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lundi 20 septembre 2010

Les braqueuses à l'hosto


Emilie Gomis
Quelqu'un peut-il aller vérifier 117 rue Château des rentiers si un voisin n'est pas en train de repeindre sa façade ? Ou si une colonie de châtons couleur nuit ne rôde pas dans le coin... ça expliquerait que, par mégarde, Yvan Mainini, le patron du basket français et mondial (il vient d'être intronisé président de la FIBA) soit passé sous une échelle en entrant au siège de la FFBB ou ait croisé la route d'un matou tout noir. Sinon, à part un maraboutage (mais par qui ? Et pourquoi ?), on ne voit pas.

Après un été rempli de gloire, de métaux précieux (or, argent, bronze) et de victoires grâce à sa jeunesse masculine et féminine, l'automne du basket français est un chemin de croix... et même de croix rouge !

Comme s'il fallait que notre basket paie de sa santé celle, éclatante, de ses mômes. Après les garçons, privés du talent de quelques uns pour raison valable (Turiaf, Beaubois, Diot... et peut-être le cadet Piétrus), ce sont les filles qui voient partir une par une les ambulances. Aujourd'hui, c'est au tour de la délicieuse, mais vénéneuse (sur un terrain, évidemment), Emilie Gomis d'être forfait pour un problème de ménisque, quelques jours après Sandrine Gruda, touché au genou, et Isabelle Yacoubou (problème au pied). Une meneuse, deux intérieures parmi les meilleures en Europe - les Françaises ont gagné le dernier Euro à la surprise générale, ce qui leur a valu le surnom de "braqueuses" - et peut-être même du monde.

Sans trois de ces guides, cette France affaiblie risque de devoir réviser ses envies, d'autant que se dresse au premier tour, après le Sénégal et la Grèce, la terrible équipe des USA. Mais avec ces nanas-là, rien n'est impossible... à condition de stopper l'hémorragie, au propre comme au figuré...

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