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mardi 21 décembre 2010

Français de NBA: Batum redevient majeur


LA NUIT DES FRENCHIES (de lundi à mardi)

Nicolas BatumL'absence de Brandon Roy explique sans doute cette bonne nouvelle mais l'essentiel est là: face à Milwaukee, NICOLAS BATUM a retrouvé sa place dans le 5 majeur. Il n'a pas fait d'éclat, mais s'est tout de même montré utile à défaut de peser franchement dans le triomphe de Blazers qui, quoiqu'affaiblis par les absences de ses "big men" Camby et Przybilla, étaient encore trop forts pour les Bucks. Le pivot australien de Milwaukee Andrew Bogut (5 PTS 5 RBD) a ainsi été incapable de profiter de son avantage de taille, victime des prises à deux mises en place par Nate McMillan, le coach des Blazers. Batum a ainsi pu démontrer son efficacité défensive, LaMarcus Aldridge s'occupant de - presque - tout le reste (29 PTS 19 RBD). Du coup, voilà Portland relancé (deuxième victoire consécutive) après une mauvaise passe (trois défaites de rang). Si ça pouvait permettre à Batum de se relancer aussi...

TONY PARKER et les Spurs, eux, n'ont pas besoin de reprendre de l'élan. Ils surfent sur la crête de la même vague depuis le début de saison. Lundi soir, les Texans ont enregistré leur 9e victoire de suite, la 24e au total, pour seulement 3 défaites. Face à des Suns dépeuplés (seulement 8 joueurs, en raison de l'échange réalisé il y a peu), le Français s'est contenté de contrôler le jeu et son adversaire Steve Nash (17 PTS 10 AST), sans forcer. C'était cette fois au tour de Tim Duncan de briller (20 PTS 15 RBD 6 AST), et à Gary Neal de se révéler (22 PTS) au relais de George Hill, blessé. Une preuve supplémentaire que rien ne peut arrêter durablement San Antonio, jamais à cours de solution.

Charlotte ne peut pas en dire autant. Le club de his Airness est en chute libre (5 défaites en 6 rencontres) et on se doute que Jordan, habitué à gagner du temps de sa splendeur, ne va pas supporter ça longtemps. Quand on a été un winner comme MJ, on accepte difficilement de devenir loser. Malgré son admiration pour Larry Brown, les heures du coach de Charlotte sont peut-être comptées, d'autant que l'intéressé à lui-même déclaré: "On n'est pas une équipe de basket, et c'est entièrement de ma faute...". Lundi soir, les Wizards ont écrasé les Bobcats (108-75), et l'absence de Gerald Wallace (entorse de la cheville) ne peut être une excuse. Le prodige John Wall manquait, lui aussi, côté Washington, affaibli au poste de meneur par le départ pour les Suns de Gilbert Arenas. Pas grave, Kirk Hinrich a compensé formidablement ces manques (18 PTS 6 RBD 11 AST) et drivé sans souci une équipe euphorique : 19 PTS pour Blatche, 21 pour Young, sur un nuage depuis 4 matches (23,5 PTS/match). Même KEVIN SERAPHIN, le pivot débutant, a participé à l'orgie. Les Wizards restaient pourtant sur 7 défaites consécutives mais la générosité des Bobcats n'est plus à démontrer. Dans ce contexte, BORIS DIAW ne s'en est pas si mal tiré. Si son adresse était en jachère, il s'est au moins démené. Côté Charlotte, c'est bien le seul ces temps ci...

STATS
PIETRUS: DNP (transfert d'Orlando à Phoenix)
DIAW (32'02): 9 PTS (4/11), 7 RBD, 4 AST, 1 STL, 3 TO
SERAPHIN (4'40): 2 PTS (1/1), 2 RBD
MAHINMI: DNP
AJINCA: DNP
BEAUBOIS: DNP
PARKER (29'19): 19 PTS (7/14), 3 RBD, 4 AST, 1 TO
BATUM (31'40): 10 PTS (3/8), 4 RBD, 3 AST, 3 TO

FRENCHY DE LA NUIT: Tony Parker

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