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dimanche 19 décembre 2010

NBA: LeBron, King of New York


BILAN DE LA NUIT NBA: 53e NUIT (de vendredi à samedi)

RÉSULTATS
Indiana - Cleveland: 108-99
New-York - Miami: 91-113
Philadelphie - L.A. Lakers: 81-93
Toronto - New Jersey: 98-92
Atlanta - Charlotte: 90-85
Detroit - L.A. Clippers: 88-109
New Orleans - Utah: 100-71
Oklahoma - Sacramento: 102-87
Houston - Memphis: 103-87
Dallas - Phoenix: 106-91
Portland - Minnesota: 107-102

LeBron James

AU TOP
1. LEBRON JAMES (Miami): sifflé par le Garden, rancunier qu'il ait choisi Miami plutôt que les Knicks, le King a répondu de la plus belle des manières. Auteur de son deuxième triple double de la saison, James a dû donner bien des regrets à ses anciens soupirants new-yorkais. Soutenu par les deux autres superstars Wade et Bosh (26 PTS chacun), le "chosen one" a prouvé une fois encore qu'il était l'élu, celui qui pouvait régner sans partage sur la planète basket. A condition de trouver chaque jour une motivation aussi aigüe que face à New York, samedi soir...
STATS: 32 PTS (14/23), 11 RBD, 10 AST, 1 STL, 5 TO

2. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): en l'absence de Brandon Roy, la star des Blazers, Aldridge a pris ses responsabilités et mené Portland à la victoire pour la première fois en 4 matches. Plutôt timoré en début de saison, en tout cas en deça des attentes de Nate McMillan, l'ailier des Blazers s'est réveillés depuis deux matches: il affiche 71 points et 20 rebonds face à Dallas puis Minnesota. Mieux, investi d'une mission en l'absence de son leader mais aussi de Batum et Camby, blessés durant la rencontre, Aldridge, présent en attaque comme en défense, s'est révélé durant la rencontre et a peut-être franchi cette semaine le cap que tout le monde lui promettait. A suivre...
STATS: 36 PTS (15/22), 10 RBD, 2 AST, 1 STL, 5 BLK, 1 TO

3. DANNY GRANGER (Indiana): les Pacers sont clairement dépendants du rendement de leur serial scoreur. Seul joueur capable de réussir de gros cartons, Granger peine toutefois à être constant, et a parfois disparu contre les grandes équipes. Du coup, comme Indiana mise avant tout sur lui offensivement, c'est parfois compliqué contre les cadors du Championnat, ce qui signifie que et les Pacers et Granger doivent encore grandir. Mais face à des équipes timorées et limitées comme Cleveland la nuit dernière, ça suffit largement!
STATS: 20 PTS (12/22), 12 RBD, 2 STL, 3 BLK, 4 TO

4. ANDREA BARGNANI (Toronto): mine de rien, l'Italien continue sa progression offensive et, surtout, démontre qu'il méritait mieux que de rester dans l'ombre de Chris Bosh. Parti à Miami, celui ci a laissé place nette à Bargnani pour qu'il s'exprime offensivement, sa spécialité, mais aussi défensivement. S'il doit encore se focaliser sur ses progrès à faire dans ce domaine, le Transalpin réussit en tout cas à faire gagner les Raptors, ce qui n'était pas toujours le cas avec Bosh. A 25 ans, Bargnani possède le talent et la marge de progression pour appartenir un jour aux meilleurs du monde à son poste. New Jersey, piétiné par le phénomène, peut témoigner...
STATS: 32 PTS (14/26), 9 RBD, 2 AST, 1 STL, 2 BLK

5. BLAKE GRIFFIN (L.A. Clippers): devant le fantôme de Ben Wallace et le trop tendre Greg Monroe, le rookie de L.A. s'est régalé de tant de passivité. Toujours aussi spectaculaire, dunkeur zélé, Griffin a aussi montré par bribes face aux Pistons sa subtilité et son intelligence de jeu. Cela faisait assurément trop pour Detroit, une des pires équipes de NBA (5 défaites lors des 6 derniers matches). Pendant que Wall panse ses plaies et que Turner (numéro 2 de la dernière draft), lui, a disparu du radar, Griffin poursuit sa route. Elle mène droit au titre de rookie of the year...
STATS: 24 PTS (11/17), 17 RBD, 3 AST, 1 STL, 4 TO

LE FLOP
Sale temps pour les meneurs. Ce ne sont pas un, ni deux, mais bien trois d'entre eux qui ont raté leur soirée. Une faillite plutôt inhabituelle, surtout que parmi eux se retrouve DERON WILLIAMS. Face à Chris Paul, le stratège de Utah n'a pas existé, pour une fois. Et comme de bien entendu, le Jazz, devenu dissonant, a connu un beau couac. Même constat pour RODNEY STUCKEY, noyé à domicile face aux pourtant tendres Clippers. Quant au talentueux 76er JRUE HOLIDAY, la pression défensive des Lakers, et notamment d'Artest après un ajustement du coach Phil Jackson, a eu raison de ses aptitudes. Comme de bien entendu, ces trois contre-performances ont entraîné la chute des équipes concernées. Ce qui montre bien l'importance capitale du meneur sur le destin de son équipe...
WILLIAMS: 10 PTS (4/12), 2 RBD, 5 AST, 2 TO
STUCKEY: 5 PTS (2/11), 3 RBD, 2 AST, 1 BLK, 3 TO
HOLIDAY: 6 PTS (3/15), 3 RBD, 6 AST, 2 STL, 1 BLK, 4 TO

LA SURPRISE
SAM YOUNG (Memphis): il a été la seule satisfaction vendredi soir côté Grizzlies. Asphyxiés à Houston, les hommes de Lionel Hollins étaient totalement à l'agonie, à commencer par ses cadres Gay (19 PTS mais exclu pour une faute intentionnelle abjecte sur Scola) et Gasol (10 PTS à 12%, 4 RBD... pas folichon). Young en a profité pour dépasser les 10 PTS pour la troisième fois seulement de la saison. Attendu beaucoup plus rentable en sortie de banc, le sophomore n'a pas tenu les promesses entretenues en SummerLeague, notamment sur ses progrès dans ses choix offensifs. Vendredi, il a montré à Memphis et à toute la NBA que ce n'était peut-être qu'une question de temps...
STATS: 19 PTS (8/9), 2 STL, 1 BLK

L'ACTION
D'abord, il y a eu le festival Blake Griffin à Detroit. On vous a sélectionné deux merveilles, juste pour constater de visu l'étendue de la panoplie du gamin.

Servi par Gordon, près du corner gauche, Griffin fonce backdoor, feinte de départ au dunk mais, au dernier moment, il enroule Tracy McGrady avec un spin move (rotation de 180° en l'air autour d'un adversaire) et termine d'un léger coup de poignet malgré la faute. Un mouvement d'une grande subtilité.



Deuxième séquence de Griffin: passe aveugle de Bledsoe pour Jordan sous le panier, subtile passe à une main pour Griffin qui termine tout en férocité par un dunk à 2 mains. Grrrrrr.....



Il y a aussi ce dunk main gauche de Josh Smith (Atlanta) à Charlotte après avoir intercepté une passe d'Augustin.



Et puis, comment ne pas rendre hommage à sa majesté LeBron, exceptionnel face aux Knicks. Pressé par Gallinari et Turiaf, James garde le contrôle du ballon et trouve Dampier pour le dunk sous le panier d'une passe dans son dos et dans celui de Turiaf. Quelques grammes de douceurs dans un monde de brutos...

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