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lundi 13 décembre 2010

NBA: Melo, c'est trop


LE BILAN DE LA NUIT NBA: 48e NUIT (version normale)

RÉSULTATS
New York - Denver: 129-125
Philadelphie - New Orleans: 88-70
New Jersey - L.A. Lakers: 92-99
San Antonio - Portland: 95-78
Oklahoma - Cleveland: 106-77
L.A. Clippers - Orlando: 85-94

Carmelo Anthony

AU TOP
1. CARMELO ANTHONY (Denver): de retour après avoir manqué deux matches pour soigner son inflammation au genou, Melo a fait souffrir les Knicks, dimanche soir. Chacun son tour, après tout. Soutenu par Ty Lawson (18 PTS) et le fidèle Nenê (26 PTS, 8 RBD et un gros boulot dans la raquette), l'artificier des Nuggets a tout tenté pour décroché une victoire de prestige au Madison Square Garden. Louable mais insuffisant face à des Knicks aussi irrésistibles que leur intérieur Amar'e Stoudemire, auteur pour la huitième fois consécutive d'un match à plus de 30 points! Ajoutée à celle de Felton (19 PTS) et aux fulgurances de Chandler (auteur d'un 3 PTS décisif dans le money time), cela faisait trop, même pour un surhomme comme Anthony.
STATS: 31 PTS (11/27), 13 RBD, 3 AST, 1 BLK, 4 TO

2. BLAKE GRIFFIN (L.A. Clippers): il a perdu, lui aussi, mais comme Anthony, il a donné jusqu'à son dernier souffle, ou presque, pour éviter l'inévitable. Malheureusement, une fois de plus, Eric Gordon (28 PTS, 8 AST) et lui étaient trop seuls, surtout face à des Magics aussi bien armés (Howard 22 PTS 8 RBD, Bass 13 PTS 11 RBD pour sa deuxième titularisation seulement). Baron Davis a encore trahi, et personne n'est venu du banc prêter main forte aux deux insurgés. Du coup, les Clippers présentent encore le pire bilan de toute la NBA (5 victoires pour 20 défaites!!), mais les deux gamins n'y sont pour rien...
STATS: 27 PTS (11/23), 16 RBD, 5 AST, 1 BLK

3. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): guère convaincant face aux Bulls lors de la précédente sortie des Lakers, Bryant a retrouvé son basket pour le voyage chez les Nets. Guère perturbée par une équipe qui ne sait pas défendre, sa majesté a sorti sa panoplie de petit magicien et émerveillé par ses tours de malice. Ce qui confirme deux soupçons sur son compte: 1. il est bien en parfaite condition physique, comme il le claironne depuis cet été; 2. Il attend sereinement qu'arrive sa saison favorite, le printemps des playoffs.
STATS: 32 PTS (9/19), 4 RBD, 6 AST, 4 STL, 6 TO

4. ELTON BRAND (Philadelphie): En début de saison, Brand s'était installé dans le fauteuil du scoreur, dépassant régulièrement la vingtaine de points, sans permettre son équipe de l'emporter pour autant. Et puis, après quelques semaines, l'intérieur a ajusté son jeu et s'est reconcentré sur la défense, sans pour autant délaisser le scoring. A New Orleans, il a aligné son 5e double double en 7 matches, et, comme par enchantement, les 76ers se sont remis à gagner. Une preuve que Brand est indispensable à son équipe. Certes, il n'a jamais été vraiment digne de sa première place au draft 1999 (Bulls), mais il prouve qu'il vaut mieux que les railleries entendues ici ou là sur son compte...
STATS: 15 PTS (6/11), 13 RBD, 1 AST, 1 STL, 1 BLK, 1 TO

5. RAYMOND FELTON (New York): évidemment, Stoudemire a encore été éblouissant (30 PTS 8 RBD). Mais Felton, lui, a été déterminant. Véritablement transfiguré depuis cette saison, le meneur des Knicks est le parfait lieutenant de Stoudemire, capable de marquer et aussi d'organiser, ce qu'il n'avait pas encore démontré jusqu'à présent. Fournisseur officiel de caviars (y compris pour Turiaf, auteur d'un joli dunk), Ray régale coéquipiers et spectateurs du Garden. Et ça, ce n'est pas un mince exploit...
STATS: 19 PTS (7/15), 3 RBD, 17 AST, 1 STL, 2 TO

LE FLOP
CHAUNCEY BILLUPS (Denver): abandon de poste. Trahison. Traitrise. Appelez ça comme vous voulez. 1 000 fois, Billups a tiré son équipe du guêpier. 1 000 fois, il a gagné un match perdu par avance. Mais hier, il a véritablement plombé son équipe. Tout n'est pas si simple, certes, mais le guide des USA aux derniers Championnats du Monde, celui qui avait transformé les Nuggets à son arrivée il y a deux ans semble irrémédiablement sur la pente descendante. A 34 ans, il alterne avec régularité le bon et le médiocre, avec de plus en plus de bas que de haut. Le début de la fin ?
STATS: 4 PTS (1/7), 1 RBD, 6 AST, 2 TO

LA SURPRISE
GEORGE HILL (San Antonio): ce n'est pas à proprement parler une surprise, plutôt la confirmation d'un beau potentiel. Remplaçant de TP chez les Spurs, Hill serait très certainement titulaire dans les 3/4 des autres équipes NBA. Comme le Français, il possède une vitesse d'exécution stupéfiante, avec en plus une vraie confiance dans son tir mi-distance, voire longue distance. Il ne lui manque donc que l'expérience et un soupçon de caractère pour devenir un des meneurs qui compte dans la grande ligue. Devrait en tout cas être un postulant sérieux pour le titre de meilleur 6e homme cette saison.
STATS: 22 PTS (5/9), 3 RBD, 2 AST, 1 STL, 2 BLK, 2 TO

L'ACTION
Pour nous faire pardonner notre absence du week-end, une pluie de highlights. Prêt ? C'est parti...

Commençons par un petit voyage à Cleveland où, comme d'habitude, le Thunder a rugi. D'abord avec un habitué, le meneur d'Oklahoma Russell Westbrook, qui prend un rebond suite à un shoot à 3 PTS manqué de Green, temporise et, dos au panier, délivre une passe étonnante au même Green, lancé pour le lay up. Un vrai magicien ce Westbrook.



Autre action d'éclat d'Oklahoma (oui, ça rime !), le coast to coast monstrueux de l'arrière James Harden. Le barbichu s'occupe de tout: il prend le rebond, part en dribble, sème en chemin Manny Harris qui tentait de le suivre, s'envole et balance main gauche un dunk sous la frimousse de JJ Hickson, monté au contre... mais trop tard ! Ouf !



Westbrook n'est pas le seul à réussir de jolis tours de passe passe. George Hill, le meneur des Spurs, a ainsi étourdi Wesley Matthews, le Blazer, avec son dribble dans le dos supersonique, avant de rentrer paisiblement son lay up malgré la faute grossière de Fernandez. Délicieux.

1 commentaire:

Olichebo a dit…

A quand un grand papier sur cette magnifique équipe de New York ?