On ne sait pas trop s'il faut s'en réjouir ou en pleurer, mais la blague a l'air de devenir réalité: fin novembre, l'Astroballe, qui a reçu il y a quelques semaines la visite d'un des meilleurs meneurs NBA en la personne de Tony Parker, co-propriétaire de l'ASVEL, cette Astroballe, donc, accueillera un autre meneur NBA, ou plutôt une ancienne mégastar de la grande Ligue: Allen Iverson !
Grandeur et décadence pour l'un des arrières les plus atypiques et ahurissants de la dernière décennie, forcé de s'exiler en Europe pour continuer une carrière bouchée en NBA. A 35 ans, Iverson valait pourtant encore 14 points par match la saison passée sous le maillot des Sixers, mais plus personne ne voulait de lui aux USA, surtout au tarif qu'il demandait. Voilà pourquoi il vient de s'entendre avec le club turc du Besiktas Istanbul (adversaire de l'ASVEL en Coupe d'Europe), prêt à satisfaire ses caprices de divas, pour un montant finalement pas si élevé (4 M dollars sur deux saisons) quand on voit le palmarès de "the answer", son surnom en NBA. Mis à part la micro-expérience de Rodman en Europe du Nord, Iverson possède assurément le plus grand palmarès jamais aperçu sous un maillot européen : MVP de la saison en 2001, 4 fois meilleur marqueur NBA, 3 fois membre de la All-NBA first team, Rookie de l'année 1997, Finaliste en 2001 battu par les Lakers (33 pts de moyenne sur la série)... On arrête là. Cette année, il était encore sélectionné pour le All Star Game pour la... dixième fois consécutive (deux fois MVP).
Malgré ses frasques de jeunesse, Iverson est malgré tout un exemple non seulement sur le terrain où il a ouvert la voie à des meneurs comme Tony Parker ou Deron Williams, petits gabarits au pays des géants, mais aussi en dehors où, marié et père de famille, il a su plus ou moins taire ses vieux démons.
Bref, c'est une légende qui va bientôt visiter l'Astroballe et les salles d'Europe. Prière de lui réserver un accueil digne de son rang...
Grandeur et décadence pour l'un des arrières les plus atypiques et ahurissants de la dernière décennie, forcé de s'exiler en Europe pour continuer une carrière bouchée en NBA. A 35 ans, Iverson valait pourtant encore 14 points par match la saison passée sous le maillot des Sixers, mais plus personne ne voulait de lui aux USA, surtout au tarif qu'il demandait. Voilà pourquoi il vient de s'entendre avec le club turc du Besiktas Istanbul (adversaire de l'ASVEL en Coupe d'Europe), prêt à satisfaire ses caprices de divas, pour un montant finalement pas si élevé (4 M dollars sur deux saisons) quand on voit le palmarès de "the answer", son surnom en NBA. Mis à part la micro-expérience de Rodman en Europe du Nord, Iverson possède assurément le plus grand palmarès jamais aperçu sous un maillot européen : MVP de la saison en 2001, 4 fois meilleur marqueur NBA, 3 fois membre de la All-NBA first team, Rookie de l'année 1997, Finaliste en 2001 battu par les Lakers (33 pts de moyenne sur la série)... On arrête là. Cette année, il était encore sélectionné pour le All Star Game pour la... dixième fois consécutive (deux fois MVP).
Malgré ses frasques de jeunesse, Iverson est malgré tout un exemple non seulement sur le terrain où il a ouvert la voie à des meneurs comme Tony Parker ou Deron Williams, petits gabarits au pays des géants, mais aussi en dehors où, marié et père de famille, il a su plus ou moins taire ses vieux démons.
Bref, c'est une légende qui va bientôt visiter l'Astroballe et les salles d'Europe. Prière de lui réserver un accueil digne de son rang...
4 commentaires:
Quels chanceux ces Villeurbannais !!!!! Je parle du public, parce que les pauvres gars de Vincent Collet, c'est pas ça qui va les remettre d'aplomb...
c'est que que tu te rends compte qu'il a fait une très bonne carrière
Ce type a révolutionné le jeu et figurera à coup sûr au Hall of fame
La grande classe sur les parquets ce mec !
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