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mercredi 19 janvier 2011

Français de NBA: Diaw dans la 3e dimension


LA NUIT DES FRENCHIES

Boris DiawPar où commencer ? Selon que l'on soit désireux de se réjouir ou avide de se désespérer, selon que l'on préfère regarder le verre à moitié vide ou à moitié plein, il y a deux façons de juger le destin de nos Français d'Amérique en ce lundi soir de Martin Luther King Day (une pleine journée de NBA en hommage au défenseur de la cause noire du XXe siècle). Entre les prestations de BORIS DIAW et NICOLAS BATUM, il existe un monde de réussites et d'échecs, qui ne reflète pas du tout le réel écart de valeur entre les deux basketteurs. Mais cela démontre qu'en un soir de grâce ou de déveine, tout est possible.

A Philadelphie, Diaw a connu une soirée magique, en tout cas sur le plan personnel. Sans doute galvanisé par les remarques de son nouveau coach Paul Silas, "Bobo" s'est - enfin - préoccupé de ses statistiques et a sorti une performance dantesque, sous forme d'un grassouillet triple double, le 6e de sa carrière mais le 1er sous le maillot des Bobcats (les autres ont été réalisé avec les Suns). Une preuve que Diaw peut apporter beaucoup plus qu'il ne le fait d'ordinaire, à condition de forcer un peu sa nature. Il objecterait sans doute que ça n'a servi à rien puisque Charlotte a fini par s'incliner, mais il n'y est strictement pour rien. Si Henderson (1/8) et cap'tain Jackson (7/24) avaient été aussi appliqués, le Philadelphie d'Iguodala (16 PTS 10 RBD 6 AST) n'aurait certainement pas décroché une prolongation grâce à un tir à 3 PTS de Williams puis au festival de ce même Williams par la suite (23 PTS).

A Portland, en revanche, Batum a vécu une soirée tragique, en tout cas sur le plan personnel. Certes, la victoire devant Minnesota peut adoucir ses regrets, mais le Normand a été, pour le coup, totalement étranger à cette victoire. Il a shooté comme un poivrot et, s'il est parvenu à se montrer utile dans son domaine de prédilection, la défense, il peut remercier Aldridge (37 PTS) et ses camarades d'avoir sauvé un match qu'il avait lui-même copieusement torpillé.

Entre ces deux prestations, abîme et sommet, il existe un milieu dans lequel la plupart de nos basketteurs ont leurs habitudes. C'est là que s'est installé depuis peu le pivot des Nets JOHAN PETRO. Habitué à jaillir du banc (on va dire "à se lever", vu son gabarit, c'est plus prudent), Petro semble désormais réaliser ce qu'on attend de lui et prend désormais le temps d'analyser. Face à Golden State, il a encore endossé le costume d'enforcer, d'intimidateur au bon sens du terme. Bref, il a bien fait son boulot au relais du prodige Brooke Lopez (20 PTS 7 RBD)!

IAN MAHINMI, lui aussi, a fait son travail consciencieusement. A Detroit, le Normand a pris le relais d'ALEXIS AJINCA, sorti du 5 majeur après sa prestation dramatique. Et il a terminé pour la deuxième fois sans rater le moindre tir. Et si c'était enfin le départ de la carrière NBA de Ian Mahinmi ?

STATS
PIETRUS: DNP
TURIAF: DNP (problème à la hanche)
SERAPHIN: DNP
NOAH: DNP
DIAW (40'01): 25 PTS (8/14), 11 RBD, 11 AST, 1 STL, 2 BLK, 1 TO
MAHINMI (14'47): 6 PTS (3/3), 2 RBD, 1 BLK
AJINCA (6'18): 2 PTS (1/3p), 2 RBD
BATUM (33'49): 5 PTS (1/11), 9 RBD, 3 AST, 1 BLK
PETRO (12'21): 8 PTS (4/8), 3 RBD, 1 AST, 2 STL, 1 TO

FRENCHY DE LA NUIT: Boris Diaw

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