LA SAGA HEAT: épisode 15
Orlando - Miami: 104-95
Là, ça devient franchement comique. OK, Orlando est un des principaux candidats au titre NBA, Dwight Howard une tour infernale (24 PTS, 18 RBD, merci pour l'artiste m'sieur dames!), et ses lieutenants de bons petits soldats (Nelson 17 PTS, 14 AST et un impact décisif dans le money-time, JJ Redick parfait remplaçant de Vince Carter, blessé...). Mais on parle de Miami, la franchise qui devait révolutionner la NBA, agir tel un rouleau-compresseur et s'installer en dynastie. Plutôt que Dynasty, c'est son concurrent de la belle époque, Dallas, qui semble inspirer le club floridien.
Welcome-back dans les années 80, devant la télé, bol de Nachos sur les genoux et canette de Bud' à portée de main. Chaque soir de match, le Heat nous propose un nouvel épisode. Après la genèse, le trop fameux "the decision" en mondovision, plan fixe sur un canapé et bouille de LeBron James plein pot qui annonce son départ de Cleveland pour Miami, les scénaristes n'auraient pas trouvé autant d'intrigues que le quotidien de ce ramassis de stars. On a eu droit à "l'accident", premier épisode de la saison où il était question d'une défaite impromptue face à Boston ; puis "le rachat", quelques matches où le Heat a laissé percé quelques promesses en forme d'illusions face à des cadors comme les Nets ou les 76ers ; vint "la rechute" ou comment se viander devant le monde entier face à d'autres prétendants au titre (Boston, Utah, Orlando)... ou pas (New Orleans, Indiana) ; "le mal-être de Chris", avec un Bosh incapable de trouver sa place au milieu des deux gloutons Wade et James ; "Wade pris en grippe", aïe j'ai mal à la tête, ouïe les sinus me brûlent, oh j'ai chaud partout, je vais rester au lit, inter prêté par D-Wade ; et hier soir, on a eu droit à "Chris se met tout le monde à dos", le gros bobo de Bosh, pris aux reins et obligé de rejoindre l'infirmerie avant de revenir perdre comme tout le monde face à Orlando (95-104)...
Bref, il y a toujours quelque chose pour expliquer la défaite du côté de Miami, surtout des excuses. Le diagnostic est pourtant facile à établir:
1. Le seul qui est réellement à son niveau pour le moment est LeBron James.
2. Le coach Erik Spoelstra est incapable de gérer ses stars, ni leur place dans l'équipe, ni les tickets de shoot, ni la hiérarchie entre elles et avec les autres.
3. A force de se focaliser sur les 3 amis-amis, le staff oublie qu'il a d'autres joueurs plutôt intéressants sous le coude (on se répète: Haslem, Ilgauskas, ce fêlé de House, Arroyo...).
4. Tous les systèmes sont pour les croqueurs D-W et "The Chosen one", trop prévisible
5. Les bonnes résolutions à propos de la défense n'étaient que des promesses de fumeur du 1er janvier, chacun n'en fait qu'à sa tête.
Alors, nul besoin d'être Francis Veber pour prévoir la suite du scénario: dans peu de temps, on va avoir droit à "bye bye Ricky". Spoelstra va aller jouer à la marelle et laisser les grands s'amuser entre eux et Pat Riley, qui ne rêve que de ça, va s'asseoir à sa place. C'est là, et seulement là, qu'on saura si Miami à un avenir dans la course au titre. En espérant qu'il ne soit pas trop tard. Car, comme disait Barbara, "le temps perdu ne se rattrape plus"...
Orlando - Miami: 104-95
Là, ça devient franchement comique. OK, Orlando est un des principaux candidats au titre NBA, Dwight Howard une tour infernale (24 PTS, 18 RBD, merci pour l'artiste m'sieur dames!), et ses lieutenants de bons petits soldats (Nelson 17 PTS, 14 AST et un impact décisif dans le money-time, JJ Redick parfait remplaçant de Vince Carter, blessé...). Mais on parle de Miami, la franchise qui devait révolutionner la NBA, agir tel un rouleau-compresseur et s'installer en dynastie. Plutôt que Dynasty, c'est son concurrent de la belle époque, Dallas, qui semble inspirer le club floridien.
Welcome-back dans les années 80, devant la télé, bol de Nachos sur les genoux et canette de Bud' à portée de main. Chaque soir de match, le Heat nous propose un nouvel épisode. Après la genèse, le trop fameux "the decision" en mondovision, plan fixe sur un canapé et bouille de LeBron James plein pot qui annonce son départ de Cleveland pour Miami, les scénaristes n'auraient pas trouvé autant d'intrigues que le quotidien de ce ramassis de stars. On a eu droit à "l'accident", premier épisode de la saison où il était question d'une défaite impromptue face à Boston ; puis "le rachat", quelques matches où le Heat a laissé percé quelques promesses en forme d'illusions face à des cadors comme les Nets ou les 76ers ; vint "la rechute" ou comment se viander devant le monde entier face à d'autres prétendants au titre (Boston, Utah, Orlando)... ou pas (New Orleans, Indiana) ; "le mal-être de Chris", avec un Bosh incapable de trouver sa place au milieu des deux gloutons Wade et James ; "Wade pris en grippe", aïe j'ai mal à la tête, ouïe les sinus me brûlent, oh j'ai chaud partout, je vais rester au lit, inter prêté par D-Wade ; et hier soir, on a eu droit à "Chris se met tout le monde à dos", le gros bobo de Bosh, pris aux reins et obligé de rejoindre l'infirmerie avant de revenir perdre comme tout le monde face à Orlando (95-104)...
Bref, il y a toujours quelque chose pour expliquer la défaite du côté de Miami, surtout des excuses. Le diagnostic est pourtant facile à établir:
1. Le seul qui est réellement à son niveau pour le moment est LeBron James.
2. Le coach Erik Spoelstra est incapable de gérer ses stars, ni leur place dans l'équipe, ni les tickets de shoot, ni la hiérarchie entre elles et avec les autres.
3. A force de se focaliser sur les 3 amis-amis, le staff oublie qu'il a d'autres joueurs plutôt intéressants sous le coude (on se répète: Haslem, Ilgauskas, ce fêlé de House, Arroyo...).
4. Tous les systèmes sont pour les croqueurs D-W et "The Chosen one", trop prévisible
5. Les bonnes résolutions à propos de la défense n'étaient que des promesses de fumeur du 1er janvier, chacun n'en fait qu'à sa tête.
Alors, nul besoin d'être Francis Veber pour prévoir la suite du scénario: dans peu de temps, on va avoir droit à "bye bye Ricky". Spoelstra va aller jouer à la marelle et laisser les grands s'amuser entre eux et Pat Riley, qui ne rêve que de ça, va s'asseoir à sa place. C'est là, et seulement là, qu'on saura si Miami à un avenir dans la course au titre. En espérant qu'il ne soit pas trop tard. Car, comme disait Barbara, "le temps perdu ne se rattrape plus"...
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