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mardi 28 décembre 2010

NBA: Brand new day


BILAN DE LA NUIT NBA: 61e NUIT

RÉSULTATS
L.A. Clippers - Phoenix: 108-103
Cleveland - Minnesota: 97-98
Detroit - Chicago: 92-95 a.p.
Indiana - Memphis: 90-104
New Orleans - Atlanta: 93-86
San Antonio - Washington: 94-80
Denver - Philadelphie: 89-95

ELTON BRAND

AU TOP
1. CARLOS BOOZER (Chicago): certes, l'intérieur des Bulls a bénéficié d'une prolongation pour gonfler ses stats. N'empêche, l'ancien Jazz aime Noël: sur les 3 derniers matches, il tourne à 29 PTS et plus de 13 RBD...! Detroit, quoiqu'accrocheur (double double pour Villanueva, 15 PTS chacun pour la vieille garde Hamilton et le revenant T-Mac), n'a jamais trouvé la solution pour contrecarrer l'influence de Boozer et de Derrick Rose, tout proche du triple double (23 PTS 12 RBD 8 AST) malgré une étonnante maladresse (39%). Si Noah parvient à se glisser dans le collectif sans que Boozer et lui se gêne, ça peut faire très mal...
STATS: 31 PTS (12/20), 11 RBD, 3 AST, 1 STL, 2 TO

2. BLAKE GRIFFIN (L.A. Clippers): on a déjà tout écrit sur le phénomène, prodigieux alliage entre puissance, dextérité et intelligence. Déjà mature pour sa première saison chez les grands, après avoir dû patienter un an après une opération du genou, il semble parti pour une immense carrière, vu ses caractéristiques physiques et son influence, déjà immense, sur ses coéquipiers. Il parvient même à faire gagner les Clippers, un réel exploit. Finalement, il ne lui manque qu'un surnom. On en a trouvé un: comme c'est un basketteur du 4e millénaire, on va l'appeler "le prototype", sorte de machine futuriste sans faille imaginée par des savants. Vous en pensez quoi ?
STATS: 28 PTS (8/11), 12 RBD, 4 AST, 1 STL, 2 TO

3. RUDY GAY (Memphis): le prince des Grizzlies avait un peu disparu des radars ces derniers temps (11 PTS contre les Nets, 12 contre les Clippers), à tel point qu'il n'avait réussi à dépasser la barre des 20 PTS qu'à 2 reprises en 7 matches. Il s'est brutalement réveillé à Indiana, et ça a fait du pétard. Le swingman du Tennesee a retrouvé sa verve au côté de Zach Randolph, qui n'en a jamais manqué (18 PTS 16 RBD, 18e double double de la saison !), et les Pacers n'ont jamais réussi à suivre le rythme effréné de ces deux là, et d'un Marc Gasol réanimé (17 PTS 8 RBD 7 AST). Même face à une équipe aussi faible, voilà qui doit rebooster Memphis et sa star...
STATS: 30 PTS (11/20), 8 RBD, 5 AST, 5 STL

4. TONY PARKER (San Antonio): ce n'est pas le match le plus abouti de sa carrière NBA, mais TP s'est comporté en leader, dimanche, face à Washington. Duncan et Jefferson hors sujet (5 PTS chacun, respectivement à 22 et 40%), Ginobili monocorde (21 PTS mais rien d'autre), c'était à Parker de prendre le destin de son équipe en main, et c'est ce que le Français a réussi, alignant non seulement son 11e match consécutif à plus de 10 PTS, mais permettant surtout aux Spurs de glaner leur 26e succès de la saison. Impressionnant.
STATS: 20 PTS (8/15), 6 RBD, 14 AST, 1 STL, 3 TO

5. ELTON BRAND (Philadelphie): face à des Nuggets encore privés de leur star Carmelo Anthony (en deuil après le décès de sa sœur), les 76ers ont appuyé où il le fallait pour l'emporter, c'est à dire dans la raquette puisque Doug Collins, l'entraîneur de Denver, avait décidé de jouer "small ball". Esseulé, le pauvre Nenê, sans démériter, a été rapidement débordé, Young et Holiday n'hésitant pas à pilonner la raquette par leurs pénétrations (42 PTS à eux deux). Et Brand a fait le reste, à savoir enfoncer le clou en attaque et contrôler la raquette en défense pour finir avec le 11e double double de sa saison. Du beau boulot!
STATS: 16 PTS (7/16), 17 RBD, 1 STL, 3 BLK, 2 TO

LE FLOP
MARCO BELLINELI (New Orleans): d'ordinaire, on apprécie plutôt ce tireur d'élite, monomaniaque du tir longue distance, qui prend pratiquement 40% de ses tirs derrière l'arc. Mais, face à Atlanta, il a bien failli coûter la victoire aux Hornets. Complètement déraillé, son tir a affolé ses coéquipiers plutôt que l'adversaire, habitué à craindre ses flèches. Heureusement, le collectif des Hornets est plus affûté que celui des Hawks, où seuls Johnson (23 PTS) et Williams (18 PTS) ont surnagé. Côté Hornets, Paul (22 PTS), Ariza (12 PTS 10 RBD) et surtout Okafor (14 PTS 15 RBD) ont permis de rattraper les bévues de l'Italien. Des erreurs passagères, évidemment...
STATS: 0 PT (0/6), 3 RBD, 1 TO

A SIGNALER: le match du même tonneau produit par Kenyon Martin, l'ailier de Denver, à Philadelphie: 0 PT (0/6), 6 RBD, 1 AST, 1 BLK. Pas étonnant, du coup, que les Nuggets aient enchaîné leur 3e défaite de suite !

LA SURPRISE
MIKE PIETRUS (Phoenix): pourquoi le cacher, vu le début de saison chaotique du Français à Orlando et son premier match raté avec les Suns, on ne le voyait pas avoir un impact aussi rapide et aussi important sur sa nouvelle équipe ! Mais face aux Clippers, l'ailier tricolore a porté Phoenix a lui seul dans le dernier quart temps, pour venir mourir sur ses talons des Angellinos. Avec une telle adresse à 3 PTS et une défense tout diabolique, MP peut devenir une pièce maîtresse des Suns. Alors, simple éclaircie ou beau temps sur la carrière du cadet des Piétrus ?
STATS: 25 PTS (9/14), 3 RBD, 1 STL, 2 TO

L'ACTION
Petite cuvée, dimanche soir. Heureusement que le gracile Blake Griffin jouait, ce qui reste l'assurance de gestes spectaculaires. A l'arrivée, encore un alley-oop, déclenché par Baron Davis pour le roi des rookies, plus haut que Marcin Gortat, finition main droite pour un tomahawk du plus bel effet...



Et puis deux petites friandises lors du match entre San Antonio et Washington. D'abord le démarrage du milieu du terrain de John Wall, qui passe le ballon autour de sa taille pour mystifier Ginobili et terminer sur un lay up pépère.



Ensuite les quatre rebonds offensifs glanés sur la même action par DeJuan Blair, après un trois points manqué de Bonner - une rareté - avant que Blair ne finisse par marquer, au beau milieu de trois adversaires décontenancés.

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