIS PAUL (New Orleans): bien sûr, l'intérieur de Minnesota Kevin Love aurait mérité de figurer à cette place. Mais comme il s'y est assis plus que n'importe qui d'autres cette saison et qu'il devrait rapidement revenir y pointer son museau, récompensons la jolie soirée du meneur de New Orleans, Chris Paul. A Sacramento, CP3 a revêtu sa panoplie de magicien pour permettre à des Hornets tristounes de renouer avec la victoire après 3 rendez-vous manqués. Aidé du seul Thornton (19 PTS) et après la disparition radar du Boris Diaw de Louisiane, le timoré Emeka Okafor (aucun tir tenté en 2e période !!), Paul a amorcé la remontée fantastique des siens, largués avec 23 PTS de retard. Un exploit de plus, même si son adversaire direct, Beno Udrih, n'est pas franchement célèbre pour sa défense...
STATS: 22 PTS (5/11), 3 RBD, 11 AST, 1 STL


LE FLOP
AMIR JOHNSON (Toronto): face aux twin towers de Chicago, l'intérieur des Raptors n'a jamais pu s'imposer, pris en tenaille par Boozer et Noah. Un résumé de sa saison, plutôt délicate contrairement à ce qu'en attendait ses dirigeants. Après avoir signé un gros contrat, le jeune homme (23 ans... dont 5 en NBA!) était programmé pour prendre son envol cette saison avec le départ de Bosh. Pour le moment, il n'a réussi à s'exprimer qu'à de trop rares occasions. Décevant.
STATS: 2 PTS (1/6), 3 RBD, 2 AST, 2 BLK, 1 TO

LA SURPRISE
SPENCER HAWES (Philadelphie): pivot sous coté, au jeu un poil démodé, le grand échalas des Sixers (2m16 quand même) ne sera jamais aussi spectaculaire que son homologue et adversaire de mercredi soir, Blake Griffin. Il ne possède pas un once du patrimoine génétique béni du rookie des Clippers, et le monde aérien lui est étranger. Cela ne l'a pas empêché de se montrer solide face au futur "Rookie of the year", au point de le contrer à deux reprises ! Rien que pour cela, il méritait pas cette mention, car ils ne sont pas nombreux à pouvoir s'enorgueillir d'un tel exploit...
STATS: 16 PTS (7/18), 12 RBD, 5 BLK

L'ACTION
Pour constituer son Top 10 de la nuit, la NBA aurait pu se limiter au seul New-York - Boston, orgie offensive inouïe. Dans le désordre, on a pu voir des passes subtiles, des lay up compliqués, des dunks brutaux, des tirs décisifs.

Pour commencer, un exploit de l'Italien de New York Danilo Gallinari: départ main gauche ligne de fond devant Garnett suivi d'un dunk arrière malgré Eden.



Ensuite, autre dunk en faveur de Big Apple, passe sur la droite de Felton pour Stoudemire, lequel termine avec un dunk main droite ravageur au-dessus de ce même Erden.



Enfin, le panier de la victoire, inscrit par Paul Pierce à moins d'une seconde de la fin, feinte puis tir en suspension malgré la défense de Stoudemire, un régal.



Autre shoot au buzzer pour la gagne, celui réussi par "El Manu" Ginobili à Milwaukee. La défense des Bucks avait pourtant bien joué le coup avec une mismatch (ajustement offensif ou défensif pour bénéficier d'un avantage de taille, un joueur beaucoup plus grand se retrouvant marqué par un plus petit, ou inversement): collé par le Congolais Luc M'Bah a Moute avec 3 secondes à jouer, Gino trouve pourtant la solution en se décalant à gauche pour un fade away "à la Jordan" qui fait mouche. La grande classe.


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