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vendredi 4 février 2011

NBA: Aldridge, show... mais trop tard


BILAN DE LA NUIT NBA: 98e NUIT

RESULTATS

New Orleans - Washington: 97-89
Portland - San Antonio: 99-86
Sacramento - Boston: 90-95
L.A. Lakers - Houston: 114-106 a.p.



AU TOP
1. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): à lui seul, il a dynamité la meilleure équipe de NBA. Infernal, Aldridge a tout fait à TP, Gino et compagnie, fromage, dessert, café, digeo et tout le reste. Les Spurs ont payé l'addition, salée, et, se sont inclinés devant le génie du bonhomme, immense comme souvent ces derniers temps qu'il a été propulsé à la tête de l'équipe depuis la blessure de Brandon Roy. Aujourd'hui, il explose enfin. Et c'est assez bluffant... même si les coaches de NBA ne l'ont pas vu (il n'est pas sélectionné pour le All Star Game).
STATS: 40 PTS (16/23), 11 RBD, 2 AST, 3 STL, 1 BLK, 2 TO

2. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): qui a dit que Kobe était un fieffé individualiste ? Face à Houston, il a délivré la 5 000e passe décisive de sa carrière. Non, Kobe, ce qui l'intéresse, c'est gagner, encore et toujours. Alors s'il faut partir sur toute une nuit de solo, il peut le faire, mais s'il faut inspirer pour que sa troupe le suive, s'il faut guider et montrer le chemin tout en partageant les lauriers, l'archange de Los Angeles y conviendra bien volontiers, à condition de gagner. Face à Houston, il s'est appuyé sur un Gasol (26 PTS 16 RBD 4 BLK) et un Odom (20 PTS 20 RBD) tout aussi monstrueux que lui. C'est ça, un patron !
STATS: 32 PTS (13/25), 6 RBD, 11 AST, 1 STL, 4 TO

3. LUIS SCOLA (Houston): si les Lakers ont été obligés d'en passer par la prolongation, c'est en partie à cause de lui. L'Argentin a retrouvé sa forme et son niveau de début de saison, lorsqu'il navigait dans les mêmes eaux que les meilleurs pivots. Et puis, forcé de se démultiplier pour boucher les trous gigantesques laissés par l'absence de Yao Ming, il s'est épuisé et a parfois connu des trous, lui aussi, dans ses performances. Mais il reste un dangereux attaquant, et un défenseur collant. Quel dommage qu'il soit arrivé sur le tard en NBA !
STATS: 24 PTS (12/20), 15 RBD, 3 AST, 2 TO

4. RAJON RONDO (Boston): les Celtics ont sué pour battre les Kings, emmenés par les jeunots Cousins et Evans (20 PTS chacun), mais les arrières se sont dressés pour terminer le travail, Allen d'une part (22 PTS) mais aussi Rondo, toujours impeccable lorsqu'il s'agit d'artiller et d'organiser en même temps, de donner l'exemple et la bonne passe. Indéniablement, ce garçon possède un QI basket au dessus de la moyenne NBA, et il n'est pas incongru d'écrire que cette équipe de Boston est la sienne, puisqu'elle est perdue quand il n'est pas là. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, il était considéré comme le maillon faible de l'équipe...!
STATS: 17 PTS (7/15), 2 RBD, 10 AST, 4 STL, 4 TO

5. NICK YOUNG (Washington): c'est à se demander si la révélation de l'année côté Washington est bien John Wall, le numéro 1 de la dernière draft, appelé à terminer sur le podium des rookies de l'année (mais certainement pas à la première place, propriété de Blake Griffin !). Car question explosion, Nick Young se pose là ! Pour sa quatrième année aux Wizards et en NBA, l'arrière, pétard ambulant comme sa coiffure le laisse suggérer, a carrément doublé toutes ses statistiques! Et si le futur des Wizards, c'était lui ?
STATS: 30 PTS (9/18), 4 RBD, 2 AST, 1 STL, 1 TO

LE FLOP
MARCO BELINELLI (New Orleans): un flop, tout simplement. Le coup de la panne. Et le coup de gueule de coach Monty Williams. Mécontent de la défense de l'Italien, il l'a rappelé très vite sur le banc, au point que Belinelli n'a même pas atteint le quart d'heure de jeu sur le parquet. Et comme il a été au moins aussi mauvais en attaque qu'en défense, il ne risquait pas revenir sur le terrain. C'est un peu à l'image de sa saison où, même s'il a augmenté légèrement ses statistiques, le Transalpin reste encore trop discret. Pour sa quatrième saison NBA, il était attendu beaucoup plus haut. Il n'est pas encore temps de parler de gâchis. Mais il doit donner plus, c'est certain.
STATS: 2 PTS (0/5), 1 RBD

LA SURPRISE
JASON SMITH (New Orleans): qui c'est celui-là ? Même les habitués de la New Orleans Arena ont dû se frotter très fort les yeux à la vue de cet échalas blanc, à la tête vaguement familière. Oui, on l'avait déjà vu, mais pas longtemps, et pour quel résultat...! Une poignée de points par ci, par là, trois fois seulement plus de dix points dans un match, et pas depuis début décembre. Et puis avec la venue de Washington, l'embellie. La révélation. Bombardé titulaire en l'absence de Okafor (bout d'os dans le genou), il a rempli sa mission au delà de ce qu'espérait, certainement, Williams. Solide, volontaire, il a été mieux qu'un remplaçant: un facteur X, qui a incontestablement fait gagner les Hornets.
STATS: 20 PTS (9/11), 5 RBD, 2 STL, 2 TO

L'ACTION
New Orleans - Washington. Contre-attaque des visiteurs. Aaron Gray part en drive et délivre une passe aérienne pour un alley oop, conclu à une hauteur invraisemblable par un dunk main droite de JaVale McGee. Sûr que Blake Griffin, le favori du concours de dunk du All Star Game, a compris le message...
Si les Spurs ont bu la tasse à Portland, il y a eu un instant de magie, qui ne pouvait que jaillir des mains d'un magicien. Manu Ginobili est dans le corner, face à Dante Cunningham. Sa feinte de tir est tellement aiguisée que Cunningham quitte baskets, short, chaussettes et marquage, laissant el Manu artiller tranquillement.

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