LA NUIT DES FRENCHIES
Les spectateurs de la Time Warner Arena ont dû se frotter les yeux plusieurs fois, hier soir. Pourtant, la prestation de BORIS DIAW n'avait rien d'une hallucination collective: le Français venait bien de mener Charlotte à la victoire (123-105), ce qui n'a rien d'extraordinaire en soi vu le talent de Bobo, mais en terminant meilleur marqueur d'une telle orgie, ce qui a tout d'une soirée surnaturelle. Face à des Suns orphelin de Steve Nash, blessé ("ce qui n'est pas une excuse" à entendre Alvin Gentry, le coach de Phoenix, d'autant que son remplaçant Dragic a été bon), le français était dans un soir de famine, de ceux où il se fait violence pour agresser le cercle et le marquoir. Preuve que c'était une soirée historique, Stephen Jackson en a profité pour réussir un triple double, le premier jamais réalisé par un joueur des Bobcats. C'est le proprio qui doit être fier...
Jolie nuit également pour NICOLAS BATUM, même si les Blazers se sont inclinés face à Utah (94-103). En plus de son apport offensif désordonné mais non négligeable, Batum a surtout fait passer une sale soirée à Deron Williams (23% au shoot) et forcé de se concentrer sur son rôle de meneur. Malheureusement pour l'ailier normand, les Blazers étaient trop handicapés avec l'absence de Roy et les indisponibilités galopantes de leurs pivots Joël Przybilla et Greg Oden, lequel a rechuté dans la semaine et ne devrait pas jouer de la saison. Sorti pour six fautes, Batman-Batum pourra au moins se consoler en se disant que Deron Williams a rarement été aussi gêné depuis le début de sa carrière supersonique.
La soirée a été bien plus banale pour TONY PARKER, une fois encore impeccable lors de la victoire des Spurs, la 11e en 12 matches. TP aurait même pu gonfler ses statistiques si coach Pop' n'avait pas sagement décidé de l'économiser (il a joué moins d'une demi-heure, une dizaine de minutes de plus que Duncan !). San Antonio n'avait en effet pas besoin de trop leur en demander pour écarter une équipe de Cleveland où seuls les meneurs ont pu s'exprimer (Williams a terminé avec 21 PTS, son remplaçant Gibson avec 17). Sur les cinq derniers matches, Parker tourne à... 66% de moyenne. Effrayant.
La soirée des autres Français a elle aussi été effrayante, mais pour d'autres raisons. Passe encore pour JOHAN PETRO, qui a terminé la rencontre à Denver dans ses canons habituels alors que le titulaire Brooke Lopez a certes assuré (20 PTS, 8 RBD) mais s'est quand même pris deux monstrueux parpaings dans le museau, des dunks charnus de JR Smith et Nenê. La soirée a été plus embarrassante encore pour MIKE PIETRUS, très discret lors de la victoire du Magic à Indiana. Une fois encore contraint de se concentrer sur la défense et le tir à trois points, le Français s'est de nouveau déréglé (25%), contrairement à Lewis et Howard (46 points à eux deux, 15/26 au total).
Mais le pire, c'est bien RONNY TURIAF qui l'a vécu alors que les Knicks allaient s'imposer chez les Clippers (115-124). Alors que ses petits camarades s'amusaient comme des petits fous (39 points pour Stoudemire, 31 pour Gallinari, 20 pour Felton), Turiaf, pourtant titulaire, n'a servi à rien, ou presque. Pire, il s'est fait secouer comme dans Space Mountain par le rookie prodige Blake Griffin, phénoménal (44 PTS, 15 RBD, 7 AST). Très, très inquiétant...
STATS
BATUM (34'22): 14 PTS (5/14), 6 RBD, 3 STL, 2 BLK, 2 TO
TURIAF (17'03): 2 PTS (0/0), 3 RBD, 4 AST, 2 TO
DIAW (35'11): 26 PTS (11/17), 2 RBD, 6 AST, 2 TO
PIETRUS (25'): 3 PTS (1/4), 3 RBD, 1 BLK
MAHINMI: DNP
AJINçA: DNP
BEAUBOIS: DNP
SY: DNP
PARKER (28'15): 19 PTS (7/11), 5 RBD, 9 AST, 1 STL, 3 TO
PETRO (10'54): 4 PTS (2/6), 3 RBD, 2 BLK
FRENCHIES DE LA NUIT: Tony Parker et Boris Diaw
Les spectateurs de la Time Warner Arena ont dû se frotter les yeux plusieurs fois, hier soir. Pourtant, la prestation de BORIS DIAW n'avait rien d'une hallucination collective: le Français venait bien de mener Charlotte à la victoire (123-105), ce qui n'a rien d'extraordinaire en soi vu le talent de Bobo, mais en terminant meilleur marqueur d'une telle orgie, ce qui a tout d'une soirée surnaturelle. Face à des Suns orphelin de Steve Nash, blessé ("ce qui n'est pas une excuse" à entendre Alvin Gentry, le coach de Phoenix, d'autant que son remplaçant Dragic a été bon), le français était dans un soir de famine, de ceux où il se fait violence pour agresser le cercle et le marquoir. Preuve que c'était une soirée historique, Stephen Jackson en a profité pour réussir un triple double, le premier jamais réalisé par un joueur des Bobcats. C'est le proprio qui doit être fier...Jolie nuit également pour NICOLAS BATUM, même si les Blazers se sont inclinés face à Utah (94-103). En plus de son apport offensif désordonné mais non négligeable, Batum a surtout fait passer une sale soirée à Deron Williams (23% au shoot) et forcé de se concentrer sur son rôle de meneur. Malheureusement pour l'ailier normand, les Blazers étaient trop handicapés avec l'absence de Roy et les indisponibilités galopantes de leurs pivots Joël Przybilla et Greg Oden, lequel a rechuté dans la semaine et ne devrait pas jouer de la saison. Sorti pour six fautes, Batman-Batum pourra au moins se consoler en se disant que Deron Williams a rarement été aussi gêné depuis le début de sa carrière supersonique.
La soirée a été bien plus banale pour TONY PARKER, une fois encore impeccable lors de la victoire des Spurs, la 11e en 12 matches. TP aurait même pu gonfler ses statistiques si coach Pop' n'avait pas sagement décidé de l'économiser (il a joué moins d'une demi-heure, une dizaine de minutes de plus que Duncan !). San Antonio n'avait en effet pas besoin de trop leur en demander pour écarter une équipe de Cleveland où seuls les meneurs ont pu s'exprimer (Williams a terminé avec 21 PTS, son remplaçant Gibson avec 17). Sur les cinq derniers matches, Parker tourne à... 66% de moyenne. Effrayant.
La soirée des autres Français a elle aussi été effrayante, mais pour d'autres raisons. Passe encore pour JOHAN PETRO, qui a terminé la rencontre à Denver dans ses canons habituels alors que le titulaire Brooke Lopez a certes assuré (20 PTS, 8 RBD) mais s'est quand même pris deux monstrueux parpaings dans le museau, des dunks charnus de JR Smith et Nenê. La soirée a été plus embarrassante encore pour MIKE PIETRUS, très discret lors de la victoire du Magic à Indiana. Une fois encore contraint de se concentrer sur la défense et le tir à trois points, le Français s'est de nouveau déréglé (25%), contrairement à Lewis et Howard (46 points à eux deux, 15/26 au total).
Mais le pire, c'est bien RONNY TURIAF qui l'a vécu alors que les Knicks allaient s'imposer chez les Clippers (115-124). Alors que ses petits camarades s'amusaient comme des petits fous (39 points pour Stoudemire, 31 pour Gallinari, 20 pour Felton), Turiaf, pourtant titulaire, n'a servi à rien, ou presque. Pire, il s'est fait secouer comme dans Space Mountain par le rookie prodige Blake Griffin, phénoménal (44 PTS, 15 RBD, 7 AST). Très, très inquiétant...
STATS
BATUM (34'22): 14 PTS (5/14), 6 RBD, 3 STL, 2 BLK, 2 TO
TURIAF (17'03): 2 PTS (0/0), 3 RBD, 4 AST, 2 TO
DIAW (35'11): 26 PTS (11/17), 2 RBD, 6 AST, 2 TO
PIETRUS (25'): 3 PTS (1/4), 3 RBD, 1 BLK
MAHINMI: DNP
AJINçA: DNP
BEAUBOIS: DNP
SY: DNP
PARKER (28'15): 19 PTS (7/11), 5 RBD, 9 AST, 1 STL, 3 TO
PETRO (10'54): 4 PTS (2/6), 3 RBD, 2 BLK
FRENCHIES DE LA NUIT: Tony Parker et Boris Diaw
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