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lundi 6 décembre 2010

Miami: l'harmonie, enfin ?


LA SAGA HEAT: épisode 21
Miami - Atlanta: 89-77
Bilan: 13 victoires, 8 défaites

Miami Heat

La victoire à domicile samedi face à Atlanta a été l'éclatante démonstration de ce que B8N et d'autres se bornent à répéter depuis le début des trois amis-amis:

1. jusqu'à nouvel ordre (renfort éventuel d'un pivot lourd), Miami va vivre et mourir par son trio de stars et pour son trio de stars (75 PTS au total pour James, Wade et Bosh, soit presque autant que la totalité de l'équipe des Hawks !).

2. Les trois astres ne doivent attendre aucun renfort de leur banc (12 petits points seulement).

3. Ce n'est pas Wade ni James qui feront la différence sur le long terme, mais Bosh.


Revenons d'ailleurs sur ce troisième point: si LeBron et D-Wade sont à peu près interchangeables (l'un et l'autre terminent meilleur scoreur de leur équipe selon la forme du moment et le déroulé du match), s'ils assurent l'organisation, le leadership et la distribution (Arroyo en est incapable!), c'est bien Bosh qui possède la clé de la réussite du Heat. Mal à l'aise la plupart du temps, il n'a jamais brillé lorsque Miami s'est incliné; comme par hasard, il se sent plus à l'aise depuis une dizaine de jours et tout va mieux pour Miami. Ce n'est pas qu'une question de quota de points, c'est surtout une histoire de défense. Ilgauskas bon pour la casse, Bosh est le seul à pouvoir réguler la raquette et à prendre des rebonds. Miami a été trop souvent dominé dans ce domaine depuis le début de saison.

Mais, face à Atlanta, pour une fois, le Heat a été performant, et même meilleur que des Hawks pourtant munis d'armes fatales comme Horford, Smith, Johnson... La blessure de ce dernier a évidemment aidé le Heat mais la vérité oblige à reconnaître que les trois patrons ont fait chacun leur boulot samedi soir. Et, comme de bien entendu, le Heat l'a emporté. Ce n'est évidemment pas un hasard... Après la rencontre, Wade a déclaré: "On se sent tous les trois de mieux en mieux dans notre rôle." Si cela se vérifie, Miami redeviendra la terreur qui effrayait l'adversité sur le papier avant saison. Mais si l'harmonie n'est que passagère, ça redeviendra vite la cacophonie...

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