BILAN DE LA NUIT NBA: 63e NUIT
RÉSULTATS
Cleveland - Orlando: 95-110
Indiana - Boston: 83-95
Miami - New York: 106-98
Chicago - Milwaukee: 90-77
Dallas - Toronto: 76-84
San Antonio - L.A. Lakers: 97-82
Denver - Portland: 95-77
AU TOP
1. DWAYNE WADE (Miami): après avoir laissé les rênes de l'équipe pendant quelques temps à l'ami LeBron, D-Wade s'est décidé à reprendre la main mardi soir, lors des retrouvailles avec les Knicks (déjà battus il y a quinze jours). Durant son éclipse, toute relative, l'arrière floridien avait continué à enquiller, sans chercher spécialement la lumière. Mais il a senti qu'il était temps de rappeler à tout le monde que le Heat est avant tout son équipe et qu'il ne fait que partager le leadership après James, qui a du coup retrouvé sa panoplie d'homme à tout très bien faire (18 PTS 10 RBD 8 AST). Une façon de mettre les choses au point(s) en interne comme en externe.
STATS: 40 PTS (13/28), 9 RBD, 2 AST, 1BLK
2. GILBERT ARENAS (Orlando): à Washington, il était devenu un paria. A Orlando, il est un pari. Le staff voulait absolument le récupérer, il est en train de démontrer pourquoi. Adieu l'agent 0, le voici désormais agent 1, un indice de sa volonté de changement. Sur le long terme, dans le comportement, rien n'est moins sûr. Mais sur le terrain, et pour l'instant, tout va bien. Il a estoqué à lui seul Cleveland, avec 9 points dans l'ultime quart temps, agrémentés de quelques gestes... magiques. Tant pis pour son ancienne équipe...
STATS: 22 PTS (8/15), 6 RBD, 11 AST, 3 STL, 5 TO
3. DERRICK ROSE (Chicago): Boykins suspendu, Jennings et Delfino en convalescence, il n'y avait plus grand chose en boutique côté Milwaukee pour tourmenter la star des Bulls. Ce n'est pas le fade Keyon Dooling, mou en défense et besogneux en attaque, qui allait faner le Rose. Du coup, c'est bien normal, le môme s'est diverti des absences des Bucks, tout comme son équipe d'ailleurs (24 passes décisives au total pour les Bulls, contre seulement 11 pour les Bucks). Avec Deng et Boozer pour fignoler le travail (24 PTS chacun), la victoire ne pouvait se refuser à Chicago. Mission accomplie, donc.
STATS: 18 PTS (7/17), 6 RBD, 12 AST
4. DEJUAN BLAIR (San Antonio): si Tony Parker a été l'architecte de la victoire des Spurs face aux Lakers (voir "la nuit des frenchies"), le jeune intérieur texan en a été le bâtisseur, le manœuvre. Duncan hors service (2 PTS 4 RBD, pouahh!), le sophomore a tenu à lui seul la raquette, face à des clients comme Gasol, Odom et Bynum... pas de petit personnel ! Et pourtant, il est le seul à terminer avec un double double, ce qui confirme l'impression qu'il avait diffusé la saison dernière: s'il ne lui arrive rien, il ne devrait pas jurer dans la dynastie des Spurs dans les années à venir.
STATS: 17 PTS (8/14), 15 RBD, 2 STL, 1 BLK, 2 TO
5. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): en l'absence d'un pivot de métier (ils sont tous à l'hosto), il a dû se concentrer plus encore que d'ordinaire sur les basses besognes et il faut avouer que ça lui va bien. Concentré, tonique, Aldridge a fait de son déficit - de taille - une force: plus petit, mais plus explosif, il a bondi et rebondi sous le nez des grands gabarits (Nenê notamment) à les rendre chèvres ou dingues, voire les deux (7 contres). Et si Denver a fini par avoir le dessus (pour la première fois en l'absence de Melo, frappé par un deuil familial), c'est uniquement en raison de la rotation trop tendre et trop limitée de Blazers à plat vu les circonstances. Dommage. Les efforts d'Aldridge méritaient mieux...
STATS: 18 PTS (9/17), 13 RBD, 4 AST, 3 STL, 7 BLK, 1 TO
A SIGNALER: le basket n'est pas qu'un sport de statistiques. Il y a aussi les gestes qu'on ne peut chiffrer, l'activité qu'on ne peut quantifier. Face à Orlando, en plus de ses chiffres fort respectables (14 PTS 9 RBD 5 STL 3 BLK), il convient de souligner la performance défensive de l'intérieur Brésilien de Cleveland Varejao qui a effectué un formidable travail défensif sur Dwight Howard, limité à 12 PTS et 6 RBD, tout en laissant filer 7 ballons perdus. Du cousu main.
LE FLOP
SHANNON BROWN (L.A. Lakers): ce n'est pas franchement un cador, mais un vrai joueur de complément du Champion NBA en titre, ce qui est déjà énorme. Son rôle: accourir quand on le lui demande et remplir sa tâche sans scorie. Hier soir était un de ces soirs où on avait besoin de lui. Parce qu'en face, c'était les Spurs, la meilleure équipe du Championnat, actuellement. Parce qu'en face, c'était Tony Parker. Et parce que le Français était en train d'occire les Lakers à lui seul. Il fallait le prendre en défense et le fatiguer en attaque. Raté. Brown a pris des rebonds, mais ce n'est pas ce qu'on lui demandait. Il s'est défenestré tout seul avec son shoot en "klong" (le bruit que fait la balle qui rebondit sur l'arceau sans rentrer) et son marquage gruyère. TP a continué à flinguer. Et Brown est allé se rasseoir. Fin de l'histoire.
STATS: 5 PTS (1/11), 11 RBD, 2 AST, 2 TO
LA SURPRISE
ED DAVID (Toronto): il sort de l'université de North Carolina et porte un maillot avec les chiffres 2 et 3. Le rookie des Raptors n'est pas sa majesté Jordan, mais il a démontré durant tout ce mois de décembre qu'il apprenait vite et bien. Utilisé avec prudence, le môme (21 ans) grapille petit à petit du temps de jeu et des responsabilités. Mardi, il a su les prendre à Dallas, et a participé personnellement au triomphe canadien en terre texane. Complet et culotté, il devrait rapidement refaire parler de lui. Et pour longtemps.
STATS: 17 PTS (6/8), 12 RBD, 3 STL, 3 BLK
L'ACTION
Il va falloir débaptiser cette rubrique et la mettre au pluriel. Après tout, pourquoi se contenter d'un petit plaisir quand on peut les multiplier.
Arenas nous offre le premier, sur le terrain de Cleveland, avec cette action où il dribble dans le dos pour passer Mo Williams, puis distille une passe dans le dos (encore !) pour Howard, qui termine par un lay up. Ah, elle a bon dos, la défense des Cavs...
Revoilà Boozer pour un joli moment: lancé par Bogans, l'intérieur des Bulls feinte la passe à gauche, Dooling mord comme un affâmé, et laisse la place à Boozer de passer direction le cercle, qu'il martyrise d'un dunk sous les yeux de Bogut et Ilyasova. Voilà les Bucks prévenus, c'était la première action du match !
L'habituelle contribution de Miami est l'apanage de Wade. Bosh contre Gallinari, LeBron récupère et passe directement à Wade, pour un dunk main droite qui n'est pas sans rappeler celui d'un certain Jordan...
Enfin une petite séquence spéciale TP. D'abord cette passe exceptionnelle du corner en alley oop pour le dunk de Jefferson.
Puis, dos au panier, Parker rend fou Steve Blake avec ses feintes démoniaques et inscrit enfin le lay up grâce à sa qualité d'appuis inouïe. C'est beau, et c'est Français, m'sieur dame... (enfin, franco-américano-belgio-néerlandais, mais on va pas chipoter, que diable !)
RÉSULTATS
Cleveland - Orlando: 95-110
Indiana - Boston: 83-95
Miami - New York: 106-98
Chicago - Milwaukee: 90-77
Dallas - Toronto: 76-84
San Antonio - L.A. Lakers: 97-82
Denver - Portland: 95-77
AU TOP
1. DWAYNE WADE (Miami): après avoir laissé les rênes de l'équipe pendant quelques temps à l'ami LeBron, D-Wade s'est décidé à reprendre la main mardi soir, lors des retrouvailles avec les Knicks (déjà battus il y a quinze jours). Durant son éclipse, toute relative, l'arrière floridien avait continué à enquiller, sans chercher spécialement la lumière. Mais il a senti qu'il était temps de rappeler à tout le monde que le Heat est avant tout son équipe et qu'il ne fait que partager le leadership après James, qui a du coup retrouvé sa panoplie d'homme à tout très bien faire (18 PTS 10 RBD 8 AST). Une façon de mettre les choses au point(s) en interne comme en externe.
STATS: 40 PTS (13/28), 9 RBD, 2 AST, 1BLK
2. GILBERT ARENAS (Orlando): à Washington, il était devenu un paria. A Orlando, il est un pari. Le staff voulait absolument le récupérer, il est en train de démontrer pourquoi. Adieu l'agent 0, le voici désormais agent 1, un indice de sa volonté de changement. Sur le long terme, dans le comportement, rien n'est moins sûr. Mais sur le terrain, et pour l'instant, tout va bien. Il a estoqué à lui seul Cleveland, avec 9 points dans l'ultime quart temps, agrémentés de quelques gestes... magiques. Tant pis pour son ancienne équipe...
STATS: 22 PTS (8/15), 6 RBD, 11 AST, 3 STL, 5 TO
3. DERRICK ROSE (Chicago): Boykins suspendu, Jennings et Delfino en convalescence, il n'y avait plus grand chose en boutique côté Milwaukee pour tourmenter la star des Bulls. Ce n'est pas le fade Keyon Dooling, mou en défense et besogneux en attaque, qui allait faner le Rose. Du coup, c'est bien normal, le môme s'est diverti des absences des Bucks, tout comme son équipe d'ailleurs (24 passes décisives au total pour les Bulls, contre seulement 11 pour les Bucks). Avec Deng et Boozer pour fignoler le travail (24 PTS chacun), la victoire ne pouvait se refuser à Chicago. Mission accomplie, donc.
STATS: 18 PTS (7/17), 6 RBD, 12 AST
4. DEJUAN BLAIR (San Antonio): si Tony Parker a été l'architecte de la victoire des Spurs face aux Lakers (voir "la nuit des frenchies"), le jeune intérieur texan en a été le bâtisseur, le manœuvre. Duncan hors service (2 PTS 4 RBD, pouahh!), le sophomore a tenu à lui seul la raquette, face à des clients comme Gasol, Odom et Bynum... pas de petit personnel ! Et pourtant, il est le seul à terminer avec un double double, ce qui confirme l'impression qu'il avait diffusé la saison dernière: s'il ne lui arrive rien, il ne devrait pas jurer dans la dynastie des Spurs dans les années à venir.
STATS: 17 PTS (8/14), 15 RBD, 2 STL, 1 BLK, 2 TO
5. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): en l'absence d'un pivot de métier (ils sont tous à l'hosto), il a dû se concentrer plus encore que d'ordinaire sur les basses besognes et il faut avouer que ça lui va bien. Concentré, tonique, Aldridge a fait de son déficit - de taille - une force: plus petit, mais plus explosif, il a bondi et rebondi sous le nez des grands gabarits (Nenê notamment) à les rendre chèvres ou dingues, voire les deux (7 contres). Et si Denver a fini par avoir le dessus (pour la première fois en l'absence de Melo, frappé par un deuil familial), c'est uniquement en raison de la rotation trop tendre et trop limitée de Blazers à plat vu les circonstances. Dommage. Les efforts d'Aldridge méritaient mieux...
STATS: 18 PTS (9/17), 13 RBD, 4 AST, 3 STL, 7 BLK, 1 TO
A SIGNALER: le basket n'est pas qu'un sport de statistiques. Il y a aussi les gestes qu'on ne peut chiffrer, l'activité qu'on ne peut quantifier. Face à Orlando, en plus de ses chiffres fort respectables (14 PTS 9 RBD 5 STL 3 BLK), il convient de souligner la performance défensive de l'intérieur Brésilien de Cleveland Varejao qui a effectué un formidable travail défensif sur Dwight Howard, limité à 12 PTS et 6 RBD, tout en laissant filer 7 ballons perdus. Du cousu main.
LE FLOP
SHANNON BROWN (L.A. Lakers): ce n'est pas franchement un cador, mais un vrai joueur de complément du Champion NBA en titre, ce qui est déjà énorme. Son rôle: accourir quand on le lui demande et remplir sa tâche sans scorie. Hier soir était un de ces soirs où on avait besoin de lui. Parce qu'en face, c'était les Spurs, la meilleure équipe du Championnat, actuellement. Parce qu'en face, c'était Tony Parker. Et parce que le Français était en train d'occire les Lakers à lui seul. Il fallait le prendre en défense et le fatiguer en attaque. Raté. Brown a pris des rebonds, mais ce n'est pas ce qu'on lui demandait. Il s'est défenestré tout seul avec son shoot en "klong" (le bruit que fait la balle qui rebondit sur l'arceau sans rentrer) et son marquage gruyère. TP a continué à flinguer. Et Brown est allé se rasseoir. Fin de l'histoire.
STATS: 5 PTS (1/11), 11 RBD, 2 AST, 2 TO
LA SURPRISE
ED DAVID (Toronto): il sort de l'université de North Carolina et porte un maillot avec les chiffres 2 et 3. Le rookie des Raptors n'est pas sa majesté Jordan, mais il a démontré durant tout ce mois de décembre qu'il apprenait vite et bien. Utilisé avec prudence, le môme (21 ans) grapille petit à petit du temps de jeu et des responsabilités. Mardi, il a su les prendre à Dallas, et a participé personnellement au triomphe canadien en terre texane. Complet et culotté, il devrait rapidement refaire parler de lui. Et pour longtemps.
STATS: 17 PTS (6/8), 12 RBD, 3 STL, 3 BLK
L'ACTION
Il va falloir débaptiser cette rubrique et la mettre au pluriel. Après tout, pourquoi se contenter d'un petit plaisir quand on peut les multiplier.
Arenas nous offre le premier, sur le terrain de Cleveland, avec cette action où il dribble dans le dos pour passer Mo Williams, puis distille une passe dans le dos (encore !) pour Howard, qui termine par un lay up. Ah, elle a bon dos, la défense des Cavs...
Revoilà Boozer pour un joli moment: lancé par Bogans, l'intérieur des Bulls feinte la passe à gauche, Dooling mord comme un affâmé, et laisse la place à Boozer de passer direction le cercle, qu'il martyrise d'un dunk sous les yeux de Bogut et Ilyasova. Voilà les Bucks prévenus, c'était la première action du match !
L'habituelle contribution de Miami est l'apanage de Wade. Bosh contre Gallinari, LeBron récupère et passe directement à Wade, pour un dunk main droite qui n'est pas sans rappeler celui d'un certain Jordan...
Enfin une petite séquence spéciale TP. D'abord cette passe exceptionnelle du corner en alley oop pour le dunk de Jefferson.
Puis, dos au panier, Parker rend fou Steve Blake avec ses feintes démoniaques et inscrit enfin le lay up grâce à sa qualité d'appuis inouïe. C'est beau, et c'est Français, m'sieur dame... (enfin, franco-américano-belgio-néerlandais, mais on va pas chipoter, que diable !)
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