LA NUIT DES FRENCHIES
Quand on s'appelle Mike Conley Jr, on sait qui aller trouver pour parler des déconvenues d'une vie de sportif, des soirs d'échecs et de cauchemars. Quand on s'appelle Mike Conley Jr, on a un père du même nom qui sait de quoi il cause quand il est question de sport: de son temps, Mike Conley Sr était le meilleur au monde dans sa discipline, le saut en longueur. Le Champion olympique en 1992 a pu consoler son fils après la soirée qu'il a passée hier, et lui remonter le moral. Il lui a sans doute expliqué qu'il ne trouvera pas tous les jours face à lui un adversaire comme TONY PARKER, absolument inarrêtable face à Memphis. Héroïque offensivement, présent défensivement, TP n'a laissé que des miettes à Conley, et a pris par la main toute son équipe pour enregistrer une 23e victoire. Tim Duncan sur la réserve (13 PTS 10 RBD), Manu Ginobili et Richie Jefferson discrets (15 et 12 PTS), c'était au tour du Français de briller face à des Grizzlies privés de leur star Rudy Gay, suspendu pour son attitude indigne face à Luis Scola au match précédent. Une performance qui permet sans doute à TP de se replacer dans la course au All Star Game.
Un All Star Game où JOAKIM NOAH ne se rendra pas malgré son formidable début de saison. Opéré au pouce, le pivot tricolore ne reviendra vraisemblablement qu'après le match des étoiles. Il manque déjà à son équipe des Bulls, battue à domicile (99-100) par la pire équipe de la Ligue, les Clippers ! Le sens du rebond de Noah, notamment, aurait bien été utile à une raquette dominée par Griffin et ses sbires. Sans le sale boulot du Frenchy, Boozer a, cette fois, été transparent en défense (seulement 4 rebonds!). Comme quoi Jooks est bien indispensable à Chicago... contrairement à NICOLAS BATUM, absent à cause d'une luxation de l'épaule lors de la victoire des Blazers face à Golden State (96-95). Il ne faut y voir qu'une coïncidence car il manquait tellement de monde côté Portland que la victoire tient du miracle. En effet, outre le Français, Nate McMillan été privé de Marcus Camby (épaule lui aussi), Joël Przybilla (cheville), de la star Brandon Roy (genou) et bien évidemment de Greg Oden, qui a pris pension à l'infirmerie locale.
RONNY TURIAF, lui, a vécu une soirée moins tristoune que les précédentes. Cette fois, l'Antillais a rentabilisé le petit quart d'heure passé sur le parquet de Cleveland, que ce soit en attaque ou en défense. Cela n'a pas suffi puisque Amar'e Stoudemire a raté le shoot à trois points de la gagne au buzzer et les Knicks se sont inclinés (109-102 a.p.) pour la troisième fois en autant de rencontres. Mais si le "potatipi" retrouve du peps, il se pourrait que cela permette aux Knicks de repartir dans le bon sens.
KEVIN SERAPHIN aussi pourrait sacrément servir à son équipe des Wizards, plutôt tendre dans la raquette. Pourtant, voilà deux matches de suite que le Français reste sagement assis sur le banc, alors qu'il avait brillé lors de sa sortie précédente, contre les Lakers. La presse locale commence d'ailleurs à réclamer sa présence, tant cette décision de ne pas l'utiliser, sauf blessure tenue secrète, interpelle. Si coach Saunders lui donne sa chance, sûr que l'ancien Choletais saura se rendre indispensable. On parie ?
STATS
PIETRUS: DNP (transfert à Phoenix)
TURIAF (14'43): 6 PTS (2/4), 6 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO
PARKER (41'13): 37 PTS (15/21), 2 RBD, 9 AST, 1 STL, 2 TO
SERAPHIN: DNP
BATUM: DNP
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
Quand on s'appelle Mike Conley Jr, on sait qui aller trouver pour parler des déconvenues d'une vie de sportif, des soirs d'échecs et de cauchemars. Quand on s'appelle Mike Conley Jr, on a un père du même nom qui sait de quoi il cause quand il est question de sport: de son temps, Mike Conley Sr était le meilleur au monde dans sa discipline, le saut en longueur. Le Champion olympique en 1992 a pu consoler son fils après la soirée qu'il a passée hier, et lui remonter le moral. Il lui a sans doute expliqué qu'il ne trouvera pas tous les jours face à lui un adversaire comme TONY PARKER, absolument inarrêtable face à Memphis. Héroïque offensivement, présent défensivement, TP n'a laissé que des miettes à Conley, et a pris par la main toute son équipe pour enregistrer une 23e victoire. Tim Duncan sur la réserve (13 PTS 10 RBD), Manu Ginobili et Richie Jefferson discrets (15 et 12 PTS), c'était au tour du Français de briller face à des Grizzlies privés de leur star Rudy Gay, suspendu pour son attitude indigne face à Luis Scola au match précédent. Une performance qui permet sans doute à TP de se replacer dans la course au All Star Game.
Un All Star Game où JOAKIM NOAH ne se rendra pas malgré son formidable début de saison. Opéré au pouce, le pivot tricolore ne reviendra vraisemblablement qu'après le match des étoiles. Il manque déjà à son équipe des Bulls, battue à domicile (99-100) par la pire équipe de la Ligue, les Clippers ! Le sens du rebond de Noah, notamment, aurait bien été utile à une raquette dominée par Griffin et ses sbires. Sans le sale boulot du Frenchy, Boozer a, cette fois, été transparent en défense (seulement 4 rebonds!). Comme quoi Jooks est bien indispensable à Chicago... contrairement à NICOLAS BATUM, absent à cause d'une luxation de l'épaule lors de la victoire des Blazers face à Golden State (96-95). Il ne faut y voir qu'une coïncidence car il manquait tellement de monde côté Portland que la victoire tient du miracle. En effet, outre le Français, Nate McMillan été privé de Marcus Camby (épaule lui aussi), Joël Przybilla (cheville), de la star Brandon Roy (genou) et bien évidemment de Greg Oden, qui a pris pension à l'infirmerie locale.
RONNY TURIAF, lui, a vécu une soirée moins tristoune que les précédentes. Cette fois, l'Antillais a rentabilisé le petit quart d'heure passé sur le parquet de Cleveland, que ce soit en attaque ou en défense. Cela n'a pas suffi puisque Amar'e Stoudemire a raté le shoot à trois points de la gagne au buzzer et les Knicks se sont inclinés (109-102 a.p.) pour la troisième fois en autant de rencontres. Mais si le "potatipi" retrouve du peps, il se pourrait que cela permette aux Knicks de repartir dans le bon sens.
KEVIN SERAPHIN aussi pourrait sacrément servir à son équipe des Wizards, plutôt tendre dans la raquette. Pourtant, voilà deux matches de suite que le Français reste sagement assis sur le banc, alors qu'il avait brillé lors de sa sortie précédente, contre les Lakers. La presse locale commence d'ailleurs à réclamer sa présence, tant cette décision de ne pas l'utiliser, sauf blessure tenue secrète, interpelle. Si coach Saunders lui donne sa chance, sûr que l'ancien Choletais saura se rendre indispensable. On parie ?
STATS
PIETRUS: DNP (transfert à Phoenix)
TURIAF (14'43): 6 PTS (2/4), 6 RBD, 3 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO
PARKER (41'13): 37 PTS (15/21), 2 RBD, 9 AST, 1 STL, 2 TO
SERAPHIN: DNP
BATUM: DNP
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
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