Subscribe Twitter Facebook

samedi 22 janvier 2011

NBA: le boss, c'est Duncan


BILAN DE LA NUIT NBA: 87e NUIT

New Jersey - Detroit: 89-74
Orlando - Toronto: 112-72
Washington - Phoenix: 91-109
Atlanta - New Orleans: 59-100
Boston - Utah: 110-86
Cleveland - Milwaukee: 88-102
Memphis - Houston: 115-110
San Antonio - New York: 101-92
Denver - L.A. Lakers: 97-107
Golden State - Sacramento: 119-112 a.p.

Tim Duncan

AU TOP
1. TIM DUNCAN (San Antonio): le patron est toujours là! On pourrait croire par moment qu'il abandonne le leadership des Spurs à TP ou Ginobili, mais l'intérieur star de San Antonio sait reprendre la main quand il le faut. Certainement vexé de la défaite précédente face à New York, Duncan a pris les choses en main. Il a démontré une telle activité qu'il a bien failli atteindre le triple double! Toujours aussi peu démonstratif, Duncan a simplement fait son boulot sans fioriture ni spectacle. Et dans ce domaine, il reste bel et bien le meilleur.
STATS: 21 PTS (8/15), 16 RBD, 8 AST, 5 BLK, 2 TO

2. DWIGHT HOWARD (Orlando): revoilà Superman, réapparu en pleine lumière face à Toronto, fessé cul nu devant tout le monde (112-72 !). Avant-hier, face à Philadelphie, il n'avait pas réalisé sa performance habituelle, aussi le superhéros a-t-il profité de la visite des Canadiens pour faire passer le message: il avait simplement pris sa soirée à l'occasion de la venue des 76ers. ça lui arrive de temps en temps, histoire de refroidir la machine. Lors des 12 derniers matches, Howard s'est ainsi accordé 4 soirs de relâche, où il n'a pas dépassé les 20 PTS. Une façon de se ménager en vue des échéances du printemps, sans doute.
STATS: 31 PTS (12/21), 19 RBD, 1 AST, 1 BLK, 1 TO

3. ZACH RANDOLPH (Memphis): son partenaire Tony Allen l'a surnommé "la petite boutique des horreurs", histoire de compatir avec les adversaires. C'est vrai qu'il faut avoir peur lorsque déboule le mastodonte, et Houston doit encore en trembler. Surpuissant, il a ravagé le secteur intérieur des Rockets, pourtant porté sur la défense avec Battier et Scola. Mais, là, rien à faire si ce n'est se garer au passage du convoi. Auteur de son 9e double double de rang, Randolph se donne toutes les chances de retourner au All Star Game, découvert la saison dernière. Ce serait une sorte d'injustice qu'il n'y soit pas!
STATS: 29 PTS (14/25), 19 RBD, 1 STL, 1 BLK, 3 TO

4. MONTA ELLIS (Golden State): à son débit, des maladresses dans les tirs et dans le maniement du ballon. A son crédit, une boulimie offensive destructrice pour l'adversaire, une activité mobilisatrice et le shoot pour décrocher la prolongation à moins d'une seconde de la fin. Avec son compère Stephen Curry (34 PTS), il a livré une sublime bataille de scoreur au rookie de l'année en titre, le combo guard des Kings Tyreke Evans (35 PTS). Lequel a pourtant flanché au plus mauvais moment, accumulant quelques pertes de balle gênantes dans le money time puis la prolongation. Sans doute est-il usé du travail de sape d'Ellis.
STATS: 28 PTS (12/29), 4 RBD, 9 AST, 3 STL, 7 TO

5. CHINNING FRYE (Phoenix): à son arrivée, Mike Piétrus lui avait un temps pris sa place de titulaire. Mais Frye est revenu bien vite dans le 5 majeur. Son profil atypique, intérieur fuyant le cercle et extrêmement adroit de loin, est trop utile aux Suns pour qu'ils se privent trop longtemps de lui. A Washington, il a de nouveau montré sa capacité à étirer une défense, pour le plus grand bénéfice de Martin Gortat, le pivot polonais, notamment (13 PTS 14 RBD en sortie de banc). Concerné par la défense, ce qui n'est pas toujours le cas, loin de là, Frye a livré un match complet. Est-il capable d'en enchaîner un deuxième ?
STATS: 25 PTS (9/15), 8 RBD, 1 AST, 1 TO

LE FLOP
C'est un secteur tout entier qu'il s'agit de signaler, pour sa cohérence et sa constance : hier, les meneurs d'Atlanta ont été nuls, transparents et même ridicules face à Chris Paul et La Nouvelle Orléans. Peut-être tétanisés de se retrouver face à un des meilleurs meneurs NBA, MIKE BIBBY et JEFF TEAGUE ont perdu tout leur basket. Pour un débutant comme ce dernier, qui dispute sa 2e saison de NBA, ça peut se comprendre, mais pour Bibby... Ils ont été à l'image de leur équipe, dépassée, désenchantée, déroutée, par des Hornets en pleine bourre (7e victoire de suite). C'est très très inquiétant...
BIBBY: 0 PT (0/7), 1 AST
TEAGUE: 0 PT (0/8), 2 RBD, 3 AST, 1 BLK, 1 TO

LA SURPRISE
RYAN ANDERSON (Orlando): vu ses deux premières saisons NBA, à New Jersey et Orlando, encourageantes mais sans plus, voir Anderson artiller autant est un choc. Mais ce n'est plus vraiment une surprise si l'on constate qu'il s'est complètement révélé depuis trois semaines. L'ailier du Magic tourne en effet à 16 PTS de moyenne sur les 8 derniers matches, comme si le trade réalisé avec les Suns l'avait libéré. Depuis, en tout, il explose, et ce n'est peut-être pas fini puisqu'après avoir dépassé la dizaine puis la quinzaine de points, territoires qui lui étaient totalement étrangers jusque là, il a atteint la vingtaine à deux reprises lors des deux derniers matches. Où s'arrêtera-t-il ?
STATS: 21 PTS (8/16), 10 RBD, 1 AST

L'ACTION
Un classique pour commencer: servi dans le corner, Vince Carter débord Rashard Lewis puis JaVale McGee avant de planter tout en vivacité un dunk renversé main droite, comme dans ses plus belles années.



Joli mouvement également des Hornets à Atlanta: en transition, Jarett Jack trouve Willie Green, qui transmet à Jason Smith pour une finition tonique à deux mains.



Enfin la meilleure équipe de la Ligue peut aussi se montrer spectaculaire: l'ami TP en balance une passe aérienne pour le alley oop avec Jefferson, qui dunke des 2 mains sur nul autre que Amar'e Stoudemire. Y'a plus de respect...

Aucun commentaire: