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lundi 20 décembre 2010

NBA: Love peut avoir la haine...


BILAN DE LA NUIT NBA: 54e NUIT

RÉSULTATS
Orlando - Philadelphie: 89-97
Washington - Miami: 94-95
Cleveland - New York: 109-102 a.p.
Chicago - L.A. Clippers: 99-100
Milwaukee - Utah: 86-95
San Antonio - Memphis: 112-106
Portland - Golden State: 96-95
Denver - Minnesota: 115-113

Kevin Love

AU TOP
1. KEVIN LOVE (Minnesota): décourageant. Il y a des soirs où, dans le vestiaire, vaincu, perdu, Love doit se demander ce qu'il doit faire pour connaître les délices de la victoire. Une fois encore, à Denver, Love s'est démené, corps et âme, sous son panier et sous celui de l'adversaire, sans revenir avec la victoire. Avec le seul Mike Beasley au relais (17 PTS), Love ne sert qu'à amortir le choc, à éviter la déroute. Mais pour ce qui est de gagner, même ses statistiques d'un autre monde ne suffise pas. Injuste, vraiment...
STATS: 43 PTS (14/23), 17 RBD, 3 AST, 2 TO

2. DWIGHT HOWARD (Orlando): lui non plus n'a pas gagné, en dépit de ses efforts dantesques à Philadelphie. Auteur d'un duel fiévreux avec Elton Brand (20 PTS 13 RBD pour le 76er), Superman ne s'est pas pris les pieds dans la cape, contrairement à son équipe, battue pour la 6e fois en 7 soirs. Pas étonnant du coup que le General Manager Otis Smith ait lancé les grandes manœuvres pour rénover un effectif peut-être érodé. Car même Superman a besoin d'alliés de valeur pour triompher. Au cinéma comme au basket...
STATS: 26 PTS (8/18), 20 RBD, 3 AST, 2 STL, 2 BLK, 5 TO

3. TONY PARKER (San Antonio): ce n'est pas du sang qui circule dans les veines du Français, c'est de l'azote liquide. Passé une courte période difficile, TP a repris le cours de son histoire sans rien laisser paraître, quand d'autres auraient mis des mois à se remettre de ses déboires sentimento-basketistiques. Il est redevenu le taulier des Spurs, maître d'œuvre de la meilleure équipe NBA du moment, encore plus collectif qu'avant. Désormais, il sent quand marquer et quand passer, et possède une totale maîtrise du tempo. Il est au sommet de son art.
STATS: 37 PTS (15/21), 2 RBD, 9 AST, 1 STL, 2 TO

4. DERRICK ROSE (Chicago): dire qu'il n'a que 21 ans ! C'en est presque effrayant tant le gosse est déjà un géant. Heureusement, il lui arrive encore parfois de trébucher, comme face aux Clippers où il a raté le lancer franc qui aurait pu envoyer Bulls et Clippers en prolongation. Mais nul ne peut lui reprocher cette faiblesse passagère: sans lui, Chicago n'aurait pas eu une chance d'accrocher autant les Californiens. C'est uniquement grâce à cette légère mais coupable scorie que Rose est encore à ranger dans la catégorie des humains basketteurs. Bientôt, il sera à classer parmi les géants de ce jeu.
STATS: 34 PTS (12/24), 6 RBD, 8 AST, 2 BLK, 4 TO

5. MO WILLIAMS (Cleveland): Stoudemire et, plus encore, Felton auraient mérité de se retrouver à cette place, mais le meneur des Cavs les devance, en dépit de son affreuse maladresse, car c'est lui qui a réussi le tir emmenant Cleveland vers la prolongation, donc vers la victoire. Embarqué dans un superbe mano a mano avec Raymond Felton, Williams n'a pas cédé et a cornaqué avec maestria le collectif des Cavs (6 joueurs à plus de 10 PTS), aidé sous la raquette par Varejao (14 PTS 17 RBD). Encore un qui gagne à être connu...
STATS: 23 PTS (9/21), 5 RBD, 14 AST, 3 TO

LE FLOP
LUKE RIDNOUR (Minnesota): en l'absence de Chauncey Billups côté Nuggets, le meneur des Wolves aurait dû se balader. Ty Lawson, pour talentueux qu'il est, n'a pas l'expérience du très old school Ridnour. Ce n'est pas exactement ce qui s'est passé. Finalement, c'est le gamin qui s'est bien marré (23 PTS 9 AST), pendant que le rougeot Ridnour étouffait sous la pression du môme. Jamais vraiment dans le rythme, déréglé au shoot et peu productif, il a essayé de compenser dans les autres secteurs pour se rendre utile. En vain.
STATS: 3 PTS (1/7), 4 RBD, 5 AST, 2 STL, 1 BLK, 1 TO

LA SURPRISE
LOUIS WILLIAMS (Philadelphie): l'ancien remplaçant d'Iverson ne trouve pas souvent l'occasion d'imiter son ancien patron. Efficace mais discret en sortie de banc, il ne se signale que par séquences, au mieux. Mais, cette fois, à Orlando, Williams a réussi une demi-heure d'impact, à base de pénétrations culottées et de fautes provoquées. Jrue Holiday dans un vilain soir (5 PTS seulement) et le Magic sans réel stoppeur défensif sur les bases arrières, Williams a prouvé que sa performance face à Washington début novembre (30 PTS) n'était pas un coup d'éclat et qu'il pouvait être décisif. Il a en effet inscrit la moitié de ses points dans l'ultime quart temps.
STATS: 24 PTS (5/9), 6 RBD, 3 AST, 2 STL, 1 BLK, 1 TO

L'ACTION
Encore un florilège ce samedi soir.
Du côté de Washington, pour le traditionnel highlight de LeBron James: le King récupère un ballon perdu et s'envole pour un moulin à vent rafraîchissant...



Washington ne pouvait s'en laisser compter. Du coup, Blatche, dos au cercle à la lutte avec Bosh, a réussi une passe aveugle inattendue en arrière pour Thornton, qui conclut d'un dunk maousse.



Et puis, moins spectaculaire mais chirurgical, un mouvement sur tableau noir troussé par les Cavs devant les Knicks: une merveille de pick and roll récitée par Williams qui profite d'abord de l'écran de Varejao avant de passer le ballon au Brésilien, pour un dunk main droite malgré la faute de Stoudemire. A mettre dans tous les manuels.

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