LA NUIT DES FRENCHIES
Est-ce le froid qui frigorifie aussi une partie des Etats-Unis ? En tout cas, les Français ont semblé avoir les doigts gelés et les mirettes embuées ce dimanche soir. Nos cinq représentants avaient le radar en rade, mis à part RONNY TURIAF, qui a rentré 75% de ses shoots. Mine de rien, ça a aidé les Knicks, embourbés dans le guêpier tendu par Denver. Carmelo Anthony (31 PTS, 13 RBD), de retour après deux matches de repos, a considérablement gêné les New-Yorkais, tout comme Nenê dans la peinture (26 PTS, 8 RBD). Mais force est restée aux locaux, et à leur boss, Amar'e Stoudemire, auteur de son 8e match de suite à plus de 30 points ! Comme par hasard, les Knicks ont gagné ces 8 rencontres, ce qui ne leur était plus arrivé depuis... 1994. Cette année là, les Knicks avaient atteints... la finale NBA, cédant sur le fil face à Houston.
Dans une forme tout aussi éblouissante, les Spurs ont sans doute plus de chances d'atteindre ce stade ultime de la compétition. Ils ont ainsi poursuivi leur marche triomphale face à Portland, qui restait pourtant sur quatre victoires consécutives. Mais l'habileté des Spurs dans le jeu de transition et, plus encore, au shoot à 3 points (52,9%, à comparer aux 33% des Blazers) n'a guère laissé de suspense. Pour le 1000 e match de saison régulière de sa carrière, Tim Duncan a ainsi pu se reposer une partie du match, tout comme TONY PARKER, consistant à défaut d'être adroit (37%). Le Français a laissé son remplaçant George Hill briller (22 PTS) et Manu Ginobili se dégourdir les cannes (18 PTS). La menace n'était pas assez rude pour les angoisser, d'autant que Brandon Roy était handicapé autant par un coup à la cheville que par la défense de Richard Jefferson. Marcus Camby a donné un coup de main (11 PTS, 13 RBD) mais rien de vraiment décisif. Sans démériter, Aldridge et Matthews étaient incapables de compenser le coup de bambou de leur leader (9 PTS seulement à 25% pour Roy), et ce n'est pas NICOLAS BATUM qui se sentait de prendre le relais. Une fois encore, le Français ne pouvait trouver son rythme en provenance du banc. Il en est à 12% de réussite sur les deux derniers matches. Beurk...
Tout aussi moche, la prestation indigne de MIKE PIETRUS sur le terrain des Clippers. Orlando parti comme un bolide (+21 PTS à l'issue du 1er quart temps), le Français a été maintenu sur le terrain par coach Van Gundy, histoire de retrouver son shoot. Il a dû le chercher partout sans jamais le trouver car Piétrus a copieusement arrosé le plafond (12%!!). Heureusement, il a une fois encore été sauvé par sa défense, même s'il faut admettre que, sorti de Griffin et Gordon, la menace est tout de même limitée côté Clippers. Tout de même, incapable de rentrer un tir à 3 points (0/6), Piétrus va finir par lasser...
C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver à JOHAN PETRO. Sur le terrain des Lakers, il n'a été utilisé que pour donner des fautes, sacrifié au bénéfice des joueurs qui comptent et marquent (Lopez, notamment, 25 PTS, 9 RBD). Il y a longtemps que l'entraîneur Avery Johnson ne le croit plus capable d'influencer le cours d'un match, du coup, il l'utilise uniquement en cas de nécessité. En être réduit à offrir son corps, même pour le bien de son équipe, c'est le plus vieux métier du monde du basket...
STATS
TURIAF (15'25): 6 PTS (3/4), 2 RBD, 2 AST, 2 STL, 1 BLK
PETRO (4'46): 0 PTS (0/0), 1 BLK
BATUM (25'35): 5 PTS (2/9), 5 RBD, 1 TO
PARKER (31'55): 14 PTS (6/16), 6 RBD, 6 AST, 2 STL, 3 TO
PIETRUS (29'55): 4 PTS (1/8), 4 RBD, 1 STL
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
Est-ce le froid qui frigorifie aussi une partie des Etats-Unis ? En tout cas, les Français ont semblé avoir les doigts gelés et les mirettes embuées ce dimanche soir. Nos cinq représentants avaient le radar en rade, mis à part RONNY TURIAF, qui a rentré 75% de ses shoots. Mine de rien, ça a aidé les Knicks, embourbés dans le guêpier tendu par Denver. Carmelo Anthony (31 PTS, 13 RBD), de retour après deux matches de repos, a considérablement gêné les New-Yorkais, tout comme Nenê dans la peinture (26 PTS, 8 RBD). Mais force est restée aux locaux, et à leur boss, Amar'e Stoudemire, auteur de son 8e match de suite à plus de 30 points ! Comme par hasard, les Knicks ont gagné ces 8 rencontres, ce qui ne leur était plus arrivé depuis... 1994. Cette année là, les Knicks avaient atteints... la finale NBA, cédant sur le fil face à Houston.
Dans une forme tout aussi éblouissante, les Spurs ont sans doute plus de chances d'atteindre ce stade ultime de la compétition. Ils ont ainsi poursuivi leur marche triomphale face à Portland, qui restait pourtant sur quatre victoires consécutives. Mais l'habileté des Spurs dans le jeu de transition et, plus encore, au shoot à 3 points (52,9%, à comparer aux 33% des Blazers) n'a guère laissé de suspense. Pour le 1000 e match de saison régulière de sa carrière, Tim Duncan a ainsi pu se reposer une partie du match, tout comme TONY PARKER, consistant à défaut d'être adroit (37%). Le Français a laissé son remplaçant George Hill briller (22 PTS) et Manu Ginobili se dégourdir les cannes (18 PTS). La menace n'était pas assez rude pour les angoisser, d'autant que Brandon Roy était handicapé autant par un coup à la cheville que par la défense de Richard Jefferson. Marcus Camby a donné un coup de main (11 PTS, 13 RBD) mais rien de vraiment décisif. Sans démériter, Aldridge et Matthews étaient incapables de compenser le coup de bambou de leur leader (9 PTS seulement à 25% pour Roy), et ce n'est pas NICOLAS BATUM qui se sentait de prendre le relais. Une fois encore, le Français ne pouvait trouver son rythme en provenance du banc. Il en est à 12% de réussite sur les deux derniers matches. Beurk...
Tout aussi moche, la prestation indigne de MIKE PIETRUS sur le terrain des Clippers. Orlando parti comme un bolide (+21 PTS à l'issue du 1er quart temps), le Français a été maintenu sur le terrain par coach Van Gundy, histoire de retrouver son shoot. Il a dû le chercher partout sans jamais le trouver car Piétrus a copieusement arrosé le plafond (12%!!). Heureusement, il a une fois encore été sauvé par sa défense, même s'il faut admettre que, sorti de Griffin et Gordon, la menace est tout de même limitée côté Clippers. Tout de même, incapable de rentrer un tir à 3 points (0/6), Piétrus va finir par lasser...
C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver à JOHAN PETRO. Sur le terrain des Lakers, il n'a été utilisé que pour donner des fautes, sacrifié au bénéfice des joueurs qui comptent et marquent (Lopez, notamment, 25 PTS, 9 RBD). Il y a longtemps que l'entraîneur Avery Johnson ne le croit plus capable d'influencer le cours d'un match, du coup, il l'utilise uniquement en cas de nécessité. En être réduit à offrir son corps, même pour le bien de son équipe, c'est le plus vieux métier du monde du basket...
STATS
TURIAF (15'25): 6 PTS (3/4), 2 RBD, 2 AST, 2 STL, 1 BLK
PETRO (4'46): 0 PTS (0/0), 1 BLK
BATUM (25'35): 5 PTS (2/9), 5 RBD, 1 TO
PARKER (31'55): 14 PTS (6/16), 6 RBD, 6 AST, 2 STL, 3 TO
PIETRUS (29'55): 4 PTS (1/8), 4 RBD, 1 STL
FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker
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