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mardi 4 janvier 2011

NBA: le printemps de Jamison


BILAN DE LA NUIT NBA: 68e NUIT

RÉSULTATS
New York - Indiana: 98-92
L.A. Clippers - Atlanta: 98-107
Toronto - Boston: 79-93
Cleveland - Dallas: 95-104
Portland - Houston: 100-85
Sacramento - Phoenix: 94-89
L.A. Lakers - Memphis: 85-104

ANTAWN JAMISON

AU TOP
1. ANTAWN JAMISON (Cleveland): s'ils étaient tous comme lui à Cleveland, l'équipe ne serait certainement pas sur une si pitoyable série de 17 défaites en 18 matches ! L'ancien (34 ans) est le seul à montrer un peu d'enthousiasme dans ce club de croque mort, et c'est bien ce qui choque. Encore auteur d'une prestation magistrale face à Dallas, l'intérieur a inscrit... deux fois plus de points que les 4 autres titulaires! Heureusement que Ramon Sessions est venu lui prêter main forte (19 PTS, 7 RBD, 12 AST), sinon la déculottée aurait été totale face à des Mavs pourtant privés de Nowitzki et Butler, diversement touchés au genou (l'Allemand reviendra, pas l'intérieur). Triste...
STATS: 35 PTS (14/22), 10 RBD, 1 STL, 1 TO

2. BLAKE GRIFFIN (L.A. Clippers): un 21e double double face à Atlanta le fait entrer dans la cour des grands, et pas seulement parce qu'il est intérieur ! Ce gamin a quelque chose d'inouï, une densité physique mais aussi une fluidité et une qualité de pied proprement ahurissantes pour un gamin de son âge (21 ans) et de sa taille (2m08). Nul ne sait comment l'arrêter, ni où cela va se produire, mais on est impatient de voir ça... tout comme ces Clippers avec un peu plus de vécu. On devrait se régaler.
STATS: 31 PTS (11/22), 15 RBD, 3 AST, 1 BLK, 1 TO

3. DANNY GRANGER (Indiana): d'accord, il arrose un peu (39%). Mais ses progrès sont indéniables et clouent le bec à ceux qui critiquaient son évolution, et surtout son changement de positionnement. Estampillé "stoppeur défensif", Granger s'est soudainement décidé, la saison passée, à aller voir ce qui se passait sous le panier d'en face, et grand bien lui a pris. Il est désormais un basketteur complet, capable de défendre et d'attaquer, et il pourrait bien s'installer durablement en équipe des USA grâce à cette polyvalence. Et tant pis pour les grincheux...
STATS: 25 PTS (9/23), 17 RBD, 4 TO

4. GLEN DAVIS (Boston): catastrophique lors de la précédente sortie des Celtics devant New Orleans (4/14 au shoot pour un intérieur, ça fait quand même mauvais genre), "Big Baby" s'est ressaisi à Toronto de façon aussi efficace que spectaculaire: il ne lui a manqué que 2 passes décisives pour terminer avec un coquet triple double ! L'insolente réussite des Celtics à 3 points (50% contre... 7% pour les Raptors!) et la balade de Paul Pierce (30 PTS à 66%) ont obligé les Canadiens à déserter la raquette pour tenter d'ajuster leur défense, donc à libérer de l'espace pour le gros Davis qui en a tant besoin. Du coup, le fils caché du Shaq s'est bien amusé.
STATS: 15 PTS (6/14), 11 RBD, 8 AST, 2 STL, 1 TO

5. LAMARCUS ALDRIDGE (Portland): secrètement, il doit espérer que Brandon Roy (toujours forfait pour cause de genoux douloureux) ne va pas revenir avant un bout de temps. Car depuis qu'il a les clefs de la maison Blazer, tout se passe bien pour lui, et pour le club. Scoreur patenté, il a trouvé son espace vital en l'absence du leader et aime apparemment ce rôle de guide. A Houston, même si l'adversaire était à la limite du pathétique, il a encore impressionné par sa capacité à trouver des solutions offensives et à s'impliquer en défense, dans le sillage d'un excellent Batum (21 PTS). S'il est encore sous-côté, ça ne devrait plus durer très longtemps...
STATS: 25 PTS (10/22), 11 RBD, 2 AST, 1 STL, 1BLK, 1 TO

LE FLOP
CHANNING FRYE (Phoenix): le moins qu'on puisse supposer, c'est que l'intérieur des Suns n'a pas du tout apprécié le cadeau de fin d'année de ses dirigeants, en l'occurrence l'échange avec Orlando. Frye y a en effet perdu sa place de titulaire au profit de Mike Piétrus, depuis que le coach Alvin Gentry a rapetissé l'équipe en insérant dans le 5 majeur Vince Carter et le Français. Quoique plus petit, le cadet des Piétrus est considéré par Gentry comme un joueur plus concerné par la défense que Frye, ce qui est une vérité et même une douce litote. C'est l'héritage de la propension du gars Channing à refuser le combat : à force de s'éloigner du cercle, le voilà sur le banc...
STATS: 2 PTS (1/7), 2 RBD, 2 AST, 1 STL, 1 TO

LA SURPRISE
DESHAWN STEVENSON (Dallas): sans bruit, ce journeyman transparent est en train de s'installer dans la rotation texane, et même dans le 5 majeur où il a sacrément assuré, à Cleveland. Profitant de l'absence du Wunderkind Nowitzki, le tatoué un peu secoué mais pas méchant a surpris les Cavs (et sans doute les siens) avec un match solide, dans la dynamique de sa montée en puissance cette saison. Débutée en douceur (1 minute de jeu lors des deux premiers matches), celle-ci ne cesse de prendre de la consistance, au point que Stevenson passe désormais, depuis plus d'un mois, un bon quart d'heure sur le parquet, comme au bon vieux temps d'Orlando et de Washington il y a 3-4 ans. Pour une surprise...
STATS: 21 PTS (6/13), 3 RBD, 4 AST, 1 BLK

L'ACTION
On commence par une classique, avec une notable amélioration toutefois: le alley-oop de Baron Davis et Blake Griffin, avec cette fois passe aveugle en arrière et en l'air du premier pour le dunk main droite à une hauteur fantastique du second. Une merveille.



Et on termine - eh oui, rien d'autres de vraiment croustillant cette fois - par le dunk sauvage et beau du chouchou Paul Pierce sur les naseaux des Raptors Joey Dorsey et Amur Johnson, un pur moment animal...

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