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dimanche 2 janvier 2011

NBA: Westbrook voit triple


BILAN DE LA NUIT NBA: 66e NUIT

RÉSULTATS
Boston - New Orleans: 81-83
Charlotte - Golden State: 95-96
Indiana - Washington: 95-86
Chicago - New Jersey: 90-81
Houston - Toronto: 114-105
Oklahoma - Atlanta: 103-94
Phoenix - Detroit: 92-75
L.A. Lakers - Philadelphie: 102-98

RUSSELL WESTBROOK

AU TOP
1. RUSSELL WESTBROOK (Oklahoma): le jeune meneur du Thunder semblait au ralenti ces derniers temps. Il n'avait d'ailleurs pas réussi de double double depuis le 12 décembre et un match face à Cleveland. Il s'est brutalement réveiller pour réussir, face à Atlanta, le premier triple double de sa saison, le 3e de sa carrière. Combinée aux 33 PTS de la star Kevin Durant, cet exploit a permis au Thunder de s'imposer paisiblement... sauf dans les ultimes secondes où les Hawks n'ont pas apprécié que Westbrook joue la dernière possession à fond, contrairement aux habitudes en NBA. Il faut dire que sa passe à Ibaka juste avant le buzzer lui a permis d'atteindre ce fameux triple double. Pas de quoi se fâcher, normalement...
STATS: 23 PTS (9/22), 10 RBD, 10 AST, 2 STL, 1 TO

2. DEMAR DEROZAN (Toronto): entre deux équipes aussi médiocres en défense, il fallait s'attendre à un festival offensif, il a eu lui. Et dans un tel contexte, un joueur aussi explosif que DeRozan ne pouvait que se régaler dans ce match en forme de réveillon du nouvel an. C'était donc Champagne pour l'ailier des Raptors, qui a tout osé, tout tenté - et presque tout rentré - face à Houston. Mais en dépit de ce record de points en carrière et des double double de Kleiza (17 PTS 12 RBD), Johnson (14 PTS 11 RBD) et Calderon (11 PTS 11 RBD), DeRozan n'a pu conduire les Canadiens à la victoire. la faute à une raquette et un banc moins performants que ceux de l'adversaire. Cruel.
STATS: 37 PTS (12/21), 3 RBD, 1 TO

3. CHRIS PAUL (New Orleans): s'il a connu un léger passage à vide en novembre, le voilà à des hauteurs divines, tout là haut au pays des meneurs. Si l'on considère les 5 derniers matches, le stratège des Hornets présente des statistiques de MVP : 19,2 PTS, 10,6 AST, le tout à 55% de réussite. La victoire de prestige face à Boston, c'est avant tout la sienne et celle de sa polyvalence absolue, de ses facultés d'organisation et de son leadership inné. Même si sa tâche a été simplifiée par l'absence de Rajon Rondo côté Celtics et allégée par l'impact d'un Emeka Okafor enfin décisif (5e double double en 7 matches), son numéro face à une des meilleures équipes NBA reste sensationnel.
STATS: 20 PTS (7/15), 5 RBD, 11 AST, 6 STL, 4 TO

4. CARLOS BOOZER (Chicago): et ça continue... Le prodige Derrick Rose a clairement perdu les clefs du camion Bulls, tombée entre les grosses papattes de Boozer. Le moins qu'on puisse écrire, c'est qu'elles sont entre de bonnes mains (26 PTS et 13 RBD sur les 6 derniers matches) ! Parce que le bahut chicagoan, il le conduit avec dextérité, le gonze: un pied sur l'accélérateur quand il le faut, une queue de poisson en force à l'occasion, quelques coups de corne pour se frayer le passage (normal pour des Bulls) et voilà Chicago lancé à pleine vitesse sur l'autoroute qui mène aux playoffs. Amateur de trucks, Karl Malone ne doit pas renier celui qui fut son successeur au Jazz.
STATS: 20 PTS (8/14), 15 RBD, 4 AST, 5 TO

5. KOBE BRYANT (L.A. Lakers): le meilleur marqueur du Championnat, Kevin Durant, méritait tout autant cette place. Mais comme il a été, pour une fois, dans l'ombre de Westbrook, gloire donc au roi Kobe, animateur lui aussi d'une soirée de gala face à Philadelphie. Tireur d'élite d'une troupe retrouvée après quelques turbulences (3 défaites consécutives), Bryant gère sa saison selon son bon plaisir, dans l'unique dessein d'arriver en pleine forme au printemps. Cela passe par quelques démonstrations, histoire de ne perdre ni la main ni la confiance. Celle face aux 76ers en faisait partie. Allez, Kobe, à la prochaine...
STATS: 33 PTS (13/24), 4 RBD, 2 AST, 2 STL, 4 TO

LE FLOP
GLEN DAVIS (Boston): Kevin Garnett peut se soigner tranquillement. Et même aller se recoucher en attendant de guérir de son élongation. Ce n'est pas "Big Baby" qui va lui barboter sa place. La défaite face à New Orleans en est la plus parfaite illustration. Emprunté, sans rythme, l'intérieur des Celtics n'a pas été beaucoup plus convaincant en défense. S'il ne peut être tenu seul responsable de la défaite face aux Hornets (Pierce a fini avec 12 PTS !), sa transparence ne peut être tue après cette surprenante déroute.
STATS: 8 PTS (4/14), 4 RBD, 1 AST, 1 BLK, 2 TO

LA SURPRISE
Elle est double, et porte le même maillot des Rockets. Face aux Raptors, la lumière est venue de deux inconnus, deux gamins, CHASE BUDINGER et PATRICK PATTERSON. Le premier, sophomore, plutôt old school, assez adroit, a du basket plein les mains à défaut d'avoir le physique de l'emploi. Le second, ancien coéquipier de John Wall à Kentucky, est un rookie, 14e choix de la dernière draft qui a tout à apprendre mais s'est formidablement débrouillé en remplacement de Hayes, le titulaire qui s'est donné une entorse. Apparemment, les deux comprennent vite en tout cas car ils ont été tous deux décisifs face aux Raptors, au soutien de Kevin Martin (20 PTS).
STATS
BUDINGER: 22 PTS (8/10), 5 RBD, 4 AST, 1 STL, 1 BLK, 2 TO
PATTERSON: 15 PTS (6/9), 10 RBD, 1 BLK, 1 TO

L'ACTION
Quelques highlights aperçus aux quatre coins de la NBA.

D'abord, à Charlotte. La star locale, Stephen Jackson, récupère un ballon perdu par l'attaque des Warriors. Il le transmet à Nasr Mohamed qui rate son lay-up, mais Wallace est au rebond et s'apprête à pousser la balle dans le panier lorsque Amundson arrive de derrière pour l'éjecter (le ballon, pas Wallace) subitement.

A Oklahoma City, deux autres actions. Crawford, le 6e homme patenté d'Atlanta, part en contre et délivre une passe avec rebond entre Green et Ibaka pour Josh Smith qui matraque le pauvre Ibaka d'un dunk tonitruant.



Même endroit, même homme au départ, Jamal Crawford, qui sera cette fois aussi à l'arrivée: il rate son shoot à 5 mètres mais prend lui même le rebond et martyrise le panier d'une claquette dunk main gauche proprement effrayante... Attention en dessous!



Enfin, sa majesté Kobe Bryant nous fait l'honneur d'une sucrerie dont il a le secret: il drive main gauche mais, d'un crossover, part subitement main droite, sème son garde Jodie Meeks, et flanque un Slam autoritaire, histoire de rappeler qui est le boss. Non mais !

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