UN ANCIEN BASKETTEUR AU SÉNAT ?
Dans la raquette, sa technique frustre et sa dégaine à la Averell prêtait plus à la moquerie qu'à l'admiration. Durant sa carrière de pivot NBA, Chris Dudley n'a jamais impressionné que les plus pleutres des intérieurs adverses, passant son temps à offrir son corps à son équipe et à gober quelques maigres rebonds. Avec des statistiques offensives proche du néant (3,9 PTS/match), le géant de 2m11 se contentait de représenter une masse dissuasive dans les raquettes où il est passé, de 1988 à 2003 (6,2 RBD, 1,2 BLK, à Cleveland, New Jersey, Portland, New York, Phoenix et encore Portland). Et s'il a participé à une finale NBA, en 1999, c'était dans l'ombre du grand Pat Ewing, et pour connaître une défaite plutôt sèche (4-1) face aux Spurs.
Mais il faut toujours se méfier des apparences. Sous ces airs de grand benêt se cachait en réalité une intelligence redoutable. Le col bleu des parquets était dans la "vraie" vie un col blanc, diplômé de Sciences Politiques dans la prestigieuse université de Yale, descendant d'ambassadeur. Et, assis sur sa réputation de basketteur autant que sur l'image positive de sa fondation en faveur du diabète, un mal dont il souffre lui même, Chris Dudley s'est lancé dans la politique sous les couleurs républicaines après avoir tâté des affaires et du caritatif. A tel point qu'il est en lice pour devenir sénateur de l'Oregon, où il a d'ailleurs terminé sa carrière il y a sept ans, au Portland Trailblazers.
Dans quelques heures, le Sénat comptera donc, peut-être, en son sein un ancien déménageur des raquettes, brute de décoffrage et arme de dissuasion massive. En attendant la maison blanche...?
Dans la raquette, sa technique frustre et sa dégaine à la Averell prêtait plus à la moquerie qu'à l'admiration. Durant sa carrière de pivot NBA, Chris Dudley n'a jamais impressionné que les plus pleutres des intérieurs adverses, passant son temps à offrir son corps à son équipe et à gober quelques maigres rebonds. Avec des statistiques offensives proche du néant (3,9 PTS/match), le géant de 2m11 se contentait de représenter une masse dissuasive dans les raquettes où il est passé, de 1988 à 2003 (6,2 RBD, 1,2 BLK, à Cleveland, New Jersey, Portland, New York, Phoenix et encore Portland). Et s'il a participé à une finale NBA, en 1999, c'était dans l'ombre du grand Pat Ewing, et pour connaître une défaite plutôt sèche (4-1) face aux Spurs.Mais il faut toujours se méfier des apparences. Sous ces airs de grand benêt se cachait en réalité une intelligence redoutable. Le col bleu des parquets était dans la "vraie" vie un col blanc, diplômé de Sciences Politiques dans la prestigieuse université de Yale, descendant d'ambassadeur. Et, assis sur sa réputation de basketteur autant que sur l'image positive de sa fondation en faveur du diabète, un mal dont il souffre lui même, Chris Dudley s'est lancé dans la politique sous les couleurs républicaines après avoir tâté des affaires et du caritatif. A tel point qu'il est en lice pour devenir sénateur de l'Oregon, où il a d'ailleurs terminé sa carrière il y a sept ans, au Portland Trailblazers.
Dans quelques heures, le Sénat comptera donc, peut-être, en son sein un ancien déménageur des raquettes, brute de décoffrage et arme de dissuasion massive. En attendant la maison blanche...?
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