ROOKIE OF THE YEAR: GRIFFIN vs WALL
Dallas - Washington: 102-92
L.A. Clippers - Milwaukee: 105-98
On avait laissé nos deux rookies dans des positions bien établies, JOHN WALL plutôt convaincant à la mène des Wizards mais largué depuis belle lurette par son principal concurrent au titre de débutant de l'année, BLAKE GRIFFIN. Véritable monstre de régularité, Griffin explose les compteurs en même temps que les raquettes adverses. Le "prototype", sorte de basketteur du 3e millénaire sans défaut ni émotion, a gardé son avance sur son dauphin, grâce à une régularité sans faille, rehaussée par quelques démonstrations et même un chef d'œuvre, au soir du Martin Luther King Day, le 17 janvier dernier face à Indiana: 47 points et 14 rebonds, haie d'honneur, ola et tout le toutim.
Lundi soir, l'intérieur des Clippers est resté en deçà de cette performance quasi historique. Mais les Bucks ont tout de même gravement souffert de l'impact du jeune homme (il n'a encore que 21 ans... oui, c'est effrayant!). Aidé de son ami Jordan (16 PTS) mais aussi des arrières Foye (20 PTS) et Davis (18 PTS 7 AST), il a secoué la raquette comme un prunier à l'été finissant. Le pauvre Andrew Bogut n'a pu récupérer que quelques miettes (14 PTS 11 RBD) et les Bucks sont repartis museau et queue basses sans demander de rab.
Wall, pour sa part, n'arrive pas à offrir la victoire à son équipe. Certes, face à Dallas, c'était tout de même plus compliqué que contre Milwaukee, l'adversaire de Griffin et des Clippers. Mais, tout en réussissant des performances savamment garnies (14,7 PTS et 9,3 AST/m. c'est somptueux pour un meneur rookie), "Wall of fame" ne parvient pas à atteindre cette dimension hors norme qui permet régulièrement à Griffin d'offrir la victoire à ses Clippers. S'il a réussi un triple double le 10 novembre face à Houston, il n'a pas réellement connu d'autres soirs légendaires comme celui ci. Il aligne les performances haut de gamme, pas les exploits surnaturels comme Griffin en a coutume. Ainsi, face à Dallas, Wall s'est-il montré une fois encore brillant... sans parvenir pour autant à faire pencher la balance en sa faveur. A l'évidence, Wall sera un très grand meneur NBA dans les années à venir. Griffin, lui, est déjà le présent de la NBA.
STATS
GRIFFIN (L.A. Clippers): 32 PTS (13/20), 11 RBD, 6 AST, 1 STL, 2 TO
WALL (Washington): 17 PTS (7/13), 4 RBD, 10 AST, 1 STL, 2 BLK
Dallas - Washington: 102-92
L.A. Clippers - Milwaukee: 105-98
On avait laissé nos deux rookies dans des positions bien établies, JOHN WALL plutôt convaincant à la mène des Wizards mais largué depuis belle lurette par son principal concurrent au titre de débutant de l'année, BLAKE GRIFFIN. Véritable monstre de régularité, Griffin explose les compteurs en même temps que les raquettes adverses. Le "prototype", sorte de basketteur du 3e millénaire sans défaut ni émotion, a gardé son avance sur son dauphin, grâce à une régularité sans faille, rehaussée par quelques démonstrations et même un chef d'œuvre, au soir du Martin Luther King Day, le 17 janvier dernier face à Indiana: 47 points et 14 rebonds, haie d'honneur, ola et tout le toutim.
Lundi soir, l'intérieur des Clippers est resté en deçà de cette performance quasi historique. Mais les Bucks ont tout de même gravement souffert de l'impact du jeune homme (il n'a encore que 21 ans... oui, c'est effrayant!). Aidé de son ami Jordan (16 PTS) mais aussi des arrières Foye (20 PTS) et Davis (18 PTS 7 AST), il a secoué la raquette comme un prunier à l'été finissant. Le pauvre Andrew Bogut n'a pu récupérer que quelques miettes (14 PTS 11 RBD) et les Bucks sont repartis museau et queue basses sans demander de rab.
Wall, pour sa part, n'arrive pas à offrir la victoire à son équipe. Certes, face à Dallas, c'était tout de même plus compliqué que contre Milwaukee, l'adversaire de Griffin et des Clippers. Mais, tout en réussissant des performances savamment garnies (14,7 PTS et 9,3 AST/m. c'est somptueux pour un meneur rookie), "Wall of fame" ne parvient pas à atteindre cette dimension hors norme qui permet régulièrement à Griffin d'offrir la victoire à ses Clippers. S'il a réussi un triple double le 10 novembre face à Houston, il n'a pas réellement connu d'autres soirs légendaires comme celui ci. Il aligne les performances haut de gamme, pas les exploits surnaturels comme Griffin en a coutume. Ainsi, face à Dallas, Wall s'est-il montré une fois encore brillant... sans parvenir pour autant à faire pencher la balance en sa faveur. A l'évidence, Wall sera un très grand meneur NBA dans les années à venir. Griffin, lui, est déjà le présent de la NBA.
STATS
GRIFFIN (L.A. Clippers): 32 PTS (13/20), 11 RBD, 6 AST, 1 STL, 2 TO
WALL (Washington): 17 PTS (7/13), 4 RBD, 10 AST, 1 STL, 2 BLK
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