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mercredi 22 décembre 2010

NBA: Ellis tourne à toute vitesse


BILAN DE LA NUIT NBA: 56e NUIT (de lundi à mardi)

RÉSULTATS
Atlanta - Orlando: 91-81
Cleveland - Utah: 90-101
Indiana - New Orleans: 94-93
Washington - Charlotte: 108-75
Miami - Dallas: 96-98
San Antonio - Phoenix: 118-110
Portland - Milwaukee: 106-80
Golden State - Houston: 112-121
L.A. Clippers - Minnesota: 113-90

Monta Ellis

AU TOP
1. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): c'est curieux, plus il y a de Blazers à l'infirmerie, plus Aldridge s'épanouit! Sans doute conforté par ses nouvelles responsabilités offertes par coach McMillan avec l'absence de Roy, Aldridge rayonne comme jamais. Face aux Bucks, il a réalisé un sans faute ou presque, sous son panier comme sous celui de l'adversaire (il a battu son record de rebonds). Sur les 4 derniers matches, il tourne à plus de 29 points de moyenne. Terrifiant...
STATS: 29 PTS (12/18), 19 RBD, 2 AST, 2 BLK

2. MONTA ELLIS (Golden State): toujours forcé de se multiplier pour pallier à la blessure de Stephen Curry, l'arrière multifonctions des Warriors a réussi à endosser la panoplie du distributeur tout en gardant ses réflexes de gâchette folle. Son adversaire direct, Kyle Lowry, n'est pas vraiment célèbre pour ses qualités défensives, et Ellis l'a souligné de la plus abrupte des manières avec ce 3e match de la saison à plus de 40 points. Un exploit qui n'a pas servi à grand chose: face au Houston de Luis Scola (20 PTS 9 RBD 6 AST), Golden State a enregistré sa 14e défaite... en 16 rencontres. Du gâchis.

3. TIM DUNCAN (San Antonio): les Spurs, c'est l'inverse du Heat. Les Texans ont une telle maîtrise collective qu'ils n'ont jamais besoin de solliciter toutes leurs stars en même temps. A chacune de leur 24 victoires (pour seulement 3 défaites), ils ont sorti une carte majeure de leur manche, et ça a suffi. Cette fois, c'était au tour du vieux Tim de se montrer. Comme à son habitude, il l'a fait sans ostentation, sans en rajouter, mais avec une conviction et une application qui ont fait sa légende. Désormais, il va retourner en hibernation, à regarder d'un œil distrait TP, Gino ou Jefferson se fâcher, avant que ce soit son tour, selon les faiblesses adverses. Bref, du travail d'orfèvre...
STATS: 20 PTS (10/17), 15 PTS, 6 AST, 2 STL, 3 BLK, 3 TO

4. AL HORFORD (Atlanta): sacré duel face à Dwight Howard (19 PTS 20 RBD), dont l'intérieur des Hawks a fini vainqueur, que ce soit individuellement et collectivement. Les Hawks volaient d'ailleurs trop haut pour le Magic, dominé comme rarement aux rebonds (51 à 38 !). Le retour en forme de Joe Johnson après sa blessure (17 PTS 5 RBD 6 AST) a évidemment beaucoup apporté, mais Atlanta a d'abord tenu sur les épaisses épaules d'Horford, un des meilleurs à son poste en NBA quand il est dans ces dispositions.
STATS: 24 PTS (10/15), 11 RBD, 4 AST, 1 BLK

LE FLOP
TREVOR ARIZA (New Orleans): c'est la brasse coulée pour l'ailier des Hornets, qui n'a dépassé les 15 PTS une seule fois en 9 matches, signe d'une nette baisse de tension depuis le début de saison. Ariza était bien plus performant à Houston la saison dernière, et c'est comme si sa place de titulaire et les responsabilités qui accompagnent cette promotion étaient trop lourdes à porter pour lui. Souvent blessé par le passé, c'est à se demander s'il est à 100% de ses possibilités... ou s'il n'est pas devenu subitement myope (il en est à... 12% au tir lors des deux derniers matches) !
STATS: 4 PTS (1/13), 9 RBD, 1 AST, A BLK, 1 TO

LA SURPRISE
JARED DUDLEY (Phoenix): d'ordinaire, son boulot, c'est la défense. Mais en cette période de sous effectif post trade (Richardson, Clark et Turkoglu sont partis et Piétrus, Gortat et Carter pas encore arrivés), Dudley a dû forcer sa nature (et son respectable tir à 3 points) pour aider la cause Suns. Si cela n'a pas suffi, c'est en tout cas la preuve qu'il peut et doit être plus productif en défense. Jusque là, il n'avait dépassé que 5 fois les 10 PTS en... 26 apparitions cette saison. Vous avez dit timide ?
STATS: 27 PTS (10/16), 5 RBD, 3 AST, 1 BLK, 3 TO

L'ACTION
Quatre instantanés pour le prix d'un, avouez qu'on vous gate !
Tout se passait bien jusque là pour le surpuissant Dwight Howard : dos au panier avec ce bon vieux bestiau de Zaza Pachulia sur le râble, il enroule le Georgien avec un spin move, une feinte pour faire quitter ses chaussures au Zaza et une impulsion pour partir au dunk main droite. C'est là que tout s'est compliqué: venu en aide défensive, Josh Smith a tout compris et anticipé, et, en l'air, colle un contre humiliant au Superman de Floride. Allez, tu peux remettre tes lunettes et ta raie de côté, Clark Kent...



Moins violent, la poésie d'un solo de Tony Parker face à Phoenix. Départ dans le corner face à Josh Childress, spin move à 180° enchaîné avec une feinte à droite pour semer les poursuivants et le lay-up renversé par éviter le contre. Voilà, merci pour l'artiste...

Tony Parker

Une action incroyable: Dunleavy a servi à quelque chose face à New Orleans. Le Pacer le plus mou de la planète basket effectue la remise en jeu alors que les Hornets mènent d'un point (93-92). Danny Granger shoote en tête de raquette, le ballon tourne dans l'arceau avant de ressortir, mais Dunleavy la pousse du bout des doigts alors que le buzzer résonne. Le ballon semble hésiter et retombe lentement dans le panier pour offrir la victoire à Indiana et ses minutes de gloire à Dunleavy. Comme quoi, tout peut arriver...



Enfin, la preuve que Ekpe Udoh, rookie attendu impatiemment par les Warriors, est un basketteur complet: il réussi d'abord une claquette-dunk monstrueuse après un tir manqué d'Ellis, puis sur l'action suivante, contre en souplesse un lay-up de Courtney Lee. Polyvalent, le gamin.

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