BILAN PRESAISON DES FRENCHIES
Comment s'est passé la présaison des douze basketteurs français de NBA ? Petit récapitulatif... et projection sur leur rôle cette saison.
AJINÇA (Dallas) : on ne va pas mentir, ça ne sent pas bon pour le Stéphanois. Voué à une lutte fratricide avec son coéquipier et compatriote Mahinmi pour une place dans la rotation pour grapiller quelques minutes sur le parquet, Ajinça semble l'avoir perdue, comme cet été avec l'équipe de France. Même si ça s'est joué à rien, ses statistiques à peine inférieure à celles du Normand et une force de dissuasion moindre devrait lui promettre un abonnement en D-League, la réserve de la NBA. A moins d'une heureuse surprise...
STATS EN PRESAISON : 12 min/match, 5 PTS (45%), 3 RBD, 0,5 AST
BATUM (Portland) : peut-être perturbé par un été en demi-teinte du côté de la Turquie, l'arrière de l'équipe de France a attaqué un peu mollement ces matches de préparation. Sans démériter, mais sans briller non plus, choisissant savamment ses shoots. Désormais installé titulaire au poste d'arrière, le Normand apporte avant tout sa défense et ses qualités athlétiques à une équipe fournie en scoreurs. Ce qui ne l'empêche pas de briller, particulièrement en contre-attaque où il a claqué quelques beaux dunks. Devrait prendre de l'épaisseur au fil des semaines.
STATS : 22 min/match, 9,4 PTS (51%), 3,1 RBD, 1,7 AST
BEAUBOIS (Dallas) : ça va aller vite. Blessé avec l'équipe de France lors de la préparation au Mondial, l'arrière tricolore n'a pu effectuer un seul pas sur un parquet depuis. Ennuyeux, même si la confiance et le respect qu'il a gagnés lors de son année rookie devrait lui permettre de rapidement retrouver sa place dans la rotation (au relais de Jason Kidd), voire une place de titulaire au poste de deuxième arrière.
STATS: néant
DIAW (Charlotte) : les années passent, les hommes changent, mais pas Boris Diaw. Toujours au service de l'équipe, Bobo se démultiplie dans tous les secteurs. Utile et altruiste, il est totalement indispensable à son équipe des Hornets, qui aurait pourtant besoin de ses points pour voir plus haut. Mais, comme d'habitude, Diaw refuse de la jouer perso et ne se forcera qu'en cas d'absolue nécessité. C'est sans doute dommage...
STATS: 23 min/match, 8,8 PTS (54%), 2,8 RBD, 2,4 AST
MAHINMI (Dallas) : opposé à Ajinça, il a gagné le gros lot, de justesse. Il devrait être le troisième pivot derrière Haywood et Chandler, et apporter de l'énergie, des rebonds et des fautes aux Mavericks, avec l'obligation d'être tout de suite rentable lorsqu'on fera appel à lui. Il semble posséder les qualités pour y parvenir...
STATS: 12 min/match, 4,4 PTS (50%), 3,9 RBD, 0,6 AST
PARKER (San Antonio) : la machine a demandé un peu de temps avant de se relancer, mais TP semble parti sur des bases élevées, comme en atteste ses sorties les plus récentes. Forcé de commencer up-tempo cette saison capitale pour lui (il attend un nouveau contrat), le Français s'est préparé tout l'été pour réintégrer le gotha des meneurs NBA. Ses stats devraient s'en ressentir et prendre encore plus d'épaisseur, au point de devenir le vrai leader de son équipe, y compris sur le plan du scoring.
STATS: 23 min/match, 13,3 PTS (50%), 2,3 RBD, 3,7 AST
NOAH (Chicago) : fort de son contrat de star, le pivot tricolore s'est comporté comme tel pendant la préparation des Bulls: il a apporté intensité et rebonds à son équipe, et a constitué une menace sérieuse de l'autre côté du parquet, frôlant en définitive le double-double. S'il doit améliorer son pourcentage d'adresse, le fils du tennisman-chanteur préféré des Français a également confirmé tout le bien qu'on pensait de son intelligence de jeu: avec plus de 4 passes décisives par match, il pénètre dans la caste des meilleurs pivots de NBA, difficile à juguler puisque complet.
STATS: 28 min/match, 10,8 PTS (45%), 9,3 RBD, 4,2 AST, 1,3 STL, 1,2 BLK
PETRO (New Jersey) : avec son New Jersey (son nouveau maillot, jeu de mot !), il semble bien que l'incorrigible pivot français ait enfin décidé de prendre son destin en main. Déterminé, il a montré de belles choses en préparation (très bonne sélection de shoot) et a gagné sa place dans la rotation de Nets peut-être chiche en intimidateur. Manque de chance pour lui, la plus grande satisfaction de l'équipe en présaison s'appelle Brooke Lopez, et joue pivot. A Petro de faire parler son expérience pour grapiller des minutes. Pas gagné, mais faisable.
STATS: 14,5 min/match, 3,5 PTS (56%), 3,9 RBD, 0,6 BLK
PIETRUS (Orlando) : au sein d'une des meilleures équipes NBA, le cadet des Piétrus a une mission bien définie: défendre sur le scoreur adverse, et apporter son écot en attaque quand les tirs sont ouverts. Ce qui sous-entend de tenir un pourcentage bien supérieur à celui qu'il a atteint en préparation. Mais, relevant de blessure, Piétrus a sans doute simplement besoin de temps pour retrouver ses sensations. Sa place sur le banc est de toute manière au chaud vu ses intenses qualités défensives.
STATS: 23,8 min/match, 7,3 PTS (28,6%), 2,8 RBD, 0,8 AST, 1,2 BLK
SERAPHIN (Washington) : lors de ses essais, il avait convaincu le staff des Wizards par sa détermination. Rude et athlétique, la dernière merveille choletaise a pourtant été ralentie par son corps durant cette préparation. Du coup, il n'a pas eu beaucoup de place pour s'exprimer. A l'évidence, il ne va être utilisé qu'au compte-gouttes par sa nouvelle équipe, sauf avalanche de blessure ou révélation soudaine du Français. Mais il ne devrait pas forcément goûter à la D-League pour autant.
STATS: 7,5 min/match, 1 PT (25%), 1,5 RBD
SY (Atlanta) : en vue lors des Summer League, l'ancien meneur du Havre n'a pu se montrer en présaison, la faute à une blessure au dos tenace et pénalisante. Dommage car maintenant que la saison reprend, Pape Sy ne va plus avoir beaucoup de place pour se montrer. Alors, destination D-League ?
STATS: néant
TURIAF (New-York) : toujours aussi "punchy" et déterminé, le potatipi (pote à TP) est resté lui-même en passant de la côte ouest à la côte est. Il apporte sa fraîcheur et son enthousiasme à des Knicks toujours pas prêts à régner. Mais en dépit de ses qualités de rebondeur, Ronny coeur de lion doit encore se montrer plus menaçant offensivement pour devenir un titulaire indiscutable au côté de Stoudemire. Attention, la menace Mozgov est là, même si le leadership de Turiaf est incontestable. Allez, Ronny devrait croquer la grosse pomme à pleines dents.
STATS: 19 min/match, 2,4 PTS (45%), 3,8 RBD, 2,1 AST, 1 BLK
Comment s'est passé la présaison des douze basketteurs français de NBA ? Petit récapitulatif... et projection sur leur rôle cette saison.
AJINÇA (Dallas) : on ne va pas mentir, ça ne sent pas bon pour le Stéphanois. Voué à une lutte fratricide avec son coéquipier et compatriote Mahinmi pour une place dans la rotation pour grapiller quelques minutes sur le parquet, Ajinça semble l'avoir perdue, comme cet été avec l'équipe de France. Même si ça s'est joué à rien, ses statistiques à peine inférieure à celles du Normand et une force de dissuasion moindre devrait lui promettre un abonnement en D-League, la réserve de la NBA. A moins d'une heureuse surprise...
STATS EN PRESAISON : 12 min/match, 5 PTS (45%), 3 RBD, 0,5 AST
BATUM (Portland) : peut-être perturbé par un été en demi-teinte du côté de la Turquie, l'arrière de l'équipe de France a attaqué un peu mollement ces matches de préparation. Sans démériter, mais sans briller non plus, choisissant savamment ses shoots. Désormais installé titulaire au poste d'arrière, le Normand apporte avant tout sa défense et ses qualités athlétiques à une équipe fournie en scoreurs. Ce qui ne l'empêche pas de briller, particulièrement en contre-attaque où il a claqué quelques beaux dunks. Devrait prendre de l'épaisseur au fil des semaines.
STATS : 22 min/match, 9,4 PTS (51%), 3,1 RBD, 1,7 AST
BEAUBOIS (Dallas) : ça va aller vite. Blessé avec l'équipe de France lors de la préparation au Mondial, l'arrière tricolore n'a pu effectuer un seul pas sur un parquet depuis. Ennuyeux, même si la confiance et le respect qu'il a gagnés lors de son année rookie devrait lui permettre de rapidement retrouver sa place dans la rotation (au relais de Jason Kidd), voire une place de titulaire au poste de deuxième arrière.
STATS: néant
DIAW (Charlotte) : les années passent, les hommes changent, mais pas Boris Diaw. Toujours au service de l'équipe, Bobo se démultiplie dans tous les secteurs. Utile et altruiste, il est totalement indispensable à son équipe des Hornets, qui aurait pourtant besoin de ses points pour voir plus haut. Mais, comme d'habitude, Diaw refuse de la jouer perso et ne se forcera qu'en cas d'absolue nécessité. C'est sans doute dommage...
STATS: 23 min/match, 8,8 PTS (54%), 2,8 RBD, 2,4 AST
MAHINMI (Dallas) : opposé à Ajinça, il a gagné le gros lot, de justesse. Il devrait être le troisième pivot derrière Haywood et Chandler, et apporter de l'énergie, des rebonds et des fautes aux Mavericks, avec l'obligation d'être tout de suite rentable lorsqu'on fera appel à lui. Il semble posséder les qualités pour y parvenir...
STATS: 12 min/match, 4,4 PTS (50%), 3,9 RBD, 0,6 AST
PARKER (San Antonio) : la machine a demandé un peu de temps avant de se relancer, mais TP semble parti sur des bases élevées, comme en atteste ses sorties les plus récentes. Forcé de commencer up-tempo cette saison capitale pour lui (il attend un nouveau contrat), le Français s'est préparé tout l'été pour réintégrer le gotha des meneurs NBA. Ses stats devraient s'en ressentir et prendre encore plus d'épaisseur, au point de devenir le vrai leader de son équipe, y compris sur le plan du scoring.
STATS: 23 min/match, 13,3 PTS (50%), 2,3 RBD, 3,7 AST
NOAH (Chicago) : fort de son contrat de star, le pivot tricolore s'est comporté comme tel pendant la préparation des Bulls: il a apporté intensité et rebonds à son équipe, et a constitué une menace sérieuse de l'autre côté du parquet, frôlant en définitive le double-double. S'il doit améliorer son pourcentage d'adresse, le fils du tennisman-chanteur préféré des Français a également confirmé tout le bien qu'on pensait de son intelligence de jeu: avec plus de 4 passes décisives par match, il pénètre dans la caste des meilleurs pivots de NBA, difficile à juguler puisque complet.
STATS: 28 min/match, 10,8 PTS (45%), 9,3 RBD, 4,2 AST, 1,3 STL, 1,2 BLK
PETRO (New Jersey) : avec son New Jersey (son nouveau maillot, jeu de mot !), il semble bien que l'incorrigible pivot français ait enfin décidé de prendre son destin en main. Déterminé, il a montré de belles choses en préparation (très bonne sélection de shoot) et a gagné sa place dans la rotation de Nets peut-être chiche en intimidateur. Manque de chance pour lui, la plus grande satisfaction de l'équipe en présaison s'appelle Brooke Lopez, et joue pivot. A Petro de faire parler son expérience pour grapiller des minutes. Pas gagné, mais faisable.
STATS: 14,5 min/match, 3,5 PTS (56%), 3,9 RBD, 0,6 BLK
PIETRUS (Orlando) : au sein d'une des meilleures équipes NBA, le cadet des Piétrus a une mission bien définie: défendre sur le scoreur adverse, et apporter son écot en attaque quand les tirs sont ouverts. Ce qui sous-entend de tenir un pourcentage bien supérieur à celui qu'il a atteint en préparation. Mais, relevant de blessure, Piétrus a sans doute simplement besoin de temps pour retrouver ses sensations. Sa place sur le banc est de toute manière au chaud vu ses intenses qualités défensives.
STATS: 23,8 min/match, 7,3 PTS (28,6%), 2,8 RBD, 0,8 AST, 1,2 BLK
SERAPHIN (Washington) : lors de ses essais, il avait convaincu le staff des Wizards par sa détermination. Rude et athlétique, la dernière merveille choletaise a pourtant été ralentie par son corps durant cette préparation. Du coup, il n'a pas eu beaucoup de place pour s'exprimer. A l'évidence, il ne va être utilisé qu'au compte-gouttes par sa nouvelle équipe, sauf avalanche de blessure ou révélation soudaine du Français. Mais il ne devrait pas forcément goûter à la D-League pour autant.
STATS: 7,5 min/match, 1 PT (25%), 1,5 RBD
SY (Atlanta) : en vue lors des Summer League, l'ancien meneur du Havre n'a pu se montrer en présaison, la faute à une blessure au dos tenace et pénalisante. Dommage car maintenant que la saison reprend, Pape Sy ne va plus avoir beaucoup de place pour se montrer. Alors, destination D-League ?
STATS: néant
TURIAF (New-York) : toujours aussi "punchy" et déterminé, le potatipi (pote à TP) est resté lui-même en passant de la côte ouest à la côte est. Il apporte sa fraîcheur et son enthousiasme à des Knicks toujours pas prêts à régner. Mais en dépit de ses qualités de rebondeur, Ronny coeur de lion doit encore se montrer plus menaçant offensivement pour devenir un titulaire indiscutable au côté de Stoudemire. Attention, la menace Mozgov est là, même si le leadership de Turiaf est incontestable. Allez, Ronny devrait croquer la grosse pomme à pleines dents.
STATS: 19 min/match, 2,4 PTS (45%), 3,8 RBD, 2,1 AST, 1 BLK
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