USA: coach K.
Turquie: Tanjevic.
Serbie: Ivkovic.
France... Collet.
Cherchez l'erreur!
La comparaison semble cruelle pour l'entraîneur de l'équipe de France, le charmant et passionné Vincent Collet ? Sans doute. Mais à observer le podium des derniers Championnats du monde, c'est bien ce qui semblait le plus marquant, dans les deux sens du terme. Les trois meilleures nations de la balle orange sont aux mains d'authentiques légendes du banc, pas la France, cornaquée par un technicien compétent et zélé, pas par un authentique cador du jeu...
La principale différence porte un nom: expérience. Là où celle de Vincent Collet se limite à un Championnat de modeste calibre, ce qu'est malheureusement devenu la Pro A, celles de Mike Krzyzewski, mythique coach universitaire, et du duo Tanjevic-Ivkovic, héritiers de la prestigieuse école de coaches yougoslaves (Maljkovic et, le père de tous, le légendaire Aka Nikolic), n'ont rien de comparables.
Ces instants incandescents, ces fins de matches tendues, ces mots qui doivent résonner jusque dans le cœur des joueurs, ces décisions à prendre dans l'instant, cette pression à gérer comme une casserole sur le feu... Avec le temps, pour les avoir tant de fois vécus, les grands entraîneurs savent mieux que personne gérer ces moments particuliers où se décident victoires et défaites. Ils se sont forgés une culture de la gagne et des grands événements que le jeune entraîneur français ne peut revendiquer. Ce n'est pas sa faute, plutôt celle des dirigeants qui l'ont jeté dans la fosse aux lions. Pas suffisamment armé pour ce genre de grand rendez-vous, Collet apprend évidemment beaucoup depuis un peu plus d'un an qu'il est entraîneur de l'équipe de France. Il apprend vite, mais en attendant, ne peut rivaliser avec les géants du banc.
L'opération "Larry Brown", venu bénévolement au chevet des Bleus, n'était en fait qu'un coup publicitaire. Brown, coach de Diaw et Ajinça à Charlotte, n'a jamais eu son mot à dire sur l'équipe de France. Dommage, Brown est un entraîneur respecté en NBA, au vécu incomparable. Peut-être que, sur le banc au Mondial, aurait-il soufflé à Collet de demander à ses joueurs de faire faute sur la dernière possession des Néo-Zélandais, s'évitant une défaite honteuse et un 8e de finale meurtrier contre la Turquie.
Évidemment, des entraîneurs de ce calibre coûtent plus cher que Vincent Collet. Mais à l'heure où la France jure la main sur le cœur qu'elle sera présente pour une médaille aux JO de Londres, dans deux ans, il aurait peut-être fallu faire cet effort, quitte à garder Collet pour qu'il apprenne au côté d'un technicien haut de gamme. La question ne s'est même pas posée: le président de la fédération, Yvan Mainini, a pris une seule décision avant de partir ce mois-ci prendre la tête de la fédération internationale (la pauvre !): conforter Collet dans ses fonctions. Sans se poser de questions... un mal qui touche le basket français depuis bien trop longtemps.
Turquie: Tanjevic.
Serbie: Ivkovic.
France... Collet.
Cherchez l'erreur!
La comparaison semble cruelle pour l'entraîneur de l'équipe de France, le charmant et passionné Vincent Collet ? Sans doute. Mais à observer le podium des derniers Championnats du monde, c'est bien ce qui semblait le plus marquant, dans les deux sens du terme. Les trois meilleures nations de la balle orange sont aux mains d'authentiques légendes du banc, pas la France, cornaquée par un technicien compétent et zélé, pas par un authentique cador du jeu...
La principale différence porte un nom: expérience. Là où celle de Vincent Collet se limite à un Championnat de modeste calibre, ce qu'est malheureusement devenu la Pro A, celles de Mike Krzyzewski, mythique coach universitaire, et du duo Tanjevic-Ivkovic, héritiers de la prestigieuse école de coaches yougoslaves (Maljkovic et, le père de tous, le légendaire Aka Nikolic), n'ont rien de comparables.
Ces instants incandescents, ces fins de matches tendues, ces mots qui doivent résonner jusque dans le cœur des joueurs, ces décisions à prendre dans l'instant, cette pression à gérer comme une casserole sur le feu... Avec le temps, pour les avoir tant de fois vécus, les grands entraîneurs savent mieux que personne gérer ces moments particuliers où se décident victoires et défaites. Ils se sont forgés une culture de la gagne et des grands événements que le jeune entraîneur français ne peut revendiquer. Ce n'est pas sa faute, plutôt celle des dirigeants qui l'ont jeté dans la fosse aux lions. Pas suffisamment armé pour ce genre de grand rendez-vous, Collet apprend évidemment beaucoup depuis un peu plus d'un an qu'il est entraîneur de l'équipe de France. Il apprend vite, mais en attendant, ne peut rivaliser avec les géants du banc.
L'opération "Larry Brown", venu bénévolement au chevet des Bleus, n'était en fait qu'un coup publicitaire. Brown, coach de Diaw et Ajinça à Charlotte, n'a jamais eu son mot à dire sur l'équipe de France. Dommage, Brown est un entraîneur respecté en NBA, au vécu incomparable. Peut-être que, sur le banc au Mondial, aurait-il soufflé à Collet de demander à ses joueurs de faire faute sur la dernière possession des Néo-Zélandais, s'évitant une défaite honteuse et un 8e de finale meurtrier contre la Turquie.
Évidemment, des entraîneurs de ce calibre coûtent plus cher que Vincent Collet. Mais à l'heure où la France jure la main sur le cœur qu'elle sera présente pour une médaille aux JO de Londres, dans deux ans, il aurait peut-être fallu faire cet effort, quitte à garder Collet pour qu'il apprenne au côté d'un technicien haut de gamme. La question ne s'est même pas posée: le président de la fédération, Yvan Mainini, a pris une seule décision avant de partir ce mois-ci prendre la tête de la fédération internationale (la pauvre !): conforter Collet dans ses fonctions. Sans se poser de questions... un mal qui touche le basket français depuis bien trop longtemps.
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