BILAN DE LA NUIT NBA: 85e NUIT
RÉSULTATS
Cleveland - Phoenix: 98-106
New Jersey - Utah: 103-95
Orlando - Philadelphie: 99-98 a.p.
Boston - Detroit: 86-82
Milwaukee - Washington: 100-87
New Orleans - Memphis: 103-102 a.p.
Houston - New York: 104-89
San Antonio - Toronto: 104-95
Dallas - L.A. Lakers: 109-100
Denver - Oklahoma: 112-107
Sacramento - Portland: 90-94
Golden State - Indiana: 110-108
L.A. Clippers - Minnesota: 126-111
AU TOP
1. DANNY GRANGER (Indiana): son duel avec Monta Ellis (voir plus loin) les a porté haut dans le ciel de l'Oracle Arena, la salle de la banlieue de San Francisco. Granger a fini par s'y cogner la tête et par tomber (il a perdu un ballon crucial dans le money time), comme son équipe, mais auparavant, c'est lui qui avait permis aux Pacers de survivre à la furia Ellis. Ancien spécialiste de la défense, Granger semble avoir oublié cette époque pour désormais se concentrer sur sa production offensive, mais il en a gardé certains réflexes, notamment au niveau du rebond, ce qui explique son double double copieusement garni. Il ne lui a manqué qu'un peu de renfort pour réussir son coup!
STATS: 32 PTS (11/19), 13 RBD, 6 AST, 3 STL, 1 BLK, 7 TO
2. MONTA ELLIS (Golden State): la différence avec Granger, c'est que le lutin des Warriors, lui, a pu compter sur certains de ses coéquipiers (les intérieurs Wright et Lee ont terminé chacun avec 21 PTS). Il n'a donc pas terminé la rencontre épuisé, contrairement à son homologue et adversaire, contraint de forcer alors qu'il n'avait plus toute sa lucidité. Ellis, lui, en a eu suffisamment pour être décisif en fin de match et, surtout, rentrer le shoot de la gagne. La marque d'une certaine maturité et d'un indéniable sens du leadership. C'est sûr, Ellis a franchi un cap cette saison.
STATS: 36 PTS (16/28), 5 RBD, 6 AST, 2 STL, 4 TO
3. CARMELO ANTHONY (Denver): face à Oklahoma, Melo a réagi en homme. Plutôt que de pester après la décision des Nets de ne pas chercher à le recruter, il est arrivé surmotivé pour faire payer la note au Thunder, qui n'avait qu'une chose à se reprocher, être l'adversaire du soir des Nuggets. Évidemment, ce refus l'a affecté, mais il ne s'est pas déballonné ni pendant la rencontre, ni après. "Ce match, j'en avais fait une affaire personnelle. Je suis encore là, je joue encore au basket. Je suis aux Nuggets pour l'instant et j'ai encore quelques matches à y jouer." Une déclaration un brin démago, mais précédé d'actes durant la rencontre, gagnée en partie grâce à lui. Beaucoup se seraient planqués, pas lui. Il est bien de la race des grands.
STATS: 35 PTS (12/25), 7 RBD, 1 AST, 3 STL, 1 BLK
4. GRANT HILL (Phoenix): ah, ça fait plaisir de revoir le gendre idéal aussi fringant! Certes, en face, il y a bien longtemps que Cleveland n'effraie plus personne, mais l'ailier des Suns a réussi une prestation quatre étoiles (pas 5, quand même, faut pas rigoler !), dans la veine de ce qu'il propose ces derniers temps. Lors des 3 derniers matches, Hill "tourne" en effet à plus de 24 PTS/m. Si on y ajoute l'habituelle aide de Steve Nash (15 PTS 15 RBD) et la première vraie sortie réussie de Martin Gortat depuis son transfert d'Orlando (16 PTS 12 RBD 3 BLK), les Suns étaient beaucoup trop complets pour des Cavs qui portent décidément très bien leur surnom...
STATS: 27 PTS (10/18), 12 RBD, 2 AST, 1 STL, 5 TO
5. DEJUAN BLAIR (San Antonio): lui, en revanche, ne porte pas bien du tout son nom! Une fois encore, la cellule recrutement des Spurs a réussi un gros coup en choisissant cet intérieur cubique à la draft 2009 en... 37e position. Une hérésie vu son excellent cursus universitaire, mais la plupart des franchises ont craint des problèmes aux genoux. Pour le moment, tout va bien à ce niveau là, merci, et les Spurs ne peuvent qu'être ravis de ce nouveau "steal" (après ceux de Ginobili et Parker). Pour Blair, les Texans ont encore eu du nez... Il allège le travail défensif de Duncan et est capable de gros cartons offensifs comme face à Toronto, Bargnani en tremble encore...
STATS: 22 PTS (11/16), 11 RBD, 1 AST, 1 STL, 1 BLK, 3 TO
LE FLOP
WESLEY MATTHEWS (Portland): affaibli par les blessures (Roy, Oden, Camby...), Portland a besoin de tout son monde pour survivre. Et pourtant, il a pu se passer de Matthews face à Sacramento, décidément pathétique cette saison. L'arrière-ailier des Blazers a choisi son match pour se trouer car ses absences auraient pu coûter très cher face à un adversaire plus huppé. Si Matthews a démontré d'incontestables progrès depuis le début de saison, il lui reste encore à acquérir une certaine constance, qui nuit encore à ses performances. Dans les soirs sans, il ne sait pas - encore - faire le dos rond et se rendre utile ailleurs qu'au tableau d'affichage qui, à l'évidence, se refuse à lui. On appelle cela l'expérience, sans doute...
STATS: 4 PTS (1/7), 1 RBD, 4 AST, 3 STL, 1 TO
LA SURPRISE
SAMUEL DALEMBERT (Sacramento): elle a une explication limpide. En l'absence de Oden et Camby, et vu la méforme de Przybilla, c'est le très quelconque Dante Cunningham qui s'est retrouvé pivot titulaire face aux Kings. Si Cousins a été désespérant, incapable de trouver les failles pourtant béantes dans le jeu de son adversaire, un vieux routier comme Dalembert, lui, n'a pas mis longtemps à analyser la situation et le parti qu'il pouvait en tirer. Du coup, le Canadien a régulé le traffic sous les panneaux, constituant, avec Beno Udrih (c'est dire le petit problème !), l'unique danger pour les Blazers. Brrrrrr...
STATS: 15 PTS (6/7), 12 RBD, 2 BLK, 2 TO
L'ACTION
New Jersey - Utah. Dans la raquette, Jefferson feinte le tir et fonce vers le panneau flanquer un dunk main droite malgré la tentative de contre de Derrick Favors. Brutal.
Houston - New York. sur un contre, Landry Fields envoie Amar'e Stoudemire au alley-oop, terminé avec un tomahawk main droite à faire frémir tout le Texas. Admirez le temps de suspension !
Sacramento - Portland. Balle aux Kings. Jeter s'engouffre dans la raquette des Blazers, trouve Carl Landry d'une passe à terre après une feinte de tir, pour le dunk main droite très sec et tonique du pivot californien.
L.A. Clippers - Minnesota. Bledsoe en transition sert à l'aveugle DeAndre Jordan. le grand pote de Griffin place un magnifique dunk "statue de la liberté"...
Et puis, deux superbes actions durant Golden State - Indiana, une de chaque côté. D'abord le contre effrayant du père Granger sur une tentative de dunk de Dorell Wright.
Enfin, le shoot pour la gagne. Balle de match pour Golden State. Elle est dans les mains de Monta Ellis, face à Brandon Rush. Crossover et départ à gauche qui lui donne un temps d'avance pour armer un fade away jump shoot moins d'une seconde avant le buzzer. Ficelle. Respect.
RÉSULTATS
Cleveland - Phoenix: 98-106
New Jersey - Utah: 103-95
Orlando - Philadelphie: 99-98 a.p.
Boston - Detroit: 86-82
Milwaukee - Washington: 100-87
New Orleans - Memphis: 103-102 a.p.
Houston - New York: 104-89
San Antonio - Toronto: 104-95
Dallas - L.A. Lakers: 109-100
Denver - Oklahoma: 112-107
Sacramento - Portland: 90-94
Golden State - Indiana: 110-108
L.A. Clippers - Minnesota: 126-111
AU TOP
1. DANNY GRANGER (Indiana): son duel avec Monta Ellis (voir plus loin) les a porté haut dans le ciel de l'Oracle Arena, la salle de la banlieue de San Francisco. Granger a fini par s'y cogner la tête et par tomber (il a perdu un ballon crucial dans le money time), comme son équipe, mais auparavant, c'est lui qui avait permis aux Pacers de survivre à la furia Ellis. Ancien spécialiste de la défense, Granger semble avoir oublié cette époque pour désormais se concentrer sur sa production offensive, mais il en a gardé certains réflexes, notamment au niveau du rebond, ce qui explique son double double copieusement garni. Il ne lui a manqué qu'un peu de renfort pour réussir son coup!
STATS: 32 PTS (11/19), 13 RBD, 6 AST, 3 STL, 1 BLK, 7 TO
2. MONTA ELLIS (Golden State): la différence avec Granger, c'est que le lutin des Warriors, lui, a pu compter sur certains de ses coéquipiers (les intérieurs Wright et Lee ont terminé chacun avec 21 PTS). Il n'a donc pas terminé la rencontre épuisé, contrairement à son homologue et adversaire, contraint de forcer alors qu'il n'avait plus toute sa lucidité. Ellis, lui, en a eu suffisamment pour être décisif en fin de match et, surtout, rentrer le shoot de la gagne. La marque d'une certaine maturité et d'un indéniable sens du leadership. C'est sûr, Ellis a franchi un cap cette saison.
STATS: 36 PTS (16/28), 5 RBD, 6 AST, 2 STL, 4 TO
3. CARMELO ANTHONY (Denver): face à Oklahoma, Melo a réagi en homme. Plutôt que de pester après la décision des Nets de ne pas chercher à le recruter, il est arrivé surmotivé pour faire payer la note au Thunder, qui n'avait qu'une chose à se reprocher, être l'adversaire du soir des Nuggets. Évidemment, ce refus l'a affecté, mais il ne s'est pas déballonné ni pendant la rencontre, ni après. "Ce match, j'en avais fait une affaire personnelle. Je suis encore là, je joue encore au basket. Je suis aux Nuggets pour l'instant et j'ai encore quelques matches à y jouer." Une déclaration un brin démago, mais précédé d'actes durant la rencontre, gagnée en partie grâce à lui. Beaucoup se seraient planqués, pas lui. Il est bien de la race des grands.
STATS: 35 PTS (12/25), 7 RBD, 1 AST, 3 STL, 1 BLK
4. GRANT HILL (Phoenix): ah, ça fait plaisir de revoir le gendre idéal aussi fringant! Certes, en face, il y a bien longtemps que Cleveland n'effraie plus personne, mais l'ailier des Suns a réussi une prestation quatre étoiles (pas 5, quand même, faut pas rigoler !), dans la veine de ce qu'il propose ces derniers temps. Lors des 3 derniers matches, Hill "tourne" en effet à plus de 24 PTS/m. Si on y ajoute l'habituelle aide de Steve Nash (15 PTS 15 RBD) et la première vraie sortie réussie de Martin Gortat depuis son transfert d'Orlando (16 PTS 12 RBD 3 BLK), les Suns étaient beaucoup trop complets pour des Cavs qui portent décidément très bien leur surnom...
STATS: 27 PTS (10/18), 12 RBD, 2 AST, 1 STL, 5 TO
5. DEJUAN BLAIR (San Antonio): lui, en revanche, ne porte pas bien du tout son nom! Une fois encore, la cellule recrutement des Spurs a réussi un gros coup en choisissant cet intérieur cubique à la draft 2009 en... 37e position. Une hérésie vu son excellent cursus universitaire, mais la plupart des franchises ont craint des problèmes aux genoux. Pour le moment, tout va bien à ce niveau là, merci, et les Spurs ne peuvent qu'être ravis de ce nouveau "steal" (après ceux de Ginobili et Parker). Pour Blair, les Texans ont encore eu du nez... Il allège le travail défensif de Duncan et est capable de gros cartons offensifs comme face à Toronto, Bargnani en tremble encore...
STATS: 22 PTS (11/16), 11 RBD, 1 AST, 1 STL, 1 BLK, 3 TO
LE FLOP
WESLEY MATTHEWS (Portland): affaibli par les blessures (Roy, Oden, Camby...), Portland a besoin de tout son monde pour survivre. Et pourtant, il a pu se passer de Matthews face à Sacramento, décidément pathétique cette saison. L'arrière-ailier des Blazers a choisi son match pour se trouer car ses absences auraient pu coûter très cher face à un adversaire plus huppé. Si Matthews a démontré d'incontestables progrès depuis le début de saison, il lui reste encore à acquérir une certaine constance, qui nuit encore à ses performances. Dans les soirs sans, il ne sait pas - encore - faire le dos rond et se rendre utile ailleurs qu'au tableau d'affichage qui, à l'évidence, se refuse à lui. On appelle cela l'expérience, sans doute...
STATS: 4 PTS (1/7), 1 RBD, 4 AST, 3 STL, 1 TO
LA SURPRISE
SAMUEL DALEMBERT (Sacramento): elle a une explication limpide. En l'absence de Oden et Camby, et vu la méforme de Przybilla, c'est le très quelconque Dante Cunningham qui s'est retrouvé pivot titulaire face aux Kings. Si Cousins a été désespérant, incapable de trouver les failles pourtant béantes dans le jeu de son adversaire, un vieux routier comme Dalembert, lui, n'a pas mis longtemps à analyser la situation et le parti qu'il pouvait en tirer. Du coup, le Canadien a régulé le traffic sous les panneaux, constituant, avec Beno Udrih (c'est dire le petit problème !), l'unique danger pour les Blazers. Brrrrrr...
STATS: 15 PTS (6/7), 12 RBD, 2 BLK, 2 TO
L'ACTION
New Jersey - Utah. Dans la raquette, Jefferson feinte le tir et fonce vers le panneau flanquer un dunk main droite malgré la tentative de contre de Derrick Favors. Brutal.
Houston - New York. sur un contre, Landry Fields envoie Amar'e Stoudemire au alley-oop, terminé avec un tomahawk main droite à faire frémir tout le Texas. Admirez le temps de suspension !
Sacramento - Portland. Balle aux Kings. Jeter s'engouffre dans la raquette des Blazers, trouve Carl Landry d'une passe à terre après une feinte de tir, pour le dunk main droite très sec et tonique du pivot californien.
L.A. Clippers - Minnesota. Bledsoe en transition sert à l'aveugle DeAndre Jordan. le grand pote de Griffin place un magnifique dunk "statue de la liberté"...
Et puis, deux superbes actions durant Golden State - Indiana, une de chaque côté. D'abord le contre effrayant du père Granger sur une tentative de dunk de Dorell Wright.
Enfin, le shoot pour la gagne. Balle de match pour Golden State. Elle est dans les mains de Monta Ellis, face à Brandon Rush. Crossover et départ à gauche qui lui donne un temps d'avance pour armer un fade away jump shoot moins d'une seconde avant le buzzer. Ficelle. Respect.
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